Chapitre 25  A - Z     (BD Maçonnique - Humour)

 

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25 C

ça sent l’acacia – spÉculations d’un maÎtre

jissey

Edition DETRAD

 2008

Sur l’océan des âges maçonniques, JISSEY jette l’ancre chaque jour…


Puis il aborde des rives défendues par des fortins de certitudes et de raison, tel un scientifique du XVIIIème siècle embarqué avec des confrères, scrutant au cours d’une escale, faune, flore et habitants étranges.
Comme un oiseau qui parlerait la langue des hommes, il se poste à toutes les hauteurs de branches (d’acacia) et porte sa vision au-delà des apparences. Il observe, note, retient et ne donne en partage, par la suite, que son ressenti.


De ses pérégrinations, de son voyage intérieur, il rapporte des carnets de croquis, témoins d’une navigation incessante en contrées maçonnes, où nombreux sont les sujets d’étude. Nous le verrions bien, également, à cheval, armé d’un crayon et d’une gomme ronde en lieu et place d’une lance et d’un bouclier. Il perce les excès d’égo et vient à effacer les réponses à des questions qui n’avaient pas été posées. Son miroir a autant de faces que ses recueils ont de pages.


C’est la galerie des glaces parsemée d’éclats de rire car le verre en est intact et ses reflets incommensurables. Et pourtant… Nous pourrions bien nous y reconnaître, Frères et Sœurs déclarés que nous sommes. Pour les lecteurs, le personnage s’identifie en effet à une personne. Une ressemblance lui est attribuée, qui n’est due qu’à ce hasard auquel nous ne croyons pas.

C’est ainsi qu’il échappe à son créateur, comme une parole s’envole quand des écrits demeurent. Il est plausible de dessiner malgré tout et d’associer les dires de ceux qui ne s’en privent pas, il nous tend un miroir pour nous réapprendre selon sa méthode à discerner en notre temps ces êtres si pareils à ceux que nous sommes aux yeux des autres.


Bienvenue dans les images qui suivent. Vous vous y sentirez chez vous et chez nous. Et puisqu’il est l’heure de passer à table et que nous avons le nombre d’années requis, en couleurs et à la santé du Frère de talent : Buvons !

 

c’est la faute à Lucifer

Jean Lucas

Edité en Belgique

 1986

Dessins humoristiques belges sur la Franc-maçonnerie.

 

c’est au pied du maçon qu’on voit mieux le mur

jissey

Edition DETRAD

 2007

Quelques impertinences soulevées par l’ouvrage :


« Le maçon spirituellement avancé méprise les grades. Les trois premiers, surtout. »


« Quel est le frère facétieux qui a encore remplacé la BIBLE par l’annuaire téléphonique ? »


« Et si l’important d’une planche n’était pas d’affirmer des stupidités mais de les prononcer avec conviction ? »


« Et si, en maçonnerie, la quantité de nos certitudes était un bon indicateur de notre niveau d’ignorance ? »


Un livre d’humour, plein d’impertinences et de franche rigolade.

 

coma maçonaria nao se brinca

J.M. zeferino

HUGIN – PORTUGAL

 1999

Recueil de dessins d’humour maçonnique, vus par la maçonnerie portugaise. Environ 150 dessins humoristiques.

 

corto – l’initiÉ

Joël gregogna

Edition DERVY

 2008

Un excellent livre sur Corto Maltese personnage d’Hugo Pratt (Franc-maçon).

Corto Maltese, personnage mythique d’Hugo Pratt, est, certes, un « gentilhomme de fortune », mélange d’aventurier et de dandy romantique dont les pérégrinations nous entraînent sur les traces de Stevenson, Conrad et Melville, mais il est aussi un initié.

De La Ballade de la mer salée à Mû, la cité perdue en passant par Fable de Venise, l’itinérance maritime et terrestre de Corto est d’abord la métaphore du voyage intérieur.

Cette saga constitue un espace de références multiples et complexes aux mythologies et aux ésotérismes tant occidentaux qu’orientaux.

 

En explicitant à chaque fois le symbole ou le mythe auquel il fait référence (tel que la « fontaine de la rose » ou les « clavicules de Salomon »), Joël Gregogna guide le lecteur dans le labyrinthe de l’imaginaire d’Hugo Pratt, immense connaisseur en matière d’ésotérisme, et permet ainsi de mieux comprendre pourquoi Corto Maltese est lui-même devenu un mythe quasi universel.

Le souvenir… Ce qu’il en reste lorsque le voyage est achevé, que la dernière page est refermée, que le rythme du temps a repris son cours… Les voix inventées des personnages se sont tues, le son imaginé du vent et de la mer ne siffle plus qu’une petite musique salée dans notre mémoire. Ce qui demeure d’une lecture de Corto Maltese est magique. Un souvenir en cinémascope, brossé à grands traits nerveux, ombré de larges aplats d’encre de Chine qui sculptent ce qu’abandonne la lumière. Cette lumière, justement, seulement blanche, de la couleur du papier. Omniprésente même au cœur des nuits les plus profondes ou des brumes les plus épaisses. Car le héros, ce double de l’auteur, cet alchimiste errant qu’aucune quête ne satisfera, progresse dans l’aventure, pareil au chevalier. Il porte en lui la Lumière d’une lointaine initiation et poursuit inlassablement sa route. Il va, même las, même désabusé. Et, puisque c’est son créateur qui s’exprime par ses lèvres, il s’abandonne parfois au cynisme, sa dernière béquille de pèlerin.


Nous en oublierions presque que Corto Maltese est une bande dessinée. Une œuvre qui se feuillette, née un peu dans l’indifférence. Un feuilleton découvert par les adolescents d’hier qui furent surpris par l’absence de couleurs, par le style « jeté », ses personnages statiques, ses longs, très longs dialogues… Nous en oublierions enfin dans sa Ballade de la mer salée où le romanesque se conjugue avec la poésie. Le souvenir… La lenteur des événements, la pesanteur des sentiments, la psychologie des protagonistes. Et surtout, la liberté.


Joël Gregogna, dans ces merveilleuses balades de Corto, a plongé dans l’âme de l’une des plus inoubliables sagas contemporaines. Avec le respect d’un humble admirateur, il a cherché toutes les clefs qu’Hugo Pratt – le modeste Hugo Pratt – a laissées çà et là au cours des aventures de son héros. De jolies clefs d’or qui ouvrent les gigantesques portes des rêves. Les rêves sont les derniers continents où d’humanistes aventuriers chevauchent encore quelques chimères en offrant aux lecteurs le sentiment de partager leurs secrets.


Et ce monde aujourd’hui usiné par les fabricants de pensées standardisées, ce monde où la moindre des îles est devenue un club de vacances, ne peut se refuser un généreux courant d’air. Dans mon souvenir, des nuées de mouettes crient tandis qu’un marin fume en regardant un horizon figuré par un mince trait de plume… Je sais, tout comme Joël Gregogna, que là-bas, derrière cette ligne, naît l’aventure.


Y penser fait déjà partie du voyage. Ou de la quête ! L’atteindre serait une déception.

25 E

ener le secret du temple de Salomon

J.R. martin

Edition derVy

 1999

Bandes dessinées en plusieurs tomes.

25 F

FABLES DE VENISE

Hugo PRATT

Edition Casterman

 1981

Histoire maçonnique à Venise. La Venise de Pratt est une ville où chacun s’épie : fascistes (nous sommes en 1921), franc-maçons, gnostiques,… jusqu’au lion grec de l’arsenal qui vous regarde l’œil en coin. La ville elle-même vous observe. Difficile d’accès, ne semblant s’ouvrir qu’aux initiés, elle reste rétive au regard, drape ses secrets de ses replis d’ombre profonde. Nulle part ailleurs que dans la Venise de Pratt, on a autant l’impression que la vérité est dans les détails : dans un symbole runique, dans le mystère d’une phrase poétique, dans le passage furtif d’une silhouette brièvement éclairée par un reflet de lune, dans la conversation presque toujours codée de chacun des protagonistes de ce petit théâtre.

 

 Le secret, commun à tous ces groupes et à leurs symboles, a un caractère parfois effrayant mais il est surtout promesse d’excitation et de découverte : « Je suis curieux. C’est un défaut qui risque de me coûter cher, mais c’est plus fort que moi » nous dit Corto dans Fable de Venise.

 

La clavicule de Salomon : Que vient-il chercher dans la cité des doges ? « Ce n’est pas la première fois que je viens à Venise. C’est même la troisième, explique Corto à Bepi. J’y suis à cause d’un pari. » Le pari des deux Simon :

l’apôtre Simon Pierre et Simon le magicien qui gagna un bareket, une «  clavicule de Salomon », en clair « une émeraude très pure et très belle. Voilà, c’est pour ça que je suis venu » dit Corto. Bepi pose la question : cette émeraude existe-t-elle ou n’est-ce qu’une fable ? « Je n’en sais rien, répond Corto. Moi, de toute façon, je crois aux fables. »

Salomon est une figure commune à bien des traditions et des civilisations qui se sont croisées autour de la Méditerranée : la tradition juive, la tradition chrétienne, la tradition musulmane, sans oublier la franc-maçonnerie dont le fondateur, l’architecte Hiram, est selon la tradition le constructeur du premier temple de Jérusalem. Le commandant Corto Maltese est marin, ne l’oublions pas. Il est, comme il le dit lui-même, « d’aucun drapeau ». Contrairement à Pratt [1], Corto Maltese n’est pas franc-maçon ; il n’est d’aucune obédience et d’aucune patrie. En ces temps de nationalisme, c’est un peu risqué : « Je n’ai pas crié « vive quelqu’un » et je me suis rendu antipathique à quelqu’un d’autre » raconte-t-il dans cet album. Le fascisme venant d’arriver en Italie, les temps sont durs pour les hommes libres. Bientôt, ils le seront bien plus encore

25 H

heurs & malheurs du grand architecte de l’univers

J.F. pluviaud

Edition DERVY

 2007

La « voie de l’humour » est aussi une voie initiatique authentique. La spiritualité et la maçonnerie ont aussi pour finalité « la joie d’être ». Pour accéder à cet état, une dose d’humour est utile et même nécessaire.

 

C’est ce que nous expose Jean-François Pluviaud à travers cette série de contes « philosophiques » où il fait parler le Grand Architecte de l’Univers, symbole majeur de la franc-maçonnerie et des Franc-maçons.

 

Drôles, irrévérencieux, mais affectueux, ces contes ont la vertu de manier, avec finesse, quelques-uns des « concepts » de la franc-maçonnerie.

 

HAUTS - GRADES, OH ! DḖSESPOIR                                

 Jissey

 Edition Détrad

2015

La Maçonnerie est-elle une thérapie ou bien un jeu social pour permettre à ceux qui, n'ayant pas tout obtenu du premier coup, aspirent au poker de la deuxième chance initiatique ' Si, pour vaincre l'épreuve des premières enquêtes et survivre au passage du bandeau, le profane doit mentir, lui faudra-t-il devenir un dieu de l'imposture pour atteindre les degrés ultimes de la Maçonnerie ' L'ouvrage, s'il ne répond à ces questions, est écrit dans un désir non dissimulé de prendre du recul sur ce qui - à tous les grades - laisserait perdurer les errances des mauvais compagnons. Enfin, comme une image peut valoir mille mots, il aspire à faire sourire tous ceux qui, refusant les discours pompeux, préfèrent que la joie soit dans les cœurs.

 

Biographie:
JISSEY est auteur d'ouvrages d'humour et de billets d'humeur dans les domaines de l'entreprise et de la société et auteur d'ouvrages d'humour maçonnique aux éditions Oxus, Détrad et Dervy. Il est, par ailleurs, dessinateur dans le journal de la Grande Loge de France, également directeur de collection d'ouvrages maçonniques. Il est aussi conférencier. Enfin, il interviewe régulièrement en vidéos express - des auteurs maçonniques pour la rubrique Un livre - un auteur du site maçonnique francophone hiram.

 

HUGO PRATT   LA TRAVERSḖE DU LABYRINTHE  - 

Jean Claude Guilbert

Edition de la Renaissance   -  Plon

2006-2015

Voyage initiatique en cinq étapes qui correspondent aux cinq parcours secrets d'un labyrinthe intime, le livre de Jean-Claude Guilbert comble un vide. Car à l'instar de Corto Maltese, son personnage emblématique, Hugo Pratt est un mystère. Son univers -où s'entremêlent sources d'inspiration livresques et destins réels de perdants magnifiques, plongés dans des aventures improbables aux marges de la grande histoire-est si touffu, si codé, que ses nombreux fans ne cessent de s'interroger sur le dessein caché de tant de pistes à peine visibles.

 

Chez Pratt, un épisode en apparence anodin nous entraîne souvent dans un tourbillon de poésie à l'imaginaire si puissant qu'il n'est pas toujours aisé d'en sortir. C'est ainsi que la fascination opère chez cet auteur hors norme de la bande dessinée qui n’a cessé d'agir en démiurge. Ami très proche du grand Hugo, Jean-Claude Guilbert nous convie ici à un périple dont la trame déborde les limites traditionnelles de la biographie. D'une originalité affirmée, libéré des conventions du genre, illustré de nombreux documents iconographiques, le présent ouvrage est à bien des égards le livre définitif consacré à l'un des génies les plus influents de la BD. Mélange de bribes de vie, d'aventures vraiment vécues et d'autres vécues tout aussi intensément mais dans un monde irréel, La traversée du labyrinthe renouvelle le genre biographique pour entrer de plain-pied dans l'évocation littéraire.

 

L’œuvre d’Hugo Pratt apparaît de plus en plus comme une œuvre pertinente dans laquelle Hugo Pratt a laissé bien des pistes pour qui veut s’aventurer sur les sentiers inconnus de l’esprit libre. 

La lecture des B.D., des romans et des films qui en ont été tirés constitue une déambulation labyrinthique dont la seule finalité est le lecteur lui-même, Corto-Maltese de sa propre vie.  Le livre de Jean-Claude Guilbert, ami et compagnon d’aventure de Pratt, constitue à la fois une biographie originale du créateur mystérieux de Corto et un bel hommage à l’ami. Toujours, quand on parle de Pratt ou de Corto, le qualificatif d’initiatique apparaît.

Jean-Claude Guilbert a construit son livre comme un « voyage initiatique en cinq étapes » où l’imaginaire se mêle au réel. Corto Maltese, l’alter ego d’Hugo Pratt, hante bien évidemment les pages de cette biographie riche et amoureuse dans laquelle, le jeu, le mythe, la poésie, l’histoire, la transgression respectueuse, l’élégance, l’amitié, plus que l’amour, s’imposent au premier plan d’une quête qui tantôt s’affirme comme telle, tantôt se nie, pour mieux se préserver.

Comme Corto, Pratt n’a eu de cesse que de défier la mort pour mieux l’apprivoiser et s’en faire une compagne, à la fois fille de joie, muse et initiatrice. Jean-Claude Guilbert rapporte dans ces pages nombre de propos d’Hugo Pratt, extraits de conversations dans lesquelles l’amitié ouvre les portes de la profondeur du cœur, qui placent son œuvre en perspective. Hugo Pratt fut totalement animé par l’esprit indéfectible de la quête. En cela, son personnage, Corto Maltese, tout comme le Don Quichotte de Cervantès, est un passeur. Au lecteur de savoir le suivre. « Je ne m’interroge pas sur Dieu, explique Hugo Pratt, mais sur les hommes. D’où mon intérêt pour les mythes, à travers lesquels les hommes essaient de comprendre, de donner un sens à leur situation dans l’univers. Ma passion pour les mythes sur nos origines traduit sans doute une préoccupation métaphysique, mais qui s’exprime à partir de l’homme. Je ne me pose pas le problème de Dieu, mais de l’homme, et je crois en l’Homme. »

 

« Je suis à la recherche de la vérité, mais je sais que je ne l’atteindrai jamais complètement. Si un jour je pensais y être parvenu, je devrais me dire que ce n’est pas possible, que quelque chose a dû m’échapper et que je dois partir à sa poursuite. Toute personne qui croit détenir la vérité est potentiellement dangereuse – et c’est la raison principale pour laquelle je me méfie de tous ceux qui professent une religion. En ce qui me concerne, je ne croirai jamais avoir atteint la vérité, ni même ma vérité. La vérité est insaisissable, on ne peut qu’espérer s’en approcher. Tel est mon propre dogme. Si j’ai une religion, c’est celle de la recherche, de la recherche qui tend vers la Vérité. » Hugo Pratt avait compris que ce n’est pas l’objet de la quête qui importe mais la quête elle-même qui est son propre objet, sa propre finalité, son propre sens.

 

Hugo Pratt (1927-1995) est considéré comme l’un des plus grands dessinateurs au monde. Ses bandes dessinées, ses œuvres graphiques et ses aquarelles sont exposées dans les plus grands musées, du Grand Palais à la Pinacothèque de Paris, sans compter le Vittoriano à Rome, Ca’ Pesaro à Venise, Santa Maria della Scala à Sienne. Ses histoires sont de la « littérature dessinée », ce terme a été spécialement créé pour définir son œuvre. Il est cité par des auteurs et des artistes tels que Tim Burton, Frank Miller, Woody Allen, Umberto Eco, Paolo Conte. Il a vécu en Italie, en Argentine, en Angleterre, en France et en Suisse et à voyager pratiquement dans tout le reste du monde.

Hugo Pratt est né le 15 juin 1927, à Rimini, mais c’est à Venise qu’il a passé toute son enfance, dans un milieu familial cosmopolite. Son grand-père paternel, Joseph, est d’origine anglaise, son grand-père maternel est un juif marrane et sa grand-mère d’origine turque. C’est dans ce continuel mélange d’ethnies, de croyances et de cultures, que sa mère, Evelina Genero, se passionne d’ésotérisme, de la cabale à la cartomancie, tandis que son père, Rolando, est un homme de son temps. un militaire de carrière qui sera muté en 1936 dans la colonie italienne de l’Abyssinie. Ainsi commence la jeunesse africaine d’Hugo Pratt. Enrôlé par son père dans la police coloniale à 14 ans seulement, il côtoie le monde militaire alors présent en Abyssinie, non seulement l’armée italienne, mais également l’armée anglaise, abyssine et sénégalienne. Le charme exercé par tous ces uniformes, ces armoiries, ces couleurs et ces visages demeurera présent tout au long sa vie et dans son œuvre.

 

Il se lie d’amitié avec les jeunes abyssins de son âge, grâce à qui il apprend la langue locale, parvenant ainsi à s’intégrer dans un milieu qui habituellement restait fermé aux colonisateurs. C’est durant cette période qu’il se passionne pour le roman d’aventure. Il lit avec avidité les livres de James Oliver Curwood, Zane Gray et Kenneth Roberts. Il découvre également les premières bandes dessinées d’aventure américaines. « Terry et les Pirates » de Milton Caniff le passionne particulièrement, à tel point que, depuis sa tendre enfance, il décide de devenir un dessinateur de BD. De retour en Italie en 1943, à la suite de la mort de son père, Hugo Pratt fréquente le collège militaire de Città di Castello et, grâce à sa maîtrise de l’anglais, devient interprète de l’armée alliée en 1944 jusqu’à la fin de la guerre. En 1945, à Venise, Hugo Pratt collabore avec un groupe d’amis à la réalisation de l’As de Pique, une revue de bandes dessinées. C’est à ce moment-là qu’il fait officiellement ses débuts en tant que dessinateur. Grâce à cette revue, le « Groupe de Venise » est contacté par une importante maison d’édition argentine et, en 1949, Hugo Pratt s’installe à Buenos Aires où il vivra environ 13 ans.

 

En Argentine, il rencontre plusieurs dessinateurs tels que Salinas ou les frères Del Castillo, fréquente les endroits où l’on danse le tango, devient ami du jazzman Dizzy Gillespie, apprend l’espagnol et découvre les écrivains latino-américains Octavio Paz, Leopoldo Lugones, Jorge Luis Borges et Roberto Arlt, pour ne citer qu’eux. Sentimentalement, cette période de sa vie est marquée par la présence de trois femmes. La première, Gucky Wogerer, est une Yougoslave qu’il épouse en 1953 à Venise et avec qui il aura deux enfants, Lucas et Marina. Ensuite, Gisela Dester, d’origine allemande, qui devient son assistante et sa partenaire, et enfin Anne Frognier, d’origine belge, qui, jeune fille, l’avait inspiré pour créer le personnage d’ »Ann de la jungle ». De leur union naîtront Silvina et Jonas. En Argentine, Hugo Pratt dessine un grand nombre de BD. Il travaille pour l’éditeur Abril : tout d’abord, il publie la série « Junglemen », dessine, en 1953, le personnage « Sgt. Kirk » pour l’hebdomadaire Misterix, scénarisé par Hector Oesterheld qui fonde sa propre maison d’édition Frontera en 1957 en lançant les revues Hora Cero et Frontera, dans lesquelles Pratt publiera respectivement « Ernie Pike » et « Ticonderoga ». En même temps, Pratt dispense des cours de dessin avec Alberto Breccia à l’Esquela Panamericana de Arte. Parmi leurs élèves figurent Walter Fahrer et José Muñoz. Quand cette école d’art ouvre au Brésil, Pratt séjourne six mois à São Paulo.

 

HUMOUR – HISTOIRES MAÇONNIQUES.

Divers

 

 F.M.

Quelques histoires maçonniques à la Pierre DAC sur l’initiation, l’auvergnat, les deux plumes une brève histoire du temps.
Blagues et histoires entre hommes.

 

C’est le Convent à la Rochelle. Tous les Grands Officiers sont là, suivis du Grand Maître. Puis soudain, un escadron de mouettes survole le cortège en déversant le produit de sa digestion. Le Grand Maître s’inquiète pour sa cérémonie et demande comment s’en débarrasser. Le Grand 1er Surveillant, qui est chasseur, propose que ses Frères de Loge viennent armés pour leur régler leur compte. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Le Grand Second Surveillant qui est un ancien braconnier, propose qu’on les empoisonne discrètement. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Alors le Grand Orateur qui est un vieux maçon, propose une idée surprenante : « Je suggère qu’on invite toutes ces mouettes à une Initiation collective. Dans la foulée, on les passe Compagnons et Maîtres. Ensuite, on les élève dans les Hauts grades… et ainsi, on sera certains de ne plus les revoir ! »

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Un jeune taureau est enfermé dans un champ où se reposent trois génisses et un vieux taureau. Le vieux taureau, chose inhabituelle, porte un kilt et fume la pipe. Le jeune taureau, tout fougueux, pense « chouette, chouette, chouette, ces trois jolies donzelles égarées, elles sont pour moi, hé, hé… ».La première génisse passe devant le jeune taureau, puis file vers le vieux taureau qui immédiatement lui fait honneur. Le jeune taureau reste consterné. Qu’importe, pense-t-il, il en reste deux autres. La seconde génisse passe devant le jeune taureau, le toise, puis file voir le vieux taureau qui, immédiatement lui fait honneur…Le jeune taureau est stupéfait. Il pense qu’il va avoir les faveurs de la troisième génisse. Il se dirige alors vers elle. Celle-ci, comprenant les intentions du jeune taureau, court se réfugier auprès du vieux taureau (qui ne quitte jamais son kilt de surcroît…) qui, immédiatement, lui fait honneur.

- « Ca c’en est trop !» déclare le jeune taureau. « Je veux savoir pourquoi. » Il se dirige alors, furieux vers le vieux taureau accoudé à la barrière de l’enclos, vêtu de son kilt et fumant toujours la pipe.- « Pourquoi ? » demande-t-il, presque au bord du désespoir. Et le vieux taureau, flegmatique, répond :- « Ô jeune taureau, ne sais-tu point qu’ici, seul le Rut Écossais Ancien est Accepté ? »

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Trois estivants qui font connaissance dans un hôtel des Caraïbes se reconnaissent comme franc-maçons. Ils fêtent leur rencontre fraternelle au bar à grands verres de punch. L’un d’eux, allemand, se dit être le Grand-Maître de son Obédience régulière reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Le second, belge, prétend être Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de Belgique. Le troisième, Aixois, se glorifie d’être le Très éclairé et Sublime Grand Dignitaire du Cinquième Ordre du Rite Français pour toute la Maçonnerie Libérale européenne…Le lendemain matin, nos Frères ayant retrouvé leur lucidité, manifestent leurs remords d’avoir cédé à l’ivresse et s’être laissé griser par un prestige qu’ils n’ont pas. L’Allemand s’excuse de n’être que Vénérable de son Atelier munichois, le Belge admet être tout juste au quatrième grade du R:.E:.A:.A:. de sa Loge de Perfection de Bruxelles, le Français, troublé par le repentir de ses deux Frères, se décide à son tour à avouer son mensonge :- « Eh bien, moi aussi je vous ai menti mes Frères. Je ne suis pas d’Aix, mais de Marseille ! »

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Une Sœur de la G:.L:.F:.F:. se dispute avec son époux. Il lui reproche de tout faire toujours rapidement lorsque sa Vénérable Maîtresse lui demande quelque chose, alors qu’à la maison…Le mari ajoute imprudemment :- « Ah, j’aimerais bien être Vénérable Maître ! »- « Moi aussi, j’aimerais bien que tu le sois mon chéri ! »Le mari s’étonne :- « Et pourquoi donc ? »- « Eh bien, parce que dans notre Loge… on en change tous les ans ! »

25 I

I.N.R.I.

Didier CONVARD

Edition GLENAT

 2004

B.D. de la collection « La loge noire » on est chez les Templiers pendant les croisades.

25 J

je dirai tout.

ZAP

 

 2001

BD humoristique sur la F.M. régulière.

 

je suis morte

NEMIRI & MORVAN

Edition Glénât

 2003

B.D. L’étrange histoire d’une petite fille qui porte un lourd secret.

25 L

LA CHAIRE DU ROI SALOMON

 

 

 

Des réflexions humoristiques d’un vénérable sur la sagesse proverbiale du Roi Salomon et de celui qui occupe en loge  sa chaire.

 

LA CONJURATION DES VENGEURSLA VALLÉE DES HOMMES  -   Tome 1  

Joëlle Savey et Cyrille Temon

Edition  Glénat

 2011-2012

Adapté du roman éponyme de Laurent Ducastel et Jacques Viallebesset, cet album de BD  a puisé ses sources dans le roman policier et dans les arcanes de la maçonnerie, suivant en cela le célèbre Da Vinci code.

L’action se passe de nos jours en France, où l’historien et frère Robert Anderson, est tout d’abord le témoin impuissant d’une série d’horribles assassinats qui frappent les dignitaires des grandes obédiences françaises, qu’elles soient mixtes, féminines ou masculines, qu’elles soient petites ou grandes.

 

Le monde maçonnique désigne, au cours d’une réunion secrète, l’historien R. Anderson pour mener une enquête parallèle à celle de la police, car les meurtres présentent un caractère hermétique qui évoque le monde noir de l’occultisme, dont Anderson connaît les arcanes. Il va s’engager une lutte aveugle, en compagnie d’un capitaine de police chargé de l’affaire du coté profane, ce capitaine étant plutôt cartésien, et refusant tout d’abord de rentrer dans le jeu du symbolisme et de la magie.

 

Une première piste semble conduire dans le passé du siècle des lumières qui vit naitre la Franc-maçonnerie. Les scènes macabres s’enchainent, les énigmes et les fausses pistes aussi. Le tarot arrive avec ses arcanes ambigus, ambivalents et troublants. Vont-elles menées aux meurtriers et à leurs motivations ? Rien n’est moins sur, mais pourtant certains indices tarotiques laissés par les meurtriers, donnent des directions

 

LES NOBLES VOYAGEURS  -    Tome 2

 

Suite et fin de cette BD

 

LA DERNIḔRE PROPHḖTIE

Gilles  CHAILLET

Edition GLENAT

 2002

La Loge Noire B.D. Un voyage extraordinaire qui commença chez les romains. A suivre dans une série de plusieurs volumes.

 

la franc-maçonnerie à la belle Époque par la carte postale

Francis cévènes

 L’ORIENT

 2008

Contrairement à une idée répandue, la thématique de l’antimaçonnisme a connu une usure et tourne de plus en plus à vide au début du XXème siècle. Les pitreries d’un Léo Taxil, la républicanisation croissante et profonde des esprits, les contrecoups de l’Affaire Dreyfus elle-même ont contribué à le disqualifier aux yeux du plus grand nombre, et trahissant la grossièreté de sa trame et des arguments avancés par la papauté (dès 1738) ou élaborés, entre autres, par l’abbé Barruel et Monseigneur Ségur au XIXème siècle.

 

En vérité, si l’antimaçonnisme se fait alors plus virulent, toujours autour des mêmes trais simplistes, versant même dans l’outrance et la dénonciation, il sait que la bataille des idées est perdue. En cela aussi 1940 aura été pour certains une « divine surprise ». De courte durée.


Toutefois, il est frappant de constater combien le mordant de cet antimaçonnisme est bien plus efficace dans le dessin les années qui précèdent la Grande Guerre. Et combien il aura ainsi finalement réussi à promouvoir une imagerie durable du judéo-maçon.


Décidément, une bonne caricature, partout et en tous temps, vaut mieux qu’un mauvais pamphlet. Mais il y a une autre raison : n’en déplaise à beaucoup, il y a du talent.
Le style est souvent alerte et le traitement, pour l’époque, moderne, créatif, à défaut d’être subtil. Nous retrouvons donc au gré des événements, déclinés avec une férocité faussement jubilatoire, les mêmes éternels poncifs : la connivence et le complot au plus haut sommet de l’État ; le juif et le maçon semblables, liés et interchangeables ; les diableries démarquées des ennemis de Dieu ; la vénalité et l’affairisme forcenés.

Toujours les symboles de l’anti-France et cette volonté d’apporter dans le secret supposé et les usages rituels cette touche de ridicule censée mettre les rieurs de côté.

Voici un bel ouvrage qui sort de l’ordinaire ; son format est inhabituel (23,5 x 21 de haut), il se présente presque plutôt comme un album à feuilleter que comme un livre, ce qui le rend attrayant, et qui le rapproche de quelques-uns des catalogues des récentes expositions consacrées à la Maçonnerie. C’est en effet une exposition de cartes postales, provenant du Musée de la maçonnerie et de collections particulières. Les reproductions (noir et blanc, couleurs) sont de qualité, même si dans un cas on peut regretter que toute la collection de deux pages ne soit pas facilement utilisable sans loupe.

 

Ce livre donne une idée de la violence des sentiments et attitudes antimaçonniques à la Belle Époque, les esprits étant occupés par l’affaire Dreyfus, le combat pour la laïcité, l’affaire des fiches et de l’antisémitisme permanent de l’époque. Antimaçonnisme et antisémitisme sont les deux faces d’une même opposition aux principes républicains. Toutes les cartes, imprimées dans un but de propagande, ne couvrent ici que la période 1900 – 1915, à l’exception des dernières consacrées à la période de l’occupation nazie.

 

Huit chapitres à thème touchent successivement à des aspects internes et externes de la Maçonnerie. Les deux premiers, internes, Le Temple, L’initiation, montrent les aspects publics et privés des bâtiments (façades / intérieurs), leur mobilier ; (une seule erreur p. 22 dans ce livre, qui donne Philippe-Égalité pour Grand Maître de 1710 à 1793, le de 1771 à 1793.

 

Les cérémonies d’initiation, reconstituées à partir de fausses cérémonies, ont une intention politique évidente. L’aspect externe, public, de la Maçonnerie est traité à propos des thèmes suivants : Les élections, les figures, la séparation (de l’église et de l’état), l’histoire (cartes rattachées à un événement précis : Dreyfus, récupération du mythe de Jeanne d’Arc, les fiches, les Vignerons de 1907…), Vichy et le service des sociétés secrètes et le centre d’action antimaçonnique : là, la propagande a perdu finesse et imagination. Pour la séparation, l’auteur a choisi de présenter des cartes illustrant la position des deux camps. Une caractéristique de toutes ces cartes est l’utilisation systématique de la « casserole », symbole négatif de l’appartenance maçonnique.

 

Les Annexes donnent successivement : un historique de la cartophilie divisé en cinq périodes antimaçonniques de la Belle Époque (ces clés comprennent quelques symboles et Outils, la fameuse « casserole ») ; un rappel du nom des Francs-maçons appartenant aux gouvernements français de 1899 à 1915 ; un petit lexique maçonnique, une bibliographie des cartes postales et des titres se rapportant à la cartophilie. L’index des noms et la table des matières complètent l’ouvrage. Les textes explicatifs qui encadrent les reproductions sont utiles à qui s’intéresse à l’histoire de l’évolution du Grand Orient et de la politique française au début du XXème siècle.

L’ouvrage permet donc à la fois de découvrir un aspect peu connu de la caricature séparé cartes postales. Il est à recommander à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’Ordre en France dans un contexte particulier.

 

la maison winchester

cabanes & delmas

Edition GLENAT

 2004

B.D. Une édition de la loge noire. Il y a des fantômes et des frissons.

 

L’ARGENT-    GUIDE DES CITATIONS

PAUL GUILBERT

EDITION PARDES

 2005

Un millier de citations empruntées à quelques 400 auteurs,- rassemblées sous près de 300 thèmes


Pluie d’argent n’est pas mortelle.

Il faut mépriser l’argent, surtout la petite monnaie.

Si tu veux le fromage, tu achètes le corbeau.

Te fous pas de la gueule des riches, tu sais pas ce qui t’attend !

Y’a pas que l’argent qui fait le bonheur, y’a le bonheur aussi.


Sur les femmes et l’argent :

Sophie Arnould, d’une rivière de diamants qui lui descendait très bas :
« C’est qu’elle retourne vers sa source »

On ne se doute pas de ce qu’il peut tenir dans une main de femme, surtout quand cette main est petite.

Pour réussir – tôt ou tard – avec les femmes, il faut moins d’argent à dépenser que de temps à perdre.

Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.

L’argent, c’est comme les femmes : pour le garder, il faut s’en occuper un peu ou alors….
il va faire le bonheur de quelqu’un d’autre !

Je me demande pourquoi les femmes ont besoin de tant d’argent. En général, elles ne boivent pas, ne jouent pas et….. n’ont pas de femmes.

 

la tentation de satan

ploy & falque

GLÉNAT – LOGE NOIRE

 2005

J’ai veillé autant que j’ai pu, je ne voulais pas qu’il construise la « Machine ».


Maintenant il est trop tard, elle est là… « La Tétractys ».


Le pouvoir insoupçonné des quatre éléments, terre – air – eau – feu réunis… L’inimaginable est mon pire cauchemar. Ce pouvoir est sans doute la seule puissance qui puisse transfigurer le monde.


Pourquoi as-tu fait cela Léonard ? Même ton Dieu ne voulait pas !


BD en plusieurs tomes.

 

la voie des tÉnÈbres

 J.L. le hir

Edition Glénat LOGE NOIRE

 2005

Une BD en plusieurs volumes. L’histoire commence à Londres avec R. KIPLING et se poursuit au Vatican.
Une histoire de dragons.

 

le coup de maillet – tranches de vie maçonnique

stan & gef

Edition STERNA

 2003

Une BD humoristique sur les moments de la vie maçonnique.

 

le dÉcalogue

giroud – behe

Edition GLÉNAT

 2001

Une chasse au trésor en 11 volumes par les loges noires.

 

lA fRANC – maçonnerie  en bd.

PAP

 

 2001

L’histoire d’une certaine maçonnerie qui n’est pas triste.

 

LE GARDIEN DE LA LANCE

FERRY et ERSEL

Edition GLENAT

 2002

La Loge Noire. BD série en plusieurs volumes sur une quête ressemblant à l’arche  perdue.

 

LE LEGS  DE L’ALCHIMISTE

TAWQUERELLE et HUBERT

Edition GLENAT

 2002

La Loge Noire. BD L’ALCHIMIE intéresse toujours de par sa magie et son mystère. Série en plusieurs volumes.

 

le linceul

Laurent bidot

GleNat – Les Loges Noires – B.D

 2002

Le vol du Saint suaire a Turin en 4 tomes. Une B.D. chevaleresque.

 

LE MARIAGE    GUIDE DES CITATIONS

PAUL  GUILBERT

Edition PARDES

 2004

Une préface, disait quelque humoriste, n’a de bon que son emplacement. A la fin d’un livre, qui donc la lirait ?


Voici, avec l’humour qui rime si bien avec l’amour, des citations sur le célibat, la vie à deux…ou plus, sur tous les aspects et les conséquences du mariage, les problèmes qui viennent le troubler parfois, l’agrémenter souvent.


Les hommes ayant davantage écrit sur les femmes- sujet quand même plus attrayant- que les femmes sur les hommes, il est impossible d’échapper aux réflexions tendancieuses. Mais le propre des penseurs n’est il pas de se contredire ?

 

Retournez donc, Mesdames, celles qui vous sont défavorables et vous êtes sures d’obtenir bien souvent des formules tout aussi vraies. Du reste comme en témoigne aussi ce recueil, vous rendez bien aujourd’hui les coups de griffes que vous avez reçus hier.

 

Pour votre divertissement, je n’ai retenu, par sélection drastique de matériaux épars dans des milliers d’ouvrages, que des pensées drôles, piquantes, frappantes, paradoxales,  des textes pas trop méchants, ni trop sentencieux, ni surtout trop éculés, macho parfois, juste assez.

Les textes sont distribués par thèmes et classés par ordre chronologique, avec des renvois permettant de voyager d’un thème à l’autre.


Florilège :
Le premier qui a osé me demander la main de ma fille, j’ai été peut être un peu vif, mais je lui ai donné mon pied au…
Ce sont toujours les femmes qui nous demandent en mariage et jamais l’inverse
Ce que veut réellement celui qui demande la main d’une femme, c’est le reste de son corps
J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin  (G. Brassens)

 

LE LIVRE DU FRANC-MAÇON

Jakin  BD

Edition Dervy

2017

Un livre d’images sur le parcours initiatique maçonnique des grades bleus. 66 images en noir et blanc, fruit du talent de l’auteur de bande dessinée Jakin BD.

 

Le défi était grand. Montrer sans dévoiler, suggérer sans étouffer, illustrer tout en ouvrant les portes sur d’autres aspects de la conscience… C’est un magnifique équilibre que nous offre Jakin BD, entre tradition et créativité, entre méditation et tragédie. L’art est ici non seulement au service de l’initiation mais il est lui-même initiation. Dans une belle préface intitulée La route du soi dans le monde d’après, Jacques Viallebesset introduit avec beaucoup de justesse ce carnet de voyage initiatique imagé :

 

« Se préparer à vivre, de degrés en degrés, de niveau de conscience en niveau de conscience, la seule révolution qui vaille : celle de nos esprits et de nos cœurs, à consentir à nous raconter une autre histoire, à laisser derrière soi nos croyances véhiculées par nos constructions mentales et nos schémas de société, pour devenir les créateurs de notre réalité, telle est l’ambition de la démarche maçonnique.

 

Ce mouvement continu de pénétrante rotation spiralée, émanent à la fois du plus profond de notre être et rayonnant jusqu’aux confins de l’univers, à force de voyages dans nos terres intérieures comme de pérégrinations dans le monde, vise à éclairer notre prison et notre vie d’un arc-en-ciel. Comment alors ne pas être ébloui par la tendre blessure de cette étoile filante autant que flamboyante qui traverse l’obscurité de notre conscience pour y tisser la toile lumineuse de notre vie, dans le fil et la trame de la superposition des états de la conscience. »

 Le dessin met en perspective ce temps spiralaire qui est celui de la mise en opérativité des mythes initiatiques et l’exigence de traversée des temps. Jakin BD dit par l’image le procès abandonnique des « faire » et des « avoir » qui polluent notre inscription dans la dualité pour accéder à l’espace libre, non-duel et infini, de l’être. De l’abandon de nos multiples petits « moi » jusqu’à la plénitude du soi. Du monde profane à la chambre du milieu, là où s’ouvre l’accès à la chambre haute. Mieux que bien des discours et des ouvrages plus ou moins érudits, cet imagier maçonnique enseigne beaucoup et rappelle aussi à l’essentiel.

 

Cette réalisation d’un livre de 66 dessins évoque les étapes de la progression maçonnique, de l’initiation à la maîtrise en passant par le grade de compagnon. Des dessins très forts, intenses même, dans lesquels on sent que le frère a mis ses tripes, et revécu ses cérémonies. Et le traitement monochrome des planches, en niveaux de gris, accroit encore leur dramaturgie. De la belle ouvrage comme l’on dit, tant au niveau artistique qu’à celui du symbolisme et de la spiritualité dont l’auteur a su imprégner ses dessins, page après page.

 

Comme le dit très joliment Jacques Viallebesset dans sa préface intitulée « La route du soi dans le monde d’après », titre qui colle parfaitement à l’œuvre : Et puis un soir on emprunte un chemin pour tenter d’atteindre le pays où l’on n’arrive jamais, mais on ne sait pas encore que ce but ne sera jamais atteint.  Ces images qui nous donnent à voir, à ressentir, à spéculer, ont plusieurs fonctions ; la première est de nous inviter à interpréter, à réfléchir, à chercher le sens, mais ce n’est pas là le plus important ; elles fonctionnent surtout comme des miroirs qui nous renvoient une figure de nous qui n’est pas forcément celle que nous nous faisons de nous, nous renvoyant alors, de nouveau dans le cabinet de « réflexion ». Oui, le poète Jean Cocteau a raison quand il écrit : « Certes, les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant que de renvoyer les images ». Toujours est-il que les images réfléchissent et nous donnent à réfléchir. Pour cela, il convient de se laisser pénétrer par les images que notre frère nous tend ; s’en laisser pénétrer jusqu’à les pénétrer soi-même et ainsi passer de l’autre côté du miroir pour être initié aux mystères de la vie. Pleinement humains.

 

le marteau des sorciḔres

siro & thiberd

GLÉNAT – LOGE NOIRE

 2003

Bande dessinée en plusieurs tomes.

 

le roi du monde

cortegliani

GleNat – Les Loges Noires – B.D.

 2001

Une histoire qui débute au pays du prêtre Jean; plusieurs tomes.

 

les chasseurs de rÊves

FERRY & ARNAUD

Edition GLENAT

 2004

B.D. Plusieurs albums pour cette saga où revue et réalité sont indissociables.

 

LES COLONNES DE SALOMON – HIRAM   -   tome 1

VASSOUX-FACON et PARENT – HELYODE

 Edition Glénat

 1991

SALOMON bâtit son temple et la mort d’Hiram n’est pas loin.

 

 

LES COLONNES  DE  SALOMON    -     L’INTḖGRALE

Harold Vassaux Willy

Edition Joker

2010

BD à connotation maçonnique. Album de 200 pages, une belle aventure

 

Hiram fils d'Isis chargé par le roi Salomon de la construction du temple est mort ! Les coups conjugués de 3 compagnons maçons poussés par l'ignorance, le mensonge et l'ambition ont eu raison de ses efforts pour construire un édifice dont la seule présence devait apporter aux hommes joie, bonheur et allégresse. Mais alors qu'il ne reste plus qu'un chantier livré au désordre, voué à l'abandon, couvert de matériaux épars qui attendent une finale désagrégation certains mystères et certaines légendes subsistent...

 

 Il suffirait d'une étincelle dans les ténèbres pour que les pierres cubiques s'alignent à nouveau sous le niveau du maître afin de créer ce monde harmonieux auquel aspirent tous les hommes de bonne volonté. Celui-ci pourra uniquement se réaliser par l'action combinée de la force, de la sagesse et de la beauté.

 

LES FEMMES DANS LE MONDE DE TINTIN

Renaud Nattiez

Sépia BD

 2018

Curieusement, alors que tout a été dit sur Hergé et Tintin, peu d'analyses ont été consacrées aux femmes dans une oeuvre pourtant universelle. Cela signifie-t-il que cette moitié de l'humanité est si peu présente dans les 24 albums qu'il n'y a rien à en dire ? L'univers du petit reporter serait-il uniquement masculin ? Les héros qui le peuplent seraient-ils machistes au point de ne laisser aucune place à leurs homologues féminins ? Ce livre a pour ambition de combler cette lacune, en s'interrogeant sur cette rareté, et de faire le point sur la pertinence de la critique la plus répandue à l'encontre d'Hergé (en concurrence avec le racisme ! ) : la misogynie du monde de Tintin...

 

L'univers de Tintin est peuplé de personnages pratiquement tous masculins : le capitaine Haddock, le professeur Tournesol, les Dupond(t), le général Alcazar, etc. Lorsqu'on ouvre un Tintin, sur les deuxième et cinquième de couverture, on découvre la galerie de portraits des personnages importants. Il faut finir la BD et tourner la dernière page pour y découvrir les vignettes de portraits de femmes : Bianca Castafiore, Madame Yamilah et les concierges. La seule femme qui vient à l'esprit est d'ailleurs le personnage de la Castafiore. Le fait que les lecteurs s'en souviennent n'est pas dû au fait qu'elle agisse réellement comme agent déterminant dans les albums mais bien plus par son côté exaspérant souligné par Hergé, ce qui montre amplement la misogynie de son oeuvre.

 

Bianca Castafiore est une cantatrice italienne, blonde, d'un certain âge et de forte corpulence. Son gimmick est de chanter à tue-tête et souvent sans raison l'air des bijoux extrait de l'opéra de Faust de Gounod. La traduction française de son patronyme est « Blanche Chaste Fleur » généralement résumé ironiquement en « chaste fleur ». Il s'agit en fait d'une antithèse de son caractère, comme nous allons le voir dans la suite du texte.

C'est souvent de la bouche du capitaine Haddock que l'ironie et le dédain vis-à-vis de Bianca sortent. Et justement, dans les différents albums, Hergé présente comme l'archétype de l' « emmerdeuse » qui arrive toujours au mauvais moment et « étouffe » le personnage de Haddock, ce marin incarnant par définition l'esprit d'aventure et de liberté dans les grands espaces, traditionnellement attaché aux hommes.

Elle témoigne envers Haddock d'une affection envahissante mais empreinte de la « frivolité » que les réactionnaires attribuent aux femmes. Ainsi, elle ne se souvient même jamais de son nom et l'appelle Kosack, Hammock, Kodack... (preuve de sa distraction, elle déforme systématiquement les noms Lampion en « Lampiste » ou « Lanterne », Tournesol en « Tournedos », Nestor en « Norbert »). La Castafiore est un personnage de femme effrayante, dévorante, accaparante qui, dans le contexte particulier du monde asexué de Tintin, apparaît presque comme une « nymphomane », à toujours courir derrière le même homme qu'elle empêche de vivre pleinement. Le lecteur peut alors assimiler facilement le personnage de la Castafiore à celui d'une castratrice qui barre la route à une aventure prometteuse. Le nom de la Castafiore est d'ailleurs assimilé au seul album casanier de Tintin, à savoir Les Bijoux de la Castafiore. Dans cet album, la Castafiore s'installe à Moulinsart comme chez elle et materne littéralement le capitaine Haddock qui ne parvient pas à s'échapper de son emprise. On retrouve bien ici le côté castratrice que nous évoquions auparavant. C'est aussi une femme pragmatique qui désenchante le monde naïf et pur entretenu par les personnages masculins. Elle connaît ainsi les rouages de la presse et ne s'offusque pas de l'annonce fantaisiste de son futur mariage avec le capitaine Haddock car, du fait de son statut de vedette, elle en a l'habitude.

 

La notion de « désenchantement » est essentielle et renvoie à la dimension éminemment catholique de Tintin. Les personnages masculins de Tintin sont purs et peuvent donc accéder au « sacré ». Dans le catholicisme, il est considéré que les femmes ne peuvent procéder aux sacrements car elles ne peuvent agir en la personne du Christ. Dans le catholicisme, les femmes sont écartées du sacré censé unir les hommes à Dieu par l'intermédiaire du Christ. La Castafiore n'a elle rien de sacré. Sa frivolité et son inconsistance, propre au sexe féminin selon une vision réactionnaire, se manifeste par sa peur permanente de perdre ses bijoux. De plus, elle introduit la notion de valeur marchande au château de Moulinsart, propriété aristocratique revenant « légitimement » (même s'il a fallu l'acheter) au capitaine Haddock du fait de sa lignée (cf. notre article sur le personnage de Haddock). Le luxe y est traditionnel et inscrit dans la pierre, sans qu'il y ait besoin de se référer à une valeur marchande considérée du point de vue aristocratique comme « vulgaire ».

 

Elle montre son intérêt pour les marques et la mode dans un monde qui se veut intemporel et qui ne s'intéresse pas à ce genre de « frivolités ». Cette conversation entre la Castafiore et Tintin en donne un excellent aperçu : La Castafiore : « Ce n'est pas que ce collier-ci ait une grande valeur : ce n'est qu'un bijou de fantaisie. Mais il est de Tristan Bior... et Tristan Bior, on dira ce qu'on veut, c'est toujours Tristan Bior ! » et Tintin de répondre, ignorant de ces choses futiles que seules les femmes connaîtraient : « Euh... évidemment ! »  Dès son arrivée au château, la Castafiore débarque avec son inculture de « nouveau riche » dans un monde aristocratique auquel elle n'appartient pas « de droit » : La Castafiore : « Comme ils ont du charme ces vieux meubles !... ce lit à baldaquin... de style... euh... c'est de l'Henri XV, n'est-ce pas ? », Nestor : « Louis XIII, Madame »

 

La Castafiore représente ainsi une critique, caractéristique des fascistes, du monde moderne considéré comme vulgaire et dépourvu de culture, expression d'une dégénérescence d'un monde ancien qu'il faudrait préserver... (Moulinsart est justement conçu comme un lieu « préservé »). Cependant, la Castafiore n’en est pas moins déterminante dans les aventures de Tintin car elle a sauvé la vie du héros éponyme et de Haddock, sans le vouloir, bien sûr, elle n'est pour Hergé qu'une écervelée ne sachant que chanter le même air narcissique : « Ah, je ris de me voir si belle dans ce miroir... ». Dans l'Affaire Tournesol, le sceptre d'Ottokar et Coke en Stock, la Castafiore tient donc le rôle de la sauveuse « passive ».

 

Dans Tintin, aucune femme ne prend part à l'action en elle-même. Au mieux, la femme est une transition, une subtilité rédactionnelle afin que le récit prenne une autre tournure, comme la Castafiore. Les autres femmes sont à ranger dans deux cases : les « à côtés » et les déclencheuses. Mais que ce soient pour l'une ou pour l'autre, leur place se limite aux premières pages de la bande dessinée. Les concierges sont toutes brunes, coiffées d'un chignon, vêtues de couleurs ternes et d'habits sobres, ne sachant jamais grand-chose : madame Pinson (Le Sceptre d'Ottokar et Le Secret de la Licorne), Madame Pirotte (Le sceptre d'Ottokar) et Ernestine (L'Oreille cassée). Dans Les Sept boules de Cristal, deux femmes sont déclencheuses de l'action : Madame Clairemont et Madame Yamilah. Même si ces deux femmes sont différentes l'une de l'autre, elles campent toutes deux des caricatures : la blonde bourgeoise française et l'indienne voyante extra-lucide. Pourtant présentes dès le début de la BD, le lecteur ne les reverra plus après les premières pages.

 

Ce personnage de Madame Yamilah rappelle celui de la diseuse de bonne aventure bohémienne dans Les Bijoux de la Castafiore. En effet, Hergé réserve les superstitions populaires « de bas étage », comme la voyance ou la chiromancie, aux femmes et confie aux hommes la mystique de « grande envergure ». Hormis la fascination pour l'esprit de conquête impérialiste de la Lune (Objectif Lune/On a marché sur la Lune), il est remarquable que Hergé amène délibérément un sujet scientifique vers sur le terrain du mystérieux, de l'irrationnel (Les Sept boules de cristal ou L'Etoile mystérieuse, par exemple). Accédant à une mystique supérieure, contrairement aux femmes engluées dans la superstition, les hommes sont les seuls à dénouer les intrigues (L'Oreille cassée, L'Affaire Tournesol, etc.), à explorer des endroits inviolés (Le Temple du Soleil, Le Trésor de Rackham le Rouge, Tintin au Tibet) ; bref, à détenir la clef de vérités cachées (Vol 714 pour Sydney). 

 

Cette attirance pour les « vérités cachées », marque typique du fascisme, renvoie à la véritable passion éprouvée par Hergé pour la psychanalyse après la guerre, et notamment des ouvrages du psychologue Carl Gustav Jung, très proche du nazisme (c'est d'ailleurs apparemment son ami collaborationniste Robert Poulet qui lui en avait conseillé la lecture). Jung est l'inventeur du concept d'« inconscient collectif », c'est-à-dire dans la lignée de Nietzsche du mépris des masses, « médiocres » et perméables à la manipulation. Les « héros » masculins de Tintin, à commencer par Tintin lui-même, sont donc des élites qui surpassent la manipulation des masses pour découvrir la véritable marche du monde inaccessible aux « communs des mortels ».  

 

Dans Tintin, le Professeur Tournesol est l'incarnation même de la démarche scientifique dans la forme et anti-scientifique dans le fond avec un goût prononcé pour le mysticisme. L'un des attributs les plus caractéristiques du Professeur Tournesol est son pendule, signe de sa foi en la radiesthésie qui ne repose pourtant sur rien d'autre qu'une approche ésotérique totalement antimatérialiste. On s'aperçoit aussi que les peuples non-occidentaux, comme les femmes, sont englobés dans la soumission aux superstitions comme le montre le dénouement du Temple du Soleil. Dans une scène célèbre, Tintin profite ainsi d'une éclipse de soleil pour faire croire aux Incas que le soleil lui obéit. Il s'agit d'un cliché colonialiste éprouvé sur la superstition des « indigènes » face à la toute-puissance du savoir occidental, alors même que les peuples amérindiens étaient très en avance sur le plan des connaissances en astronomie. La misogynie des albums de Tintin recoupe donc la répartition des rôles entre hommes et femmes (entre Occident et peuples « tiers ») dans une logique fasciste. Les superstitions reviennent aux personnages féminins (et aux peuples non occidentaux) tandis que l'aventure mystique des « sur-hommes » appartient exclusivement aux personnages masculins.

 

LES NOCES CHYMIQUES DE JAKIN

Jakin BD

Edition Numérilivre

2017

210 dessins dont une quarantaine d'inédits et une trentaine d'illustrations, réalisées en 2016, redessinées et remis en couleurs. Des dessins postés quasi quotidiennement sur Facebook® afin d'offrir aux frangines et aux frangins un sourire, un moment de réflexion sur ce qui nous motive à rejoindre d'autres cherchants en des lieux discrets et à couverts. Bien que privilégiant la concorde plutôt que la discorde, l'auteur n'hésite pas, de temps en temps, à égratigner nos petits travers avec impertinence. Chacune et chacun projette ce qu'il veut dans les dessins, partage, sur la tribune libre (et pas forcément toujours de bonnes mœurs) qu'est Facebook®, quelques réflexions, quelques traits d'humour et, de temps en temps, une part de ténèbres et de colère.

 

C'est bien le but de ces dessins : qu'ils échappent à leur auteur, au-delà de l'intention qu'il avait souhaité donner au départ. BIO JKN.BD est un auteur de bande dessinée et illustrateur de presse autodidacte. Initié en 1998 à la R:. L:. Thébah n° 347 à l'Orient de Paris (GLDF) il a migré vers d'autres Obédiences, avant de se fixer à la R:.L:. La Marelle n°677 à l'Orient de Tours (GL-AMF). Puisant son inspiration dans des disciplines traditionnelles, la culture populaire, le symbolisme et les rituels maçonniques, il livre quotidiennement des dessins d'humour et/ou de réflexion maçonniques. sur Facebook.

 

Très beau livre de dessins humoristiques sur les défauts, les qualités, les envies et les petites magouilles de nombres de pseudo-maçons – Cela fait rire ou sourire mais c’est un livre agréable à lire ou tout au moins à regarder et à réfléchir sur ces dessins –  Un livre Utile, ludique et bienvenue dans un univers qui perd beaucoup de ses valeurs et devient souvent un grand n’importe quoi, avec des petits gourou qui veulent faire du théâtre ou avoir une cour de personnes en mal de vivre -

 

LES MYSTḔRES DE LA FRANC-MAÇONNERIE RḖVḖLḖS PAR LA CARICATURE (1850-1942)

Eric Van Den Abeele

Lucpire Editions

 2017

Ce livre nous introduit dans le regard et l'univers des caricaturistes de la Belle Epoque et de l'entre-deux-guerres et nous emmène à la découverte des mystères de la franc-maçonnerie. Affiches, cartes postales, dessins de presse...retracent un siècle de représentations iconographiques, maçonniques et antimaçonniques.

 

Tantôt drôles, souvent grinçantes, les caricatures ont parfois franchi toutes les limites quand elles sous entendaient un complot judéo-maçonnique, quand elles dénonçaient un pacte avec le diable ou une collusion avec le monde de l'argent et les institutions politiques, quand elles n'appelaient pas à la dénonciation pure et simple. Préface et dédicace d’Henri Bartholomeeusen, grand-maître du Grand Orient de Belgique de 2005 à 2008, et de Pierre Mollier, directeur de la bibliothèque du Grand Orient de France et conservateur du Musée de la franc-maçonnerie.

 

Longtemps méprisée par les historiens de l’art, peu abordée par les historiens mal à l’aise devant la source iconographique, la caricature a été récemment redécouverte, tout d’abord et en partie, grâce aux historiens français de l’époque moderne et plus singulièrement par ceux du moment révolutionnaire de 1789. La production des années 1780-1800 est à présent assez bien connue, sous l’impulsion des travaux de Michel Vovelle, Annie Duprat ou Claude Langlois entre autres.

En ce qui concerne la production anglaise les conclusions sont à la fois semblables et différentes. Semblable, dans le sens où les historiens de langue anglaise ont longtemps tardé à investir le champ de la satire graphique et s’engagent encore aujourd’hui avec réticence dans l’étude de la caricature en tant que source autonome. Différent, dans la mesure où les historiens de l’art anglo-saxons se sont, quant à eux, libérés des préjugés qui ont marqué, ou marquent encore, leurs collègues français, et se sont attachés à comprendre l’intérêt, la portée, souvent polysémique, l’influence ou l’inspiration, de la caricature.

En outre, pour la période qui nous intéresse, soit la deuxième moitié du dix-huitième siècle, la production anglaise est véritablement à son apogée. Elle possède, en effet, des artistes de grand talent, des marchands avisés, un solide réseau de diffusion et un large public. En fait, elle ressemble, avec trente à quatre-vingts ans d’avance, à la production graphique satirique française du dix-neuvième siècle qui, elle-même, de par son importance et son envergure, a longtemps accaparé l’attention des historiens et des historiens de l’art, rejetant la caricature révolutionnaire dans les hors-textes de l’histoire.


Même si elle fut souvent cantonnée dans un registre illustratif, la production satirique graphique anglaise n’a donc pas véritablement connu les mêmes déboires que sa cousine française et de nombreux ouvrages parus en particulier depuis une trentaine d’années en Angleterre, aux Etats-Unis, en France et en Allemagne notamment, s’attachent à comprendre, apprécier ou analyser le contenu, les formes, les partis pris, les dits et les non- dits de la caricature anglaise contemporaine du moment révolutionnaire français.

 

les fourmis maçonniqueS   -  TOME 1

SAT – JIRI PRAGMAN

Edition MEMOGRAMES

 2007

Passionné de dessin depuis son enfance, dessinateur de presse et auteur du site politiquement incorrect « La République des fourmis », SAT a aussi été initié dans une loge de la grande loge nationale française avant de rejoindre le Grand Orient de France.


Dans son blog « l’Équerre et le compas » (« les fourmis maçonniques ») et maintenant dans ce premier album, il tourne en dérision les petits défauts et les grandes qualités de ses frères. Les frangins ont ici muté en fourmis, ces « insectes sociaux » pour qui le travail est aussi une vertu !


SAT dessine tout haut ce que les maçons pensent tout bas. Son crayon pointe la loge, ses officiers et son fonctionnement, esquisse les expressions maçonniques, retrace le chemin initiatique tandis que le dessinateur s’attarde sur les parvis.

 

LES FOURMIS MAÇONNIQUES.     

TOME  2 

SAT

Edition MEMOGRAMES

2009

2e volet de ces francs-maçons dessinés en fourmis, qui tout en ayant comme les fourmis ce côté travailleur, a en plus tous les défauts et travers de l’homme profane, et si comme le dit si bien notre célèbre La Fontaine « La fourmis n’est pas prêteuse », elle peut, du moins, prêter à rire, et ce second album fourmille d’idées et de dessins humoristiques qui en est une excellente démonstration.

 

Si en loge nous devons observer une grande rigueur et discipline, car espace-temps-sacré oblige, sur les parvis, à l’agape et à l’extérieur doit régner la joie et le rire, qui sont d’ailleurs de grands remèdes pour notre équilibre.

 

Le franc-maçon doit pouvoir rire de tout et surtout de lui-même, glace sans tain, qui nous découvre notre intériorité et nous indique, si on sait le voir, le niveau de notre égo et le travail à accomplir pour accéder à d’autres  égaux.

 

LES FRANCS-MAÇONS SONT CE QU’ILS SONT - Galerie de portraits imaginaires, impertinente et acidulée

Pierre Audureau 

Edition Maison de Vie 

 2014 

La Franc-maçonnerie possède sa part de lumière et sa part d’ombre, comme toute organisation humaine. Cet opuscule impertinent relève certains travers bien connus des initiés, de tous les temps et de tous les horizons maçonniques.

 

Cette satire amicale devrait servir de miroir à ceux qui suivent leur chemin de façon chaotique, puisse t-elle les interpeller et les faire progresser.

Ce livre s’adresse aussi à la grande majorité de touts les sœurs et de tous les frères qui font ce qu’ils peuvent, comme ils peuvent, pour devenir meilleurs. Ils trouveront dans ces pages l’occasion de rire des caractères qu’ils sont susceptibles de rencontrer dans leur propre loge, et, mieux encore, de rire d’eux-mêmes, une marque de sagesse et surtout d’humilité.

Le profane, qui souhaite pénétrer l’esprit maçonnique, s’apercevra que les initiés, malgré le caractère sérieux de leur démarche, savent sourire et parler en toute liberté de leurs propres dérives. Rappelons à cette occasion, que le franc-maçon se définit comme « un homme libre et de bonnes mœurs, dans une loge libre ».

Au sommaire de cet ouvrage :

Jacquou le croquant - François Rigidus - Rastignac chez les frères - Salut l’artiste - Morphée au travail - Les foudres du Stromboli - Calculi - Une résistible ascension - Une initiation hasardeuse - Grandgousier - L’enchanteur désenchanté - Thoth, maître du savoir - Oswald Lermétic - Caesar honoris - Poésie courtisane - le savoir détourné - Crésus en loge - Gulliver chez le Grand Mamamouchi -

 

les miroirs du temps

delmas & wininger

LES LOGES NOIRES – GLENAT

 2003

B.D. Énigmes et intrigues entre les catacombes parisiennes et le cimetière du Père-Lachaise.

 

le sourire sous le tablier – libre & de bonne humeur

Alain mothu

Edition DERVY

 2008

Nombreux sont les hommes d’esprit qui ont été membres de la Franc-maçonnerie.


Depuis le siècle des Lumières, en commençant par Voltaire, jusqu’aux humoristes contemporains, en Europe continentale comme chez nos voisins anglo-saxons, Alain Mothu nous fait rencontrer une cinquantaine d’initiés pleins d’esprit, démontrant que, si le Franc-maçon est « libre et de bonnes mœurs », rien ne lui interdit d’être également de bonne humeur !

 

 côté des incontournables de l’humour comme Oscar Wilde, Mark Twain, Pierre Dac ou Léo Campion, figurent bien des noms inattendus, occasions de faire quelques souriantes découvertes.


Au travers d’un florilège de leurs bons mots, mais aussi l’évocation de leur existence et de leur parcours maçonnique (parfois tout aussi réjouissants), l’auteur fait apparaître une « autre histoire » de la Franc-maçonnerie, et montre que non seulement l’humour n’est pas antinomique avec une certaine démarche initiatique, mais qu’il peut aussi constituer une voie d’accès à la spiritualité.


Solidement documenté et généreusement illustré, cet ouvrage s’adresse aussi bien au Franc-maçon, parmi les plus illustres, qui ont su manier l’esprit et l’humour, consacrant parfois une part de leur vie à faire sourire ou même rire aux éclats leurs semblables reconnaissants.

Écrivains, poètes, comédiens, chansonniers, dessinateurs, journalistes, musiciens, enfants de la balle, hommes politiques, le lecteur retrouvera avec plaisir dans ces pages un florilège de leurs bons mots, de préférence les moins connus, ainsi que l’évocation de leur existence et de leur parcours maçonnique, parfois tout aussi réjouissants.

Aphorismes en finesse ou mots d’esprit étincelants, réparties foudroyantes, anecdotes savoureuses, maximes pleines de sagesse ou ironie corrosive, embarquons pour un voyage de trois siècles dans le temps et l’espace qui démontre, s’il en était besoin, que l’humour partage avec la Franc-maçonnerie le privilège d’être universel.

Florilèges de pensées humoristiques :


Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings.
On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char.
Un bon politicien est celui qui est capable de prédire l’avenir et qui, par la suite, est également capable d’expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il l’avait prédit.
Un conciliateur, c’est quelqu’un qui nourrit un crocodile, en espérant qu’il sera le dernier à être mangé.
Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout çà aux frais du contribuable.
Le cheval est dangereux devant, dangereux derrière, et inconfortable au milieu.
Comité : un groupe de personnes incapables de faire quoi que ce soit par elles-mêmes, qui décident collectivement que rien ne peut être fait.
Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur était arrivé.


Certaines pensées de Léo Campion sont dignes d’un authentique humoriste :
Le chauffeur est, de loin, la partie la plus dangereuse de l’automobile.
Dans parlement, il y a parle et ment.
On fait toujours plaisir en allant voir un ami. Si ce n’est pas en arrivant, c’est en partant.
Le plus court chemin d’un bar à un autre, c’est le zigzag.
Vivons bien, on ne vit qu’une fois. Et si on vivait plusieurs fois, ce serait tout aussi valable.
La minorité a ceci de supérieur à la majorité qu’elle comprend un nombre inférieur d’imbéciles.
Celui qui espérait ne jamais devenir obsédé sexuel honoraire a réservé aux femmes une généreuse par de ses réflexions :
Il vaut mieux être cocu que ministre. Ça dure plus longtemps, et on n’est pas forcé d’assister aux séances.
Les fleuves et les femmes connaissent des débordements. Les premiers en sortant de leur lit. Les secondes en y entrant.
Les jolies femmes et les visons pratiquent les mêmes exercices pour avoir de petits visons.
Dans tous les partis, plus un homme a d’esprit, moins il est de son parti. (Sauf, bien sûr, le Parti d’en Rire de Pierre Dac).

Chansonnier célèbre de l’après-guerre, Pierre-Jean Vaillard était connu pour ses réflexions acides, qu’il réunit en plusieurs volumes :
S’il y a tant d’accident sur les routes, c’est que nous avons des voitures de demain conduites par des hommes d’aujourd’hui sur des routes d’hier.
Un bienfait n’est jamais perdu. C’est peut-être pour ça qu’on n’en trouve jamais.
Méfiez-vous de ceux dont on dit qu’ils ont le cœur sur la main. Demandez-vous ce qu’ils peuvent bien avoir à l’emplacement du cœur.

Étant donné que les jupes raccourcissent et que les décolletés deviennent de plus en plus profonds, il n’y a qu’à attendre qu’ils se rejoignent.
Il y a des fillettes de quatorze ans qui devraient être condamnées pour détournement de majeur.
Je sais maintenant pourquoi les Anglais préfèrent le thé : je viens de goûter leur café.
Nous vivons une époque où les gens dont on dit qu’ils sortent de l’ordinaire ont plutôt l’air d’y entrer.
Il y a des femmes dont on ne supporte ni la présence ni l’absence…

 

les passants du clair de lune

mosdi & paturaud

Les Loges Noires – Glénât

 2003

Plusieurs tomes pour cette BD dont l’action se situe entre la Grèce et Venise.

 

LES PORTES DE SHAMBALLAH

Axel Mazuer, Cyril Romano et Pierre Taranzano

Editions CLAIR DE LUNE

2007 – 2010 -2016

Les portes de Shamballah, voila une série de B.D. en plusieurs volumes qui mélangent le thriller, l’ésotérisme, l’occultisme, la Science-fiction et le paranormal. Les Editions Clair de Lune ont à ce jour sorti 4 tomes :

 

L’Aube dorée (2007)

L’Ordo templi orientis (2008)

Les Illuminati (2010)

Le Dragon vert (2016)

 

Cette série sort sous la triple signature d’Axel Mazuer, auteur d’un mémoire de maîtrise sur les phénomènes paranormaux, de Cyril Romano, féru de culture tibétaine et des arts d’Asie, et de Pierre Taranzano, qui associe son intérêt pour le paranormal et la Science Fiction avec des talents de dessinateur.

 

En dehors d’un superbe graphisme et d’un scénario bien ficelé, ces albums témoignent d’une vraie recherche documentaire, bien plus grande que pourrait le laisser penser les intrigues imaginaires, autour des « Supérieurs inconnus » et de l’Agartha.

 

Londres, Le Caire, la Chine sont ainsi le théâtre des aventures de Malcolm Mackenzie, un espion du MI 5 féru d’occultisme qui agit sous couverture. Si Mackenzie est un personnage imaginaire (à moitié seulement, car en réalité il y a bien eu un Mackenzie dans les cercles d’occultisme de l’époque victorienne), les personnages historiques qu’il côtoie dans les trois premiers albums,  sont mis en scène avec un grand sens du réalisme, jusque dans les costumes et les paysages. Même les idéogrammes chinois ont un sens. Au fil des intrigues, surgissent ainsi : Liddell Mathers ; William Butler Yeats, Aleister Crowley, Maud Gonne, Florence Farr, au sein de la Golden Dawn de Mathers, puis de l’O.T.O. de Crowley.

 

Des expériences magiques ou psychiques sont empruntées au traité méthodique de magie pratique de Papus et surtout à l’essai autobiographique de Yeats « Le Frémissement du voile 1922 ». Les auteurs ne cachent pas leur admiration pour « Le matin des magiciens » de Pauwels et Bergier, ainsi que pour les thèmes de l’œuvre de Serge Hutin et de Jimmy Guieu.

 

Quatre  albums qui vont enchanter les amateurs de B.D. autant que ceux d’histoires secrètes et d’occultisme, les Supérieurs Inconnus continuent leur voyage

 

les trois imposteurs

lemoine & woehrel

LOGE NOIRE GLENAT

 2005

Plusieurs tomes pour cette B.D.

Europe, début du XVIIème siècle. Tandis que flambent les bûchers de l’Inquisition, le Saint-Siège s’inquiète des agissements d’une secte d’hérétiques menaçant l’avenir de l’Église : le Serpent. C’est dans l’Espagne du Siècle d’Or, première puissance du monde chrétien, que sera lancée la traque du Serpent, sur la piste de son agent le plus dangereux, mystérieusement chargé « d’exhumer les trois imposteurs ». Don Carlos, émérite soldat de la Couronne de Castille, fine lame, et homme à la foi perturbée, se fera l’instrument de cette chasse, tout en cherchant à venger la mort de sa sœur.

 

 Son chemin, parsemé d’embûches et de sombres énigmes, croisera celui de l’homme que l’Espagne considère déjà comme sa légende la plus noire, le séducteur aux mille maîtresses, le débauché soupçonné d’avoir pactisé avec le Diable : Don Juan lui-même.

  

L’ÉTERNEL  APPRENTI

JISSEY

ÉDITION  DETRAD

 2009

Les Francs-Maçons ont-ils toujours le sens de l’humour ? Rien n’est moins certain mais Jissey, quant à lui a le sens de la dérision : C’est le commencement de la sagesse.

 

Lorsque les frères ont parcouru les premiers grades, l’envie ne les quitte plus, parfois, d’aller voir au-delà, si le ciel est toujours bleu, ou s’il change de couleur. Une crise de mysticisme et une ambition nouvelle s’empare dès lors de leur esprit: atteindre la perfection.

 

Une calamité pour le maçon qui coulait jusque là des jours tranquilles : une bénédiction pour l’humoriste qui peut affuter ses crayons.

 

Dès lors qu’il en repère les premiers signes, le V.M, ou le président de hauts grades (dite loge de perfection) devrait s’écrier : Méfier vous mes frères, la loge vient d’entrer dans une turbulence initiatique : attachez vos tabliers et redressez votre tablette. A ce jeu là on se prend vite pour un grand initié et, après « l’exaltation », c’est le saut de l’ange et le trou noir. Certains n’en sont jamais revenus…

 

Au hasard de ses vignettes qui n’ont pas l’air d’y toucher, Jissey fait mouche plus d’une fois et décoche ses traits fraternels au cœur de nos petits ou grands travers maçonniques et initiatiques. La leçon n’est jamais rude car elle est toujours bienveillante. Mais cette bienveillance ne doit pas nous tromper : Jissey appuie souvent là où ça fait mal, et cela pour notre plus grand bien….

 

Près de 200 vignettes humoristiques couleurs sur les comportements des frères.

 

DES AGAPES EXPLOSIVES 

 Pierre  Pelle le Croisa

Edition   Numérilivre

 2014

Un client est attablé dans une salle de restaurant. Il entend beaucoup de bruit derrière la cloison. Une loge s'est réunie pour des agapes. Profane, il l'ignore. Il interprète à sa façon les propos qui lui parviennent, imaginant un scénario où les quiproquos et les scènes comiques s'enchaînent à un rythme effréné. Les Frères ressortent du banquet, passablement éméchés. L'un d'entre eux s'est blessé en brisant son verre. Tournant de l'œil, il traverse la salle du restaurant porté par quatre acolytes. Atterré par ce vacarme qu'il assimile à un féroce combat entre deux partis, le client paye son écot et s'enfuit à toutes jambes...

 

Ce petit livret humoristique, illustré de dessins cocasses, a une seule ambition : instruire en amusant. En clin d'œil, il détourne le langage maçonnique pour traiter les agapes avec facétie et en colorer toute la fraternité.

 

ESPRIT MAÇONNIQUE ES-TU LA ?   --

 Jissey

Edition Dervy

 2014

L'éditeur de cet ouvrage - qui craint de recevoir des pierres voudrait que l'auteur précise qu'aucune référence à aucune obédience maçonnique n'est faite dans ce livre. Eh bien oui, rien de ce qui est écrit ici n'est vrai.

Sauf, bien entendu tout ce qui est si énorme que tout le monde pensera que cela est inventé. Ce livre est un rêve d'auteur. Écrit en gros caractères avec 50% d'illustrations, il doit pouvoir être lu en «20 minutes».


Comme le confie l'auteur : «Écrire un livre d'humour maçonnique n'est rien. II suffit de mettre un tablier, de s'asseoir devant un ordinateur avec un verre et une énorme bouteille de whisky écossais. Le plus dur reste cependant le changement des cartouches d'imprimante qui coûtent une fortune au regard des dérisoires droits d'auteur versés par le monde de l'édition en temps de crise.»

 

Nombreux sont les hommes d'esprit qui ont été membres de la franc-maçonnerie.

 

Depuis le siècle des Lumières, en commençant par Voltaire, jusqu'aux humoristes contemporains, en Europe continentale comme chez nos voisins anglo-saxons, Au travers d'un florilège de leurs bons mots, mais aussi l'évocation des tenues et des comportement de chacun et de leur parcours maçonnique (parfois tout aussi réjouissants), l'auteur fait apparaître une "autre histoire" de la franc-maçonnerie, et montre que non seulement l'humour n'est pas antinomique avec une certaine démarche initiatique, mais qu'il peut aussi constituer une voie d'accès à la spiritualité. 

 

l’Éternel – le saint

Laurent bidot

GLENAT – LES LOGES NOIRES

2008

Thomas Landon, historien pas comme les autres, est chargé par le Vatican d’enquêter sur les candidats à la canonisation. Un travail ardu mais passionnant, qui lui fait dans un premiers temps négliger la troublante proposition d’un éditeur : travailler avec un romancier ésotérique hostile au Saint-Siège sur la vie d’un saint méconnu et contesté, Saint Scutaire, dont on dit qu’il serait immortel… mais la curiosité est un terrible aiguillon, qui va vite pousser Thomas à mener son enquête sur les chemins poussiéreux de l’Histoire. À moins que la vérité ne se trouve tout simplement au coin de la rue, ici, au XXIème siècle…

Dans la collection des Loges Noires, cette histoire en plusieurs tomes, incorpore la Franc-Maçonnerie et autres sociétés secrètes.

 

le triangle secret

Didier convard

Edition GLÉNAT

 2000

Saga en 7 volumes avec Jésus, les templiers et des organisations secrètes comme la Franc-maçonnerie.

 

le troisiÈme testament

dorison & alice

Edition GLÉNAT

 1997

4 volumes pour cette bande dessinée qui raconte les testaments canoniques sous forme de chasse au trésor.

 

lE VḖnḖrable ET LE PHILOSOPHE

 Jacques Demorgon

 Edition Detrad

 2008

Un Vénérable et un Philosophe se rencontrent. L’ « initié » et le « profane » disputent en amitié. Ils s’interrogent sans concession sur les mythes fondateurs de l’Ordre, sur la laïcité aux prises avec le religieux et, peut-être aujourd’hui, avec le politique, l’économique, le médiatique.


Ils réfléchissent sur l’histoire maçonnique elle-même et sur les différents symboles dont usent les triponctués. Ils constatent que la franc-maçonnerie naît à l’aube du siècle des Lumières, avec le développement de l’information et du politique, conduisant à une laïcisation du religieux. Au XXe siècle, le règne du politique s’installe mais aussi se pervertit et même se fanatise, entraînant l’Humanité dans deux grandes guerres aux extrêmes violences. Après ce choc tragique, défiant tout humanisme, l’économie prétend s’installer mondialement, réduisant les identités nationales. La Franc-maçonnerie est ainsi soumise à deux nouveaux défis qui contredisent ses valeurs : croissance des inégalités, crise de l’écologie planétaire. Les Maçons ont-ils pleinement conscience de l’ensemble des enjeux ? Ont-ils la volonté et les moyens d’y faire face ?


Récusant langue de bois et angélisme, y compris maçonniques, le Vénérable et le Philosophe s’entretiennent sur le nécessaire renouvellement de l’action et de la pensée humaines. Ils soulignent la nécessité de s’ouvrir à la pensée antagoniste, seule capable d’analyser, au coeur des sociétés différentes, le règne actuel de l’économisme et de conjurer « les identités meurtrières ».

Sommaire
Introduction de Jean Moreau : Introduction à un dialogue Introduction de Jacques Demorgon : L’Aventure humaine et la diversité maçonnique  Entre religion, politique, économie et information


Première journée : Des origines maçonniques, historiques et mythiques


Deuxième journée : Religion, politique, économie, information : une laïcité aux prises


Troisième journée : Une Histoire construite ?


Quatrième journée : Symboles identitaires et symboles antagonistes


Cinquième journée : L’Autre, avec ou sans humanisme


Sixième journée : Activités et institutions, jouer, déjouer les oppositions


Septième journée : Demain : Homo sapiens ou demens.

 

l’expert

giroud & brada

Les Loges Noires – Glénât

 2003

B.D. Plusieurs tomes pour ce polar en bandes dessinées.

 

LES CAHIERS DE VACANCE DU FRANC-MAÇON

Jiho et Jacques Viallebesset

Edition Dervy

 2016

Si ces trois cahiers de vacances, respectueux des « programmes officiels » d’Apprenti, à partir de 3 ans, Compagnon, à partir de 5 ans et Maître, à partir de 7 ans, ont un tel succès, c’est qu’ils associent sérieux et humour. L’élève studieux soucieux de réviser ou le cancre surtout désireux de continuer à en faire le moins possible sauront apprécier ces cahiers.

Les 90 exercices proposés sont variés et couvrent tous les domaines de la Franc-maçonnerie, mythes, histoire, symbolisme, rituels…

 

Les réponses se trouvent en fin de cahier et permettent de voir où nous en sommes de nos connaissances et d’en acquérir de nouvelles. Après avoir compté le nombre de points obtenus, vous pourrez suivre les suggestions des auteurs. Exemple, pour le cahier de vacances du grade de Maître :

 

« Si tu obtiens moins de 23 réponses justes, c’est que tu es plus attiré par la convivialité qui règne aux agapes que par l’étude. Pourtant les deux ne sont pas incompatibles. Tu peux réviser les degrés d’apprenti et de compagnon…

Si tu obtiens entre 24 et 45 réponses justes, c’est que tu n’as pas encore intégré le fait que, les francs-maçons étant assez pervers, c’est au moment où ils te disent que tu es maître, qu’il conviendrait que tu prennes conscience que tu ne l’es pas encore.

 

Si tu obtiens entre 46 et 67 réponses justes, c’est que tu es mûr pour devenir surveillant de ta loge. Cela te permettra d’approfondir les quelques notions qui t’ont échappé et ainsi d’assurer une transmission minimale pour que la chaîne d’union qui nous vient du passé et tend vers l’avenir ne soit pas rompue.

 

Si tu obtiens entre 68 et 90 réponses justes, une très grave question se pose à toi. Choisis-tu la voie exotérique qui te mènera, au moins, à devenir un « dignitaire » de ton obédience, ou la voie ésotérique, en entrant dans les hauts-grades, pour connaître la fin de l’histoire, après l’assassinat de notre maître Hiram ? »

 

Les très nombreux dessins de Jiho, décalés, hilarants, font écho aux questions, qui ne manquent pas d’humour elles-mêmes.

 

l’os à moelle

Pierre dac

Edition OMNIBUS

 2008

Le 13 mai 1938, L’Os à moelle fait son apparition dans les kiosques et reçoit immédiatement un accueil triomphal. L’esprit loufoque créé par Pierre DAC a trouvé avec ce journal une tribune à sa mesure. Jusqu’en juin 1940, tous les vendredis, Pierre DAC et ses complices commentent l’actualité, publient des recettes absurdes, des petites annonces délirantes, des entretiens farfelus, ou des grands reportages saugrenus – même s’ils évoquent en filigrane les préoccupations de tous face à la guerre qui s’annonce. Cette anthologie regroupe les meilleurs articles de ce journal mythique, fondateur d’un humour fait de non-sens et de contre-pieds extravagants. Qui a osé, dans son édition du vendredi 25 août 1939, publier "Le coin de l'érudit" et l'intituler "L'étrange et incompréhensible célébrité de Lycophron" ? Lycophron naquit au 2e siècle avant J.-C. à Chalcis, en Eubée (Grèce). Et sa célébrité provient de l'obscurité de son style, assure le chroniqueur Pierre Dac.

 

Pierre Dac ? Le chansonnier, l'humoriste ? En effet, c'est bel et bien de lui que j'entends parler ici. Né André Isaac, l'homme qui a pris le nom de scène de Pierre Dac est l'auteur du texte sur Lycophron dans la rubrique "Le coin de l'érudit" en ce vendredi 25 août 1939, dans le journal satirique L'Os à Moelle, proclamé l'organe officiel des loufoques. Dégoiser sur Lycophron, un poète hellénistique auteur d'Alexandra, poème fort singulier d'après Pierre Dac, à la fin du mois d'août 1939, il fallait oser ! L'Os à Moelle, le canard satirique de la rue de Dunkerque - étrange ironie de l'histoire: la rue de Dunkerque... - a existé. C'est entre autres pour cela que j'aime L'Os à Moelle: alors que le pacte de non-agression entre le 3e Reich et l'Union Soviétique a été signé l'avant-veille (23 août 1939) et que sur la Pologne plane une menace de guerre de plus en plus précise, ce journal a le cran de déblatérer sur Lycophron ! A contre-pied jusqu'au bout.

Le courage des "moelleux" pas moelleux de ton revêt un caractère édifiant, en cette époque où, sur le papier comme sur la Toile, l'économiste hétérodoxe Jacques Sapir prédit en Europe une crise politique majeure comparable à ce qui s'est passé pendant les années 1930, rien que ça ! Sapir voit même un risque de guerre civile en Grèce, la patrie de Lycophron, pardon du peu (la Grèce a déjà, d'ailleurs, connu la guerre civile, de 1944 à 1949).

Et dans ces années dix du vingt-et-unième siècle, imagine-t-on créer une rubrique baptisée "Le coin de l'érudit" ? Absolument pas. "Le public ne suivrait pas, le public ne comprendrait pas"... répondrait-on dans un journal.

Autant le faire, alors, sur un blog, le blog comme exutoire. Le coin de l'érudit ! Ils étaient des provocateurs de première, les loufoques de la rue de Dunkerque. Plaider pour le droit au rire en 1939, mettre en avant l'humour tandis que s'amoncelaient les nuages noirs, ils ont été de vrais frondeurs.

 

Pour mémoire, L'Os à Moelle est paru pour la première fois le vendredi treize mai 1938, une date parfaite pour lancer un journal satirique (Vigousse, "le petit satirique romand", sort par ailleurs les vendredis). La rédaction de la rue de Dunkerque ne le connaît pas, cet écrivain, mais fin mai 1938, Odon von Horváth (Jeunesse sans Dieu, Un enfant de notre temps) se réfugie à Paris, deux mois après l'annexion de l'Autriche par Hitler, et le 1er juin 1938, une tempête arrache un arbre, le fait tomber sur la tête de von Horváth qui est tué sur le coup devant le Théâtre Marigny. Quant au dernier numéro de cet hebdomadaire promu organe officiel de la SDL, une Société des Loufoques pourvue d'un sigle rappelant facilement la Société des Nations célèbre pour son impuissance (et déjà égratignée par Hergé dans Le Lotus bleu) il sortira le vendredi 7 juin 1940. Du moins la "der des der" du premier Os. Le vendredi suivant, le 14 juin 1940, la chanson ne sera plus tout à fait identique et tiendra davantage du Horst Wessel Lied que de Parlez-moi d'amour: les troupes du Troisième Reich ont fait ce jour-là leur entrée dans la capitale française. Paris outragé. Paris occupé. Paris où le rescapé de la rage, Joseph Meister, sauvé autrefois - chance du siècle - par Louis Pasteur, se donne la mort, par honte, par tristesse et par dépit, en ce même 14 juin de l'an quarante de ce sanglant vingtième siècle.

Pour l'anecdote, le numéro du 7 juin 1940 paraîtra en l'absence de son rédacteur en chef André Isaac (Pierre Dac) parti se réfugier loin de la Ville Lumière: il figurait, dit-on, sur une liste noire (ou brune) nazie de personnalités hostiles à capturer en priorité. Il faut reconnaître (et se réjouir de ce fait) que Pierre Dac s'en est pris maintes fois au maître de Berlin, à l'organisateur de l'Anschluss, au conquérant de la ceinture bohémienne des Sudètes, à l'auteur d'un manifeste intitulé Mon combat (Mein Kampf, en allemand). D'où la fuite du citoyen Pierre Dac. Le dernier numéro de L'Os à Moelle confectionné avec son concours sortit donc non le 7 juin mais la semaine précédente, le 31 mai 1940. En ce dernier jour d'un mois de mai pas joli du tout ("C'est le mai, mois de mai, c'est le joli mois de mai", chantera la Pucelle de Jeanne au Bûcher d'Arthur Honegger - mais c'est la France qui ce 31 mai là tient le rôle de Jeanne, celle qui sera faite prisonnière à Compiègne) voilà déjà près de trois semaines que les tankistes de Heinz Guderian ont percé à travers la forêt des Ardennes. Coup de griffe d'un Guderian qui, lors de l'autre guerre, la précédente (la "der des der", comme on disait) avait, cruelle facétie de l'histoire militaire du 20e siècle, servi dans l'armée impériale allemande... précisément dans le secteur stratégique des Ardennes, qu'il avait eu largement le temps de bien explorer, de bien (re)connaître. Dans cette débâcle prend fin l'aventure de L'Os à Moelle, ce canard ébouriffé qui avait tout de même survécu à la déclaration de guerre et à la mobilisation générale de septembre 1939. (A l'image, Danzig, autrefois, de nos jours Gdansk en Pologne, "Gdunsk" en parler régional slave kachoube)

Pour tout ce qui est contre - contre tout ce qui est pour; telle aura été la devise de l'organe officiel des loufoques lancé par une escouade de facétieux: l'acteur Fernand Rauzena (Ferdinand Nazereau) Pierre Dac, un jeune rédacteur de "petites annonces" délirantes nommé Francis Blanche, les dessinateurs Moisan, Jean Effel... Je suis de ceux qui estiment qu'il vaut la peine de se souvenir de ces deux ans presque tous ronds de L'Os à Moelle. Parce qu'il y a de l'humour et du civisme, de la dérision et de la démocratie là-dedans. De la batoille (helvétisme signifiant bavardage) de la discussion en une France gouvernée par des décrets lois et privée de véritables débats à l'Assemblée Nationale depuis l'éviction du Front Populaire, depuis qu'Edouard Daladier a mis en branle le pilotage de la patrie des Droits de l'Homme et du Citoyen à l'aide de ces décrets-lois. Les moelleux ne manquent pas une occasion d'ironiser sur les fameux décrets-lois, imaginant même un décret-loi sur les décrets-lois, ou encore assurant que parti en vacances à la mer, Edouard Daladier a confectionné sur la plage de petits décrets-lois en sable ! De surcroît, après l'invasion de la désormais feue Tchécoslovaquie par les nazis en mars 1939, Daladier dispose des pleins pouvoirs. La démocratie a donc pas mal rétréci au lavage: "faites noircir votre linge au lieu de le faire blanchir, il ne salira plus", recommandent les moelleux dans un pseudo-conseil à la ménagère alors que l'Europe brunit son linge politique à toute vitesse. Ainsi, au début de l'été 1940, quand le vieux maréchal Philippe Pétain interrompra la démocratie, celle-ci avait déjà subi pas mal de mutilations depuis 1938. Il n'y avait plus grand-chose à liquider de la Troisième République, dans les travées de Vichy, lors de la cession des pleins pouvoirs au natif de Cauchy-à-la-Tour.

De surcroît, j'en rajoute une couche, parce que nous ne sommes apparemment plus très éloignés des vicissitudes politiques caractéristiques des années trente (1930) et je ne crois pas que Sapir soit le seul à le déclarer en ce moment. Comparaison n'est pas prédiction, une hypothèse n'est pas un fait avéré, Cassandre était une prophétesse qu'on n'écoutait jamais, certes, mais enfin, je ne parviens pas à enfiler les sabots de Hollande (François), l'auteur de la formule "Le plus dur de la crise est derrière nous". "Monsieur a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour", lancera un Pierre Dac d'après-guerre en 1957 dans son sketch du Sâr Rabindranath Duval. Que ce soit François Hollande ou un autre qui profère ces mots, peu importe. Je n'aurais pas cru un Sarkozy (Nicolas) annonçant la même chose non plus. Donc la couleur politique n'explique pas tout. "La Bourse de New York semble avoir atteint une sorte de haut plateau permanent", écrivait un journal d'outre-Atlantique début octobre 1929, juste avant le krach géant de Wall Street.

25 M

maçonniquement incorrect – la FRANC-MAÇONNERIE en dÉlire

KABE

Edition Detrad

 2002

Très bons dessins en couleur sur des réflexions et des comportements en Franc-maçonnerie.

25 N

ni lire, ni Ḗcrire – spḖculations d’un apprenti franc-maçon

jissey

Edition Oxus

 2005

Un petit livre de B.D. humoristique sur les Francs-maçons et leurs défauts.

25 P

paroles d’anges

carrasco & tripp

GLÉNAT – LOGE NOIRE 

 2005

Nous sommes tous confrontés dès l’enfance aux troubles issus des rapports humains, familiaux ou amicaux, affectifs et sentimentaux, des rapports amoureux.

 

 Naturellement, la nature des problèmes auxquels nous aurons à faire face va évoluer au fur et à mesure que nous avancerons en âge, mais ils seront parfois lourds à porter ; d’autant plus lourds que nous serons souvent incapables de les nommer.

 

 Et pourtant… Il suffirait de presque rien : une pensée qui vous traverse fugitivement l’esprit, un regard différent que l’on pose sur l’autre un matin, un geste tendre depuis si longtemps oublié. Mais pour qu’arrive un jour, au bon moment, ce Presque Rien, il faudra parfois un petit coup de pouce, un petit … miracle.

 

PETIT  DICTIONNAIRE  PHILOSOPHIQUE  DE  LA  FRANC-MAÇONNERIE 

Wladimir  ONKIELEWITCH  et  SAT 

EDITION DE LA  HUTTE

 2010

Le regrettable frère Wladimir Onkielewitch est né à Dzlkraw (Polésie centrale) en 1938. Immigré, initié jeune en franc-maçonnerie, sa grande liberté d’esprit comme son considérable éthylisme mondain, le font virer de la totalité des obédiences maçonniques françaises, après un début de carrière prometteur, puisqu’il passe très vite d’apprenti en grand maître adjoint (dans des loges non reconnu).

 

Réfugié depuis en Ukraine, où il fonde clandestinement une obédience unipersonnelle –dont il est à la fois Sublime Grand Maître ad vitam et profane en cours d’enquête – Il remâche ses rancœurs acides dans un style assez instable, reflet de ses excès liquides. Mais attention, ses réflexions insolentes, toutes d’aigreurs et de sarcasmes, peuvent parfois faire réfléchir.

 

Par exemple dans sa définition du Couvreur :

 

Officier de loge qui, contrairement au tuileur, ne prend pas la porte dans la gueule que si elle s’ouvre dans le bon sens, et à la condition expresse que le tuileur ne se soit pas endormi si l’on est en Angleterre, ou rentré chez lui ou pas venu si l’on est en France…

…Les francs-maçons modernes se rient souvent des vrais métiers opératifs alors que pourtant, un véritable couvreur, lui au moins, il sait poser des tuiles tandis que le couvreur franc-maçonnique n’est bien souvent que pédégé, comptable ou alcoolique.

 

Un petit livre très décapant, qui fera grincer des dents ou sourire, mais dont on peut trouver à l’intérieur des justesses.

 

POÈME ROUGE

SAVEY ET WACHS

Edition GLENAT

 2002

La Loge Noire. BD où on y retrouve l’Alchimie, la Kabbale et le Golem. Série en plusieurs volumes.

25 Q

quelqu’un aurait-il de la lumiḔre ?

jiho

Edition DRAY

 2006

Vous connaissiez les Obédiences, GLFF, GLNF, DH … et bien sûr le GO ? Vous allez découvrir le JIHO, Joyeux Iconoclaste Houspilleur d’Obédience. Et l’animal n’y va pas avec le dos du maillet. Il nous entraîne au cœur d’une maçonnerie tout à la fois délirante et familière.

 

Épées, tabliers, gants et cordons semblent pris dans une étrange sarabande façon Alice au Pays des Symboles. Devant ces dessins, on a le rite qui se dilate. La lumière est souvent cruelle.

 

Quand JIHO nous jette des pierres, ce sont de vraies brutes. Mais au-delà de ces coups de ciseaux rageurs, il y a un regard humaniste, une approche tolérante.

 

Passé le grand décolonnage, c’est un miroir qu’il nous offre en nous proposant de rire de nous-mêmes. En toute fraternité, bien sûr…

 

qumran

MAKYO – ABECASSIS

Edition Glénat

 

Collection « La Loge Noire » BD sur les rouleaux de QUMRAN en plusieurs albums.

25 R

recueil d’humour maçonnique

 

ARCADIA

 2004

Parmi ce florilège des écrits humoristiques sur la Franc-maçonnerie, on y trouve :

o                    L’Auvergnat

o                    Dans la chaîne du Roi Salomon

o                    L’O.S.P.D.G.

o                    Une brève histoire du temps

o                    Comment est née notre loge ?

o                    Le texte intégral du Schmilblick (Pierre DAC)

o                    Le morpion

o                    Le Rire (vertu maçonnique)

o                    Le rituel du club des voyous (Pierre DAC)

o                    Le tire-bouchon

o                    Le symbolisme des 2 plumes

o                    Réflexions personnelles

o                    Impressions d’initiation dans l’univers d’un architecte

o                    Si St Exupery m’était conté…

 

UN SERMON  EXPLOSIF  A L’ḖGLISE 

   Arcadia

ARCADIA

 2012

Un jeune curé, très angoissé, est incapable de prononcer un seul mot le  jour de son premier sermon.

Le lendemain il va voir l'archevêque et lui demande quelques conseils pour être à la hauteur, au sermon du dimanche suivant.

L'archevêque lui conseille alors de se verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre pour se sentir plus détendu."

Le dimanche suivant, le jeune prêtre suit le conseil et réussi à parler sans être paralysé, et sans avoir le trac.

De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l'archevêque, ainsi rédigée :

Mon Fils, la prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans la bouteille de vodka.

D'autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes, afin que vous amélioriez encore un peu vos prochains prônes.

1) Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.

2) Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de l'embrasser en la serrant étroitement dans vos bras.

3) Il y a 10 commandements et non pas 12.

4) Les apôtres étaient 12, non pas 7, et aucun n'était nain.

5) Nous ne parlons pas de Jésus Christ et ses apôtres comme de "JC & Co".

6) Nous ne nous référons pas à Juda comme à "ce fils de pute".

7) Vous ne devez pas parler du Pape en disant "Le Parrain".

8) Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.

9) Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho !

10) L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.

11) Ne célébrez jamais la messe, assis sur les marches de l'autel.

12) Ponce Pilate a dit "vos histoires je m'en lave les mains", et non "vos conneries, je m'en bas les couilles".

13) Les hosties ne sont pas des gâteaux à apéritif à consommer avec le vin de messe.

14) Les pêcheurs iront en enfer et non "se faire enculer chez les papous".

15) L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans l'église.

16) L'homme assis près de l'autel et que vous avez qualifié de "vieux pédé" et de "travelo en jupe", c'était moi...

Sincèrement l'Archevêque.

PS : Jésus n'a pas été fusillé, mais crucifié

25 S

saint exupéry

Hugo pratt

Edition Casterman

 1995

Histoire en BD du dernier vol de Saint EXUPéRY.

 

sous la peau du serpent

domnok & wachs

Edition GLENAT

2004

B.D. MELUSINE est là, près de nous. Une histoire d’errance.

25 T

tamino

nathal – gibert & mael

Glénat – Les Loges Noires – B.D.

 

Des Francs-maçons poursuivent un jeune homme doté d’un pouvoir étrange. L’histoire se passe à Vienne en Autriche.

 

travaux de la grande loge humoristique

PAP

Edition Detrad

 2002

Dessins humoristiques N / Bl sur les travaux en loge.

 

trois points & 400 coups

Jérôme colin

Edition DE LA HUTTE

 2006

Le bêtisier de la Franc-maçonnerie. Vu par un frère de la GLNF.

 

25 W

 

william panama

Rassat & martinez

Glénat – Loge noire

 2003

Le tarot est associé à cette bande dessinée de plusieurs volumes.

25 Z

ZAP.

 

 

 

BD humoristique sur le R.E.A.A.

 

QUELQUES HISTOIRES MAÇONNIQUES

 Divers

Arcadia

2011

Dans une loge féminine un frère signe le registre des visiteurs que lui tend la S. Secrétaire quand celle-ci, une petite blonde canon lui décoche un ravissant sourire. Il s'adresse à elle et dit gentiment :
- Excuse-moi, ma Sœur, est-ce que je te connais ?
Elle répond en souriant : - Je peux me tromper, mais je pense que tu es le père d'un de mes petits...
Les souvenirs du frère le renvoient vers la seule et unique fois où il a été infidèle, et il demande : - Nom d'un chien, ce ne serait pas toi la stagiaire que j'ai... sur la table de billard devant tous mes copains... cette soirée bien arrosée pendant que ta copine me flagellait avec un céleri mouillé et me poussait un concombre... dans le derrière ?
- Ben non, je suis juste la nouvelle institutrice de ton fils !!!

 

Un soir, un Frère me confiait ses craintes de voir son obédience s'engager sur le chemin de la mixité :
- Avec ma libido, me disait-il, j'angoisse à l'idée de travailler en mixité.
Je l'ai rassuré : - N'aies aucune crainte, dans une saine mixité ta libido est parfaitement inhibée.
- C'est bien ça qui m'angoisse, m'a-t-il répondu.

Un frère a été cambriolé. Le lendemain, le commissariat le prévient qu'on a arrêté le voleur et le convoque. Le frère, immédiatement, demande au policier :
- Puis-je parler au voleur ?
- Pour lui dire quoi ?
- Écoutez, monsieur l'inspecteur, il a pénétré chez moi à 2 heures du matin sans réveiller ma femme. S'il m'explique comment il a fait, je retire ma plainte !


Françoise et Suzanne étaient amies de longue date, bien que l'une fût franc-maçonne et l'autre non.
    Chacune s'en alla un jour dans une maison de retraite.
    Il ne fallut pas longtemps avant que Suzanne rende visite à sa vieille amie Françoise.
    Dès son arrivée, elle fut accueillie à bras ouverts, avec des câlins et des baisers.
" Tu te plais ici ? lui demanda-t-elle ? Dis-moi tout ! "
    Françoise était émerveillée par la nourriture, les installations et les soins. Puis, avec un clin d'œil, elle ajouta :
" Mais la meilleure chose est que j'ai maintenant un petit ami... Et il est franc-maçon ! "
- C'est merveilleux ! s'enthousiasma Suzanne. Raconte tout.
- Eh bien, après le déjeuner, on monte dans ma chambre et on s'assoit au bord du lit. Je le laisse me caresser le haut, puis le bas, et alors nous relisons et comparons nos anciens rituels d'ouverture, de fermeture, d'exaltation ; et nous applaudissons par nos batteries et nos acclamations, un coup la sienne, un coup la mienne...
- Tu as une sacrée chance. Je suis très contente pour toi ma chérie, se réjouit Suzanne.
- Et pour toi comment cela se passe ? lui demanda Françoise.
    Suzanne était aussi très satisfaite de sa maison de retraite et chose extraordinaire elle avait également un petit ami.
- C'est merveilleux ! s'exclama Françoise. Et que faites-vous ?
- Nous aussi, nous allons dans ma chambre après le déjeuner. On s'assoit au bord du lit et je le laisse me toucher... au-dessus, en dessous...
- Ah ! Et puis ? - Comme ni l'un ni l'autre nous ne sommes francs-maçons, nous baisons ! "

La plus classique... Un F. en voyage en Afrique se retrouve capturé par des cannibales et immédiatement plongé dans une grande marmite.  
Voyant sa dernière heure arrivée, il se résout à faire le signe de détresse.
            C'est alors qu'un indigène s'approche de lui : 
- Ça alors, tu es F.M. ? De quelle obédience, GO, GL ou GLAMF ?        
Notre voyageur pousse un grand soupir de soulagement et demande à son interlocuteur :
- Quelle importance ? -   Pas grande importance mais, c’est juste pour savoir à quelle sauce t’accompagner !

 

Autre classique : Au moment de monter à la potence, un condamné à mort s'insurge :
- Tout ça, c'est la faute des Maçons ! le type que j'ai assassiné était maçon, le flic qui m'a arrêté était maçon, le procureur était maçon, le juge était maçon, tout ce qui m'est arrivé, c'est la faute des Francs-maçons !
- Avez quelque chose d'autre à ajouter ? lui demande impatient le bourreau.
- Non.
- Bon, alors maintenant, si vous voulez bien faire un pas en avant en partant du pied gauche…

 



 

3 FF. discutent à l'arrière d'un taxi.
    Le 1er dit au second :
- Quel âge as-tu ?
- 3 ans et toi ?
- Moi plus de 7 ans  et le troisième d'annoncer 5 ans.
    Le chauffeur regarde ahuri dans son rétroviseur les 3 quinquagénaires, ce qui provoque immédiatement la méfiance d'un des FF. qui dit :
- Attention, il commence à pleuvoir.
    Le chauffeur en voyant le temps superbement ensoleillé s'arrête précipitamment auprès d'un gardien de la paix et lui dit affolé par la fenêtre :
- Je suis très inquiet, regardez les types que je promène, ils disent avoir 3, 5 et 7 ans et de plus, ils disent qu'il pleut alors que le temps est au beau fixe !
    Le gardien de la paix lui répond alors calmement : Oh ! moi, vous savez, je ne sais ni lire ni écrire...

 

Un maçon passe à l'Orient Éternel. Un soir, sur un banc public, il apparaît à un Frère :
- Sais-tu, j'ai deux bonnes nouvelles... la première c’est que les maçons sont admis au Paradis. On y fait des tenues matin et soir...
- Et la seconde ?
- Nous venons de t'élire 1er Surveillant !

 

Une petite pièce de 20 centimes vient de mourir...
      Après une vie exemplaire, elle est un peu inquiète du sort que lui réserve le G.A.D.L.U. 
En arrivant à l'Orient éternel, elle est accueillie chaleureusement par tous. Et le G.A.D.L.U en personne l'embrasse et l'installe sur le plus beau nuage. On la traite comme une reine ; elle-même ne comprend pas ce qui lui arrive.
      Peu de temps après, c'est un billet de 500 € qui passe l'arme à gauche. Le voilà aussi à l'Orient éternel. Mais l'accueil est nettement plus froid et le G.A.D.L.U lui montre un discret petit nuage en lui disant que sa place est sur ce petit nuage. 
      Le billet de 500 € est laissé de côté et personne ne s'occupe de lui, alors que tout le monde se met en 4 pour la pièce de 20 centimes !
      N'y tenant plus, le billet de 500 € demande à parler au G.A.D.L.U : - G.A.D.L.U, comment se fait-il que la pièce de 20 centimes soit traitée comme une reine et que moi, le billet de 500 €, je sois mis de côté ? 
       Et le G.A.D.L.U de lui répondre : Toi, on t'a jamais vu en Loge !

 

Deux FF. dans un club écossais.
- Tu vois ce frangin, au comptoir ?
- Celui qui porte une cravate jaune ?
- Non, c'est un vrai nul çui-là ! l'autre...
- Avec des moustaches ?
- Non ! Pas cet imbécile !
- Alors... celui qui discute avec le Servant ?
- Je te parle pas de cet enfoiré ! Non ! Tu vois pas ? celui qui sirote une bière.
- Ah oui ! Et bien ?
- Et bien, ce frangin, j'peux pas le sentir !

 

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