Chapitre13 A -
K (Gnose) |
13 A
A LA RECHERCHE DE LA GNOSE ÉTERNELLE |
Georges Flour |
Arcadia |
2012 |
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APPROCHES DE LA NOUVELLE GNOSE |
Raymond
ABELLIO |
Edition
Gallimard |
1981 |
L’actuelle
crise des fondements de la science classique rend caduc le postulat essentiel
de celle-ci, qui pose comme allant de soi l’indépendance des phénomènes. De
plus en plus, tant en physique quantique que dans les sciences dites
humaines, s’impose au contraire le postulat d’une interdépendance universelle
impliquant l’emploi de modes de pensée étrangers à la logique cartésienne, en
fait une nouvelle dialectique de la globalité, une nouvelle gnose. Paru
en 1965, l’ouvrage fondamental de R. Abellio, intitulé « la structure
absolue », se donnait précisément pour objet l’étude de ce nouveau
postulat et d’un certain nombre de ses applications, notamment à l’ontologie,
la théologie, et à l’anthropologie. Bien
qu’ils aient été écrits à des époques différentes avant la parution de cet
ouvrage, la plupart des articles et des préfaces rassemblés dans le présent
recueil, même s’ils ne se référent pas expressément à ce texte de base, y
préparent l’esprit. Ils
nous présentent différents versants de l’œuvre d’Abellio : la
philosophie (éthique, esthétique, logique), la critique littéraire appliquée
à des auteurs considérés ici comme des précurseurs d’un roman métaphysique
toujours à venir (Balzac, Meyrink, Dostoïevski), les sciences dites traditionnelles
(astrologie, alchimie, tarot), l’histoire invisible (le destin des Cathares
et celui des Juifs). Autour
de l’œuvre d’Abellio, des mathématiciens, des chercheurs, des philosophes se
sont rassemblés. Ardente, secrète minorité. La « structure absolue »
n’est pas, pour eux, un système ou une idéologie parmi d’autres, mais un
outil que chacun peut employer à la mesure de ses moyens dans le domaine
particulier de sa compétence. Au sommaire de cette nouvelle gnose : Abellio le baptiste Gnose et philosophie : le problème de la transfiguration –
Malcom de Chazal – L’homme et la connaissance – L’esthétique de la fin des
temps – Marxisme et Phénoménologie – les aventures de la dialectique – La littérature de la Gnose : Gustav Meyrink, la nuit de
Walpurgis – Balzac, la recherche de l’absolu et Louis Lambert – L’adolescent
et l’idiot par Dostoïevski – Les Arts sacrés : L’or du millième matin par Armand
Barbault – Ne brulez pas la sorcière par Elizabeth Tessier – Quand
l’astrologie rencontre la science par Jean Barets – Retour au zodiaque des
étoiles par Jean Dorsan – Histoire, structure et symbolisme du Tarot – L’histoire invisible : Le cinquième empire par Dominique de
Roux – Trotski et la guerre – La généalogie de l’Occident et le destin des
juifs – Montségur - |
13 B
BIBLE OUBLIÉE - APOCRYPHES DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU TESTAMENT |
J. R. Porter |
Edition Albin Michel |
2004 |
Perdus au cours des vicissitudes de l’histoire ou condamnés par l’église naissante, les textes « apocryphes » réunis dans cette « Bible oubliée » ont continué à circuler par des voies souterraines sans jamais cesser d’influencer les courants majoritaires, ainsi depuis l’époque de Jésus ces écrits se firent de plus en plus nombreux et toutes les sectes gnostiques et autres en firent leurs références. Pour la première fois, ces versants occultés de la littérature biblique sont accessibles dans une lecture suivie, présentés et interprétés par J. R. Porter, théologien anglais de renom. Attribuées à des grandes figures bibliques comme Abraham, Hénoch, Elie, Paul, Pierre ou Philippe, ces paroles nous font vivre la création des anges, la déchéance de Satan, aussi bien que la vie quotidienne de l’enfant Jésus. Adam et Eve donnent chacun leur version de la Chute, tandis que le Christ délivre des aphorismes gnostiques dans l’évangile de Thomas. Témoins d’une Antiquité où florissaient les vocations prophétiques et les interprétations divergentes, ces voies sont restituées dans une polyphonie tour à tour apocalyptique et essénienne, judéo-chrétienne et gnostique, mais aussi dans de nombreux autres courants issus de l’histoire et de la figure du Christ. La Bible oubliée est une anthologie de textes anciens qui n’ont pas été intégrés aux Bibles juives et chrétienne ; ces textes proviennent du corpus constitué par les Pseudépigraphes de la Bible hébraïque (Ancien Testament) et les Apocryphes du Nouveau Testament, écrits dont l’intérêt est immense pour la lumière qu’ils portent sur l’histoire, la religion et la culture tant du judaïsme que du christianisme au tournant de l’ère du verseau. La Bible juive ou Ancien Testament, est elle-même constituée par une sélection de textes choisis parmi une masse d’écrits antiques dont les Pseudépigraphes font partie. De la même façon, le Nouveau Testament résulte d’un choix de textes dans un corpus qui comprend les Apocryphes cités dans cet ouvrage. Avec la clôture des Canons, les écrits non retenus furent inévitablement abandonnés, jusqu’à devenir « perdus » pour les Bibles du judaïsme et du courant dominant de l’église. Pourtant ils ne disparurent jamais complètement, particulièrement dans les régions périphériques, comme par exemple en Ethiopie où la Bible utilisée par l’Eglise éthiopienne comprend le premier livre d’Enoch et le Livre des Jubilés, ainsi que de nombreux autres textes issus des courants hébraïques et gnostiques des premiers siècles. Au sommaire de cet ouvrage de 400 pages : Première partie : Les écrits hébraïques perdus : Au commencement - La création du monde - la création des anges - les anges et leurs actions - la chute de Satan et les anges rebelles - Adam et la chute - les rythmes du temps - Hénoch le sage - la venue du Fils de l’Homme - Visions cosmiques - Mathusalem, Noé et Melchisédech - Paroles de Patriarches - Le testament d’Abraham - l’Apocalypse d’Isaac - les testaments de Jacob et d Joseph - Joseph et Aséneth - le testament de Moïse - Ecrits perdus des prophètes - les vies des prophètes - Les testaments de Job et de Salomon - l’Apocalypse d’Elie - le martyre et l’Ascension d’Isaïe - les oracles sibyllins - Psaumes et Odes de Salomon - Deuxième partie : Les écrits perdus du Nouveau Testament : Les années manquantes de Jésus - les grands-parents du Christ - Légendes de la Nativité - Histoires de l’enfance de Jésus - les Evangiles des judéo-chrétiens - Les Evangiles de la Passion - Les Evangiles de Pierre, de Nicomède et de Barthélemy - le rapport et la mort de Pilate - Les mystères gnostiques - l’hérésie gnostique - L’Evangile de vérité - l’Evangile de Philippe - L’Evangile copte de Thomas - Dialogue avec le Christ - Les légendes des Apôtres - Actes apocryphes - les actes de Pierre, de Jean et de Paul - le martyre de Pierre - Paul et le lion - Paul à Philippes - Paul à Corinthe - le martyre de Paul - les actes d’André - Thomas en Inde - Magdonia et Karish - Rites sacrés et prières - le martyre de Thomas - Troisième partie : Visions de la fin des temps : Les apocalypses de Pierre, de Paul et de Thomas - les apocalypses gnostiques - la sibylle chrétienne - Lettres aux fideles perdus - Abgar et Jésus - la lettre aux Laodicéens - Paul et Sénèque - la lettre du Pseudo-Tite - les prédications de Pierre - la lettre des Apôtres - Cette anthologie des textes apocryphes est un monument de la littérature ésotérique et religieuse, elle réunit tous ces textes pour une lecture facile, agréable et ordonnée. |
13 E
Écrits gnostiques – la bibliothÈque
de nag hammadi |
Bibliothèque
de la Pléiade |
Edition
GALLIMARD |
2007 |
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EN QUÊTE DE LA GNOSE. LA GNOSE ET LE TEMPS- TOME 1 - |
Henri
CHARLES PUECH |
Edition
GALLIMARD |
1978 |
Henri
Charles Puech
nous parle de la gnose et des gnostiques à travers Plotin, Denys
L’Aréopagite, et d’autres grands penseurs. Depuis
longtemps, la nécessité se faisait sentir d’un recueil des principaux articles
et cours consacrés à la Gnose par le professeur H. C. Puech. La réunion de
ces travaux montre la continuité d’une recherche patiemment poursuivie depuis
plus de 50 ans et dont les étapes ont été marquées par deux révolutions
successives : la découverte d’un ensemble de documents manichéens au
Fayoum en 1930 et celle d’une bibliothèque gnostique à Nag Hammadi en 1946. Certaines
études ici recueillies s’attachent aux documents nouveaux point par
point ; d’autres proposent des vues générales sur cette attitude tout
ensemble religieuse et spéculative que l’histoire des religions désigne du
nom de Gnose, étudiée telle qu’elle a été et telle qu’elle est. Le
premier tome nous propose : Quelques articles préparent en un sens à
l’étude de la gnose : la notion de démiurge chez « Numésius d’Apamée», la position
spirituelle de Plotin, la
« Ténèbre mystique » et la théologie négative chez le Pseudo-Denys ;d’autres, concernant des
sources nouvelles (Plotin et les gnostiques – Fragments de l’apocalypse
d’Allogène) ; d’autres enfin comparent les trois conceptions du temps
qui s’offraient à l’Antiquité finissante : circulaire pour les grecs
(l’éternel retour), en droite ligne pour les chrétiens (de la chute vers le
salut en passant par Jésus), et en ligne brisée, symbole d’absurde
incohérence, pour les gnostiques, en ceci ressemblants à tel penseurs
modernes. Au sommaire de ce 1e tome : Temps, histoire et mythe dans le christianisme des premiers
siècles Numérius d’Apamée et les théologies orientales au second
siècle Position spirituelle et signification de Plotin Plotin et les gnostiques Hermès trois fois incarné et l’hermétisme La Ténèbre mystique chez le pseudo-Denys l’Aréopagite Phénoménologie de la gnose et problème du gnosticisme Fragments retrouvés de « L’Apocalypse d’Allogène ». |
EN QUÊTE de la gnose – tome
2
L’Évangile selon Thomas |
Henri
CHARLES PUECH |
Edition
GALLIMARD |
1978 |
Ce 2ème tome est consacré à l’Évangile de Thomas, retrouvé
à Nag Hammadi. L’auteur qui participa aux fouilles, raconte comment fut
retrouvé cet Évangile ; il donne des explications sur les logions et explique
les doctrines ésotériques et les thèmes gnostiques de cet Évangile. L’évangile
de Thomas dont le texte copte a été retrouvé en Haute Egypte, et dont une
traduction est donnée en tête de ce volume, a fait sensation aussitôt son
existence révélée, en particulier par diverses notes et communications de
l’auteur ici reproduites. Il
s’agit de plus d’une centaine de « Paroles »
que Jésus aurait adressées à son disciple Thomas, gardées secrètes et
répandues dans les milieux gnostiques et manichéens. Les unes s’apparentes
aux paroles du Nouveau Testament. Les autres sont inconnues et mettent en
œuvre de nombreux thèmes gnostiques que H. CH. Puech met à nu, esquissant
ainsi, de tout ce courant de pensée, une interprétation systématique dont un
grand spécialiste du mysticisme iranien ( Henri Corbin), traitant de motifs
voisins, a pu souligner « la richesse et la densité
exceptionnelle » Au sommaire de ce 2e tome : L’Evangile selon Thomas Une collection de paroles de Jésus récemment retrouvée Un logion de Jésus retrouvé sur une bandelette funéraire Explications de l’Evangile selon Thomas et recherches sur les
Paroles de Jésus qui y sont réunis Doctrines ésotériques et thèmes gnostiques dans l’Evangile
selon Thomas. Réunion des 12 caisses gardées au musée du Caire avec la
caisse qu’a acquis l’institut Jung de Zurich, ce qui a permis de collationner
la totalité des documents.
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CAHIERS
METANOÏA – ASSOCIATION METANOÏA – 26740 MARSANNE – 04 75 90 30 44 |
Association gnostique |
Gillabert |
1975 |
Cette
association fut fondée en 1975 par Emile Gillabert. Après la disparition
d’Emile, sa femme a repris le flambeau et continu à sortir les cahiers.
Chaque cahier contient l’étude d’un logion de l’évangile selon Thomas - ainsi
que des poèmes gnostiques et divers travaux
Complet du début à aujourd’hui L'évangile selon Thomas est un des
52 manuscrits, écrits en langue copte et découverts en 1945 près de Nag
Hammadi en Haute Egypte. Il représente un recueil de 114 logia ou
paroles que Jésus aurait dites. Ce témoignage nous révèle aujourd'hui une
dimension nouvelle dans l'enseignement de l'homme qui, voici vingt siècles,
fut à l'origine de quelques perturbations dans le monde religieux juif.
Certains de ses disciples le proclamèrent en effet comme le Messie tant
attendu. Il fut même reconnu comme «fils de Dieu», quelque puisse être
la signification accordée alors à cet épithète. L'histoire de la genèse du
christianisme, suite à la prédication du dénommé Jésus, appelé le nazaraios,
à la signification accordée à sa crucifixion, et surtout à la croyance en
sa résurrection, se situe toujours, et malgré une littérature
impressionnante, dans d'une nébuleuse historique. L'historiographe de
l'époque fait à peine quelques allusion à sa présence. Le témoin le plus présent
dans le Nouveau Testament, le juif Paul, n'a porté quasiment aucune attention
au contenu de son discours. La source d'informations la plus importante à son
sujet nous est proposée par les évangiles canoniques. Mais ceux-ci ne
représentent qu'un choix sélectif, découlant d'une interprétation bien
précise du témoignage de Jésus. Ce choix ne fut officialisé que vers la fin
du IV° siècle. Tout au long de leurs rédactions successives et de leurs
transcriptions ces évangiles ont, en outre, indéniablement subi l'influence
des idées pauliniennes. Par des écrits de «pères de l'église» nous
savions déjà que certains de ses disciples témoignaient d'une perception
différente du contenu de son enseignement. La découverte de Nag Hammadi nous
confirme aujourd'hui l'existence, au début de l'ère chrétienne, d'une
diversité insoupçonnée dans l'interprétation des paroles de Jésus. Une approche sereine de son avènement dans le monde
religieux juif nous apprend que sa prédication ne fut pas perçue par les
autorités religieuses comme concordante avec leur croyance. Elle fut même
considérée à tel point perturbante, qu'il fut décidé par le Sanhédrin de
mettre un terme radical et définitif à la liberté d'expression, que Jésus
s'était accordé à lui-même. Il fut donc éliminé par une crucifixion, une
sentence qui à l'époque ne représentait pas un évènement exceptionnel.
Toutefois, lorsque nous consultons les évangiles, nous constatons que son
témoignage y est présenté comme une continuation évidente de la bible juive
ou hébraïque. Jésus y est en effet reconnu comme le Messie, dont la venue est
prophétisée dans les écrits vétérotestamentaires. Ce qui fut dissonance
devint donc consonance … La
particularité dans le témoignage de son disciple Thomas, est que, d'une part,
il nous propose un grand nombre de paroles de Jésus, présentes également dans
les évangiles canoniques, mais que, d'autre part, il nous présente un Jésus
qui prend clairement ses distances par rapport à la croyance juive et ses
rituels. Le «nouveau» dont il témoigne est foncièrement différent de
l'ancien. Il est le vin nouveau, qui ne peut se garder dans de vieilles
outres, le vêtement neuf qui ne nécessite aucune retouche à l'aide d'un tissu
usagé, la connaissance nouvelle qui n'a que faire d'une circoncision juive… Dans
la prise de conscience d'un lien intérieur et donc spirituel, l'unissant à
l'Être absolu - lien qu'il précise dans l'image de la relation unissant le
fils à son père - il a trouvé la délivrance véritable. Ce lien il le
reconnaît comme le propre de chaque être humain. Le but de son témoignage
aurait donc été d'éveiller la conscience de chacun de ses frères et sœurs à
cette réalité spirituelle intérieure. Le problème, auquel nous sommes
confrontés aujourd'hui et qui est gratuitement ignoré par l'Église parce que
trop perturbant, concerne l'interprétation de l'enseignement de Jésus. Le
fait que son témoignage eut lieu il y a vingt siècles ne facilite nullement
sa juste compréhension aujourd'hui. Le fossé culturel qui nous sépare du
monde juif de jadis ressemble en effet davantage à un gouffre… En plus, les
croyances religieuses n'appartiennent plus aujourd'hui au domaine du Divin
mais à celui d'une connaissance humaine ô combien précaire et culturellement
dépendante. Il en découle que notre approche ne peut être que foncièrement
différente de celle de ses auditeurs dans la Palestine d'antan. Dans la
mesure toutefois où le contenu de son enseignement témoigne, comme celui de
Bouddha ou de Krishna dans la Bhagavad Gita et bien d'autres encore, d'une
conscience religieuse universelle, le temps ne pourrait constituer un
obstacle à la recherche d'une compréhension nouvelle |
ÉVANGILE SELON THOMAS |
|
Edition
DERVY |
1990 |
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L’histoire de la genèse du
christianisme suite à la prédication de Jésus, à la signification accordée à
sa crucifixion et surtout à la foi en sa résurrection, se situe toujours et
malgré une littérature impressionnante, dans une nébuleuse historique.
L’historiographe de l’époque fait en effet à peine allusion à sa présence. Le
témoin le plus influent dans le Nouveau Testament, le juif Paul, n’a quasiment
porté aucune attention au contenu de son enseignement. La principale source
d’informations à son sujet est consignée dans les quatre évangiles reconnus
par l’Église. La sélection de ces écrits ne fut toutefois officialisée que
vers la fin du IV° siècle. Ce choix découlait d’une interprétation humaine
d’évènements, considérés comme la réalisation d’un dessein divin. Tout au long
de leurs rédactions successives et de leurs transcriptions ces écrits ont en
plus subi l’influence inévitable d’idées pauliniennes. Par des écrits de «
Pères de l’Église » nous savons que certains disciples de Jésus ont témoigné
d’une perception différente de sa prédication. La découverte de Nag Hammadi
nous confirme aujourd’hui l’existence au début de l’ère chrétienne d’une
diversité insoupçonnée dans l’interprétation de son enseignement. |
ÉVANGILE SELON THOMAS La
connaissance dans les paroles de Jésus. |
SWAMI
SHRADDHANANDA GIRI |
Edition
Les 2 Océans |
1998 |
L’auteur
étudie les paroles de Jésus de l’évangile de Thomas et donne sa version
gnostique et métaphysique avec sa sensibilité hindoue. C’est à la lumière du
Vedanta que l’évangile de Thomas est commenté. Les
êtres humains, toutes croyances confondues, ont une aspiration commune :
connaitre la vérité de Soi. Cette connaissance est fondamentale, car c’est
elle qui donne l’orientation juste dans la vie. On constate que tous les
êtres qui connaissent la vérité, tous les sages qui ont cherché la vérité de
la Conscience, ont découvert la même réalité du Soi de l’individu et du ont
trouvé les mêmes réponses aux questions qu’un chercheur authentique est censé
se poser. Les enseignements de Jésus, exprimés dans l’évangile selon Thomas,
répondent largement à ces questions. Dans
notre vie pratique, quotidienne, nous cherchons à connaitre la vérité des
choses qui concernent notre vie, le flou et l’obscurité seraient-ils
obligatoires en ce qui concerne notre conscience à laquelle toutes les autres
connaissances sont destinées ? Swami
Shraddhananda Giri s’est donné pour but dans cet ouvrage d’élucider notre
identité fondamentale, le vrai sens de la vie. La clarté de ses commentaires
nous éclaire sur la réalité de la Conscience et nous montre que nous n’avons
pas à avoir peur de perdre notre identité, ce dont beaucoup de gens
souffrent, car on peut perdre son avoir mais non ce que nous sommes
fondamentalement. Jésus
a souligné implicitement que tout homme, quel qu’il soit, est
fondamentalement divin, mais sa nature divine est cachée par un Voile, celui
de l’Ignorance. C’est contraire à l’idée reçue selon laquelle l’homme est au
départ un pécheur de par sa nature. Les affirmations de Jésus soulignent
spontanément la dignité de l’homme, mais le placent en même temps devant la
responsabilité de détruire cette ignorance. La
connaissance du Soi est donc primordiale, car c’est elle qui nous aide
efficacement à bien mener notre vie, elle peut nous rappeler à chaque instant
notre valeur réelle et pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devons faire
principalement. Cet
ouvrage va tenter de faire un commentaire sur l’évangile selon Thomas, à la
lumière du Vedanta. La
gnose ou connaissance représente la découverte de la nature réelle de la
Conscience, à la lumière de cette découverte on peut affirmer qu’elle est
également la découverte de la base du monde phénoménal et de relation avec le
Soi. Il
y a une grande différence entre la gnose et une institution religieuse. Une
institution religieuse a pour but principal de maintenir une communauté,
parfois au détriment de la Vérité universelle et peut créer un sentiment de
différence par sa profession de foi. La
gnose a pour but principal de révéler la valeur réelle de la conscience, le
Soi de l’individu, et c’est ce que rejette l’institution religieuse par peur
que l’homme trouve ou retrouve une liberté et le moyen de vérifier le bien
fondé des enseignements. Chaque logion (114) est commenté à travers la
métaphysique gnostique et les écrits indous du Vedanta, par ce Maître
éveilleur qui enseigna à Paris Sorbonne durant 3 ans, les principes
fondamentaux de l’œcuménisme et la tradition de l’Inde. C’est simple et magnifique. |
13 F
fragments de gnose base de l’ÉsotÉrisme |
Nicolas
tereshchenko |
Edition
TRÉDANIEL |
1993 |
||||
|
13 G
GNOSE |
Jean
HAAB |
Edition
Jean HAAB |
1993 |
Gnose, le second livre de Jean Haab, s’attache
essentiellement à retrouver l’unité de la Grande Tradition Primordiale en
utilisant ces voies royales que sont l’alchimie, la kabbale, la numérologie
et le Tarot. Un
système absolument original nous est proposé concernant la disposition des
lettres hébraïques et des arcanes majeurs du Tarot sur l’Arbre des Sephirot,
qui se révèle en parfaite conformité avec l’Art d’Hermès et la numérologie. Il
confère au Tarot une dimension alchimique et fait éclater au grand jour des
secrets jusque là insoupçonnés contenus dans ses arcanes majeurs. L’auteur
développe chaque lame du Tarot qui est couplée avec les 22 lettres
hébraïques. Il en explique le sens numérologique, ésotérique, hébraïque,
symbolique, alchimique, spirituel et surtout kabbalistique. Un
excellent livre sur cette connaissance. |
G
COMME GNOSE - |
Henri Gallois |
Edition Dervy |
2016 |
||
Il
est également séduit par la théorie de Michel Coquet, l’auteur de Jésus sa
véritable histoire qui assure que Jésus n’est autre que le Maître de
Justice des esséniens mentionnés dans les manuscrits de la mer Morte. Ce
Jésus-Maître de Justice – dont la véritable orthographe est : Jehoshuah –
serait né en 105 avant notre ère. Plus loin, il fait un sort à la
virginité de Marie (le mot hébreu almah ne signifierait pas vierge
mais jeune femme), citant un des plus grands généalogistes, Laurence
Gardner, l’auteur de Le Graal et la lignée royale du Christ. Parmi d’autres
références, Raymond Ruyer et sa Gnose de Princeton, Marilyn Ferguson et son
très néo-agien Enfants du Verseau Ce n’est que dans la 4e partie de l’ouvrage
(p. 331), également intitulée G comme gnose qu’il sera question de Gnose
et franc-maçonnerie. Réflexion sur la Gnose : Ce mot Gnosis nous
vient du grec, lequel constitue la racine en latin du verbe cognoscere
signifie connaissance. Ajoutons à titre indicatif que le mot grec Gnostikos
signifie « celui qui sait » et celui-là pourrait s’approcher de
l’initié. C’est ainsi que le concevaient les gnostiques. Voilà une raison supplémentaire
pour s’intéresser à la Gnose. Il apparaît à la simple réflexion que
l’énumération donnée par notre rituel ne comporte pas un terme que le pasteur
Anderson aurait probablement cité en premier lieu dans sa langue
maternelle pour illustrer la lettre G : GOD. Il eut pu ajouter GOOD GOD mais
bon dieu, la traduction littérale, nous égare peut-être de notre sujet mais
en apparence seulement... Revenons
enfin à la Gnose, et pour conserver l’usage de la lettre G, attachons nous à
en tracer même sommairement la genèse avant d’en faire la glose. S’il
fallait donner en préambule un embryon de définition de la gnose, c’est
probablement par son contraire qu’il faudrait la présenter tant il est vrai
que nous entendons parler plus souvent d’agnostiques que de gnostiques. Un
agnostique en effet est celui qui n’admet comme réalité que le monde
expérimental, le monde sensible matériel, concret qu’il estime être le seul
entrant dans le champ du connaissable. Cette position conforte l’alliance du
rationalisme et du matérialisme. Rappelons au passage que l’agnostique se
différencie de l’athée, au moins dans le sens moderne du terme, lequel se
contente de nier l’existence d’un dieu ou plus exactement il refuse d’adhérer
aux raisons de croire à l’existence d’un dieu. Bien sûr l’athéisme
contrairement à l’agnosticisme n’est pas une doctrine. A
l’opposé, pour simplifier dans un premier temps, la gnose se présente comme
une connaissance purement intuitive et une expérience strictement personnelle
qui donne accès au divin ou pour utiliser un terme plus générique, au
transcendant ou à une forme de métaphysique. Cette approche essentiellement
spiritualiste fait davantage appel à l’intelligence du coeur qu’à la raison,
au moins dans la pensée des premiers gnostiques lesquels ont constitué une
secte à l’origine. La question se posera de savoir s’il n’existe pas encore
aujourd’hui un certain sectarisme gnostique ce qui n’exclue pas un sectarisme
agnostique non plus... La
pensée gnostique, dont on peut lire fréquemment qu’elle est
néo-platonicienne, à défaut de racines peut être reliée à divers grands
mouvements de pensée tant en occident qu’en orient : On y retrouve
l’importance de l’âme chère aux égyptiens et reprise par Pythagore, la
dualité du bien et du mal constituant essentiel de l’univers des mazdéens
reprises dans les doctrines manichéennes, lesquelles ont largement influencé
bien plus tard, le Catharisme L’idée
de salut par la connaissance, la prise de conscience de la part de divin en
soi, l’affirmation que le monde n’est qu’une illusion dont il faut
s’affranchir, et enfin la recherche de l’intériorisation comme moyen
d’élévation de soi, ces thèmes développés par les gnostiques se retrouvent
tant dans le mouvement de la pensée grecque que Bouddhique mais aussi chez les
Esséniens, chez les Astrologues de Babylone ou en Inde dans les Upanishads (
textes indous écrits entre le XVIII° et le VIII° siècle avant notre ère –
textes védiques – véda signifie savoir science en sanskrit ) Sans
remonter aussi loin, il est fréquemment admis que la pensée gnostique s’est
développée tout particulièrement dans l’émergence du monde judéo-chrétien
bien qu’elle l’ait largement précédé et sur lequel elle s’est greffée presque
dès les origines. Les premiers gnostiques répertoriés et désignés comme tels
au deuxième siècle de notre ère, Valentin, Marcion et Justin pour ne citer
que les plus célèbres, mêlaient semble-t-il la tradition juive et la
philosophie religieuse des Grecs dont ils avaient été nourris, tout en
adoptant de façon très personnelle l’enseignement d’un christianisme naissant
et dont le contenu n’était pas encore parfaitement
défini.
Ainsi pour eux le vrai Dieu ne pouvait pas
être source de tout et notamment source du mal. En cela ils suivent Platon
qui avait énoncé que « dieu n’est pas cause de tout ; il n’est
cause que du bien ; il n’est pas responsable des maux ». Les
guerres, la corruption, l’omniprésence et l’omnipuissance des romains à cette
époque, tous ces malheurs, ne pouvaient pas être le fait de Dieu qui
avait dit lui-même « mon royaume n’est pas de ce monde ». Ainsi les
gnostiques établissaient-ils un lien entre le monde décrit par Platon et
celui annoncé par le Christ dans leur représentation du dualisme de ce monde,
celui du mal sur terre et celui du bien qui n’est pas ici-bas, vers lequel on
peut tendre par la connaissance. La gnose devient pour eux la
connaissance de la connaissance, la connaissance de dieu qui passe par et
aboutit à la connaissance de soi même. Je voudrais à cet instant faire une
petite digression sur la citation qui vient d’être énoncée laquelle est
largement détournée de son sens lorsqu’elle est élidée. Pourquoi ne
cite-t-on toujours que la première partie de cette phrase célèbre, ce qui la
dénature ? D’ailleurs ceux qui la dénaturent, trop souvent la détournent
à leur profit et pratiquent davantage le « connais-moi, moi-même »
qui n’est qu’une forme d’exhibitionnisme à visée psychanalytique très
pratiqué en maçonnerie. La gnose, chacun l’a bien compris, n’est pas
un savoir, mais elle s’interprète déjà dans le sens que lui donnera
bien plus tard Paul Claudel de co-naissance. En langage contemporain
nous dirions que pour les gnostiques, l’homme comme le monde est duel. Déjà
formulée par Aristote, Cette dualité pour l’homme est celle de l’être de
chair qui est aussi être de lumière, laquelle est d’essence divine. De cette
façon l’homme devient parcelle de divin qui, elle, subsistera après la mort,
libérée de sa gangue charnelle. Le corps n’est qu’une enveloppe passagère qui
peut être entrainée à des excès sans que l’âme en pâtisse. Mais la mort ne
libère pas nécessairement l’homme de l’emprise du Démiurge. Seuls ceux qui se
sont libérés par la gnose y parviennent ; les autres doivent revivre une
autre existence, ce qui suggère une doctrine de la réincarnation que n’aurait
pas reniée Pythagore lui-même tout comme le mythe de l’ascension des
âmes. Reprenant à leur compte l’évangile de Thomas
citant Jésus, les gnostiques considèrent que le destin de l’homme est de
parvenir par la gnose à la connaissance de l’ineffable réalité divine d’où il
provient et où il doit retourner. Pour les alchimistes ici présents,
précisons que l’étincelle divine qui est en nous correspond pour les
gnostiques à l’or spirituel, ultime stade des sept degrés de l’univers
décrits par Claude Ptolémée. La sphère saturnienne correspond à la
matière ; elle est symbolisée par le plomb. Puis après la mort du corps
et sa décomposition suivent un certain nombre de transmutations qui
traversent Jupiter, assimilée au zinc, Mars au fer, Mercure le vif-argent, la
lune l’argent pour atteindre enfin le soleil, l’or. Les gnostiques
considéraient que ces différents métaux matérialisaient les différents stades
d’évolution de la matière sur la voie de la perfection, celle de l’or que
seule la gnose permettait d’atteindre. On peut trouver ici une
filiation à travers cette résurrection des métaux, avec le mythe
égyptien d’Osiris, les mystères orphiques et Dionysiaques et certains mythes
perpétués par la franc -maçonnerie. Bien sûr il est possible aussi, d’étendre,
par de subtiles correspondances, la palette des métaux décrits plus haut aux
couleurs.Théophrastus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous le nom de
Paracelse voyait dans le souffre le médiateur entre le corps et l’esprit et
dans le sel, présent aussi dans nos rituels, l’origine de toutes les
couleurs, qu’il définit comme la lumière coagulée du monde. Chacun pourra à
son goût approfondir ces sujets que certains cercles maçonniques au XVIII° à
tendance gnostico-hermétiques ont développés. Au Plérome, le monde du
divin s’oppose chez les gnostiques, le Kérome, le monde des apparences et de
la matière. Son créateur qui ressemble au Jéhovah de l’ancien testament se
distingue voire s’oppose au dieu de lumière et de bonté, seul vrai dieu mais
inconnaissable. Alors que Platon dans le Timée imagine le démiurge comme
un poète qui crée un cosmos aux proportions harmonieuses, la gnose lui attribue
la création d’un monde dénaturé inachevé, un chaos. Sur le plan éthique, les gnostiques
considèrent que les lois morales, qui doivent être évolutives et adaptées par
chacun, n’ont d’autre objet que d’assurer la vie en société. Elles
constituent un arsenal juridique propre à réguler les relations entre
individus. Les suivre n’apporte rien pour le salut de l’individu lequel ne
peut s’obtenir que par la voie spirituelle et individuellement. Les êtres de
chair sont freinés dans cette quête par la pesanteur de leur propre nature
matérielle et ils ne sont pas égaux entre eux devant la spiritualité. Nous
retrouvons comme chez Pythagore une certaine forme d’élitisme. Il existe des êtres
de lumière considérés comme des messagers du divin qui sont chargés d’aider
l’humanité dans sa quête de la gnose. Parmi beaucoup d’autres, Jésus est de
ceux-là. Cette thèse se rapproche de celle du livre des grands initiés
d’Edouard Schuré que chacun connaît ici, grands initiés auxquels il est fait
référence dans le rituel du deuxième degré. A titre indicatif, Le soufisme
connaît des catégories similaires, le stade ultime étant celui des Malamati
dont l’état est assimilable à celui de prophète, alors que le Sufi se
contente, si on peut dire, d’avoir accès à la gnose. On perçoit déjà dans
l’approche gnostique, ce qu’un auteur a défini comme l’hellénisation du
christianisme. La gnose en bien des points s’éloigne de la foi chrétienne et
notamment en ce qu’elle est une expérience personnelle du transcendant sans
adhésion à un dogme. Elle est aussi l’affirmation que l’homme peut assurer
seul son salut. Les théologiens du christianisme dénonceront très tôt cette
hérésie adoptée plus tard par les cathares et combattue par l’inquisition.
L’étincelle divine des gnostiques qui pousse à la connaissance de dieu fait
partie intégrante de l’âme protestante dans sa recherche individuelle du
salut. Les Luthériens y étaient plus sensibles que d’autres. La même approche
se retrouve chez les rose-croix mais aussi chez les mystiques anglais influencés
par le théosophe mystique allemand du XV° siècle, Jacob Böhme puis dans la
philosophie de l’idéalisme allemand avec Hegel et Schelling. Cette influence
se retrouve enfin, dans la littérature contemporaine notamment chez Joyce,
Rimbaud, Breton et Artaud. De nos jours encore
des résurgences de gnosticisme persistent notamment dans le syncrétisme de la
société théosophique créé par Hélène Blavatsky fin XIX° mais dont les thèses
racistes ont alimenté la pensée national-socialiste allemande : (le
but de l’humanité c’est l’ascension du corps matériel et sexué vers un corps
éthérique de lumière ; mais cette ascension se fait à partir de la race
mère qui est la race Aryenne située pour elle aux USA de son époque Ainsi des mouvements
gnostiques se retrouvent dans les religions chrétiennes, y compris dans le
Judaïsme et dans l’Islam notamment à travers le Soufisme. Alors la question
se pose de savoir pourquoi ce terme de Gnose, figure dans l’interprétation de
la lettre G. L’influence protestante y est probablement pour beaucoup.
N’est-ce pas précisément la gnose qui a généré les condamnations papales de
la F.M. libérale, en ce qu’elle permet un accès directe à un être
transcendant en ignorant l’église ? Mais les Maçons ne
sont pas nécessairement des gnostiques au sens originel du terme. Pour éviter
toute référence christique, la gnose en F.M. libérale est souvent présentée
comme étant la connaissance initiatique. L’impétrant en d’autres termes,
comme Mr Jourdain avec la prose, ferait de la gnose sans le savoir. Il
s’agit, en effet, comme pour les gnostiques, non pas d’un savoir mais de la
découverte du sens caché des choses et du monde, par une recherche
personnelle et nous concernant, aux moyens des symboles. Il n’est
probablement pas abusif d’assimiler cette co-naissance à une renaissance
telle que nous la faisons vivre à l’initiation. Là aussi la
connaissance, comme toute expérience initiatique, est plus affaire de coeur
que de raison. Mais là s’arrête la comparaison et l’utilisation du terme de
gnose dans le rituel, à ce stade, sauf si la définition de la gnose se limite
à celle de « prise de conscience » me paraît abusive, mais cela
n’engage que l’auteur de ces lignes. Cette courte
réflexion n’avait pour but que de contribuer à réfléchir sur la gnose certes
mais aussi par voie de conséquence, sur l’initiation et sur les définitions
que nous voulons donner aux mots que nous employons. Je laisse
donc à chacun le soin d’alimenter sa propre analyse sur ce chemin ou sur tout
autre, tant il est vrai que ce qui importe, est moins le but à atteindre que
le chemin parcouru pour y parvenir. |
gnose & gnosticisme |
Edmond
fieschi |
Edition A.C.U. |
1998 |
L’auteur
est allé à la recherche des origines de la gnose, gnose qui allie les
démarches de Connaissance et d’Amour Universel et préconise d’aller à
l’Essentiel. Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre 1 : La muraille aux 7 portes – la rencontre – Chapitre 2 : Gnose et gnosticisme : Prolégomènes -
Les sources - L’Inde - Chapitre 3 : Esquisse d’une histoire de la gnose : Les
origines – le paradis – Lutte des judéo-chrétiens contre les gnostiques –
Lutte de l’Eglise contre les hérésies – Histoire de l’Eglise Gnostique
Evangélique d’Antioche – Chapitre 4 : Alchimie et Gnose : Origine de l’alchimie –
Herboristerie alchimique – la quintessence – Saint Yves d’Alveydre -
Ouvrages de Papus sur les sciences occultes - L’antimoine - le
Sel – Caput motuum – Les aigles – la grande coction – Chapitre 5 : L’Alchimie spirituelle : Prolégomènes – le
paradoxe de Zénon d’Elée – Symboles et symbolique – Chapitre 6 : La voie cardiaque : Transmission du pouvoir
spirituel – l’œuvre au noir – Technique du Yantra – l’œuvre au blanc et
l’œuvre au rouge – Chapitre 7 : Le discours de Krishnamurti : Prolégomènes –
le déconditionnement, clef de la vie – le discours – Chapitre 8 : Divers documents des Eglises et Patriarches
gnostiques – |
GNOSE – GNOSTICISME - GNOSTIQUES
- |
Divers auteurs |
Edition
Cahiers Villard de Honnecourt N° 81 |
2011 |
||
Francis Delon nous parle d’Harold Charles Mamlock initié en 1918 et
fut un ardent défenseur de la Franc-maçonnerie régulière. Il vécut à Paris
jusqu’en 1942, date à laquelle il disparu et fut porté mort en 1960. Il
écrivit pas mal d’ouvrages et fit des conférences sur la régularité de
l’enseignement et les positions gnostiques modernes. Bertrand Heyraud nous raconte l’histoire de Rome avec
Cicéron, Sénèque, Epictète, Epaphrodite, Marc Aurèle et les stoïciens. Yves
Paix disserte sur la voie de la connaissance, voie qui fut empruntée par le
Christ pour parvenir jusqu’à nous, voie qui comprend les sphères célestes,
supra célestes et les mystères astraux, tout cela doit être exploré pour
opérer la « remontée libératrice ». Il nous explique l’homme et la
gnose et cite de nombreux logions de l’Evangile de Thomas. La gnose et les
textes fondateurs sont évoqués ainsi que l’évangile de Judas, il développe la
gnose et la doctrine du groupe séthien, les problèmes rencontrés entre les
écoles gnostiques et le christianisme, les hérésies gnostiques sont évoquées. Jacques Chrissos évoque le cas de Jacob Boehme et sa
théosophie gnostique chrétienne. Pour J. Boehme, Dieu est un trésor caché qui
n’aspire qu’à être connu. Il se laisse partiellement révéler en se dédoublant
au sein d’une sphère ontologique, située entre notre monde réel et crée et
l’inconnaissable qui serait le lieu de rencontre entre lui et la
créature ; le point de jonction entre la transcendance et l’immanence. Etienne Wolfcarius spécialiste du RER, explique le chemin de
vie toujours inachevé dans la démarche initiatique. Il parle de la gnose, un
mythe d’exil, et de la quête de saint Irénée et de Grégoire de Nysse. Il
rappelle le symbolisme des évangélistes et le tétramorphe des quatre vivants
appelés aussi des quatre veilleurs. Il pose la question suivante : la
gnose est-elle l’essence de la Franc-maçonnerie ? Il termine par
explique la gnose dans le rituel du Régime rectifié. Alain Van Lembergen spécialiste du Johannisme essaie de définir
la gnose dans une démarche initiatique, et ses aspects particuliers avec
cette notion du mal et du bien et un certain malaise d’ordre métaphysique qui
prend sa source dans le judaïsme et dans la philosophie platonicienne,
surtout dans le Timée et le Phédon. La genèse, l’apocalypse et l’évangile de
Jean sont expliqués. Eric Debeurme nous raconte l’histoire de ce grand gnostique que fut
Marcion (85-160) et suppose qu’il aurait approuvé l’opinion d’Ernest Renan
qui disait au sujet de la gnose « L’Eglise
est une secte juive qui a réussi » Jean Van Win nous conte la chute originelle selon Martinés de
Pasqually et selon la Genèse biblique. Rédemption et réintégration font parti
du vocabulaire et de l’enseignement de Martinés. On y trouve les sources
apocryphes de la pensée martinézienne avec la première chute des anges
rebelles. |
GNOSE Primitive :
paroles gnostiques du christ jÉsus
– TOME 1 |
André
wautier |
Edition GANESHA |
1988 |
Ce
1er livre des textes gnostiques de Shenesêt (près de Nag-Hammadi) nous
dévoile les textes que Jésus aurait donnés à ses disciples après sa
résurrection. Il s’agit de 52 textes écrits en copte, connus à présent sous
le nom de « Manuscrits ou Papyrus de Nag Hammadi ». C’est le
site de la découverte archéologique la plus importante du siècle, d’in
intérêt scientifique et religieux au moins aussi grand que celle du fabuleux
trésor de Toutankhamon dans la vallée des Rois. Déterres
en 1945, âpres être restés ensevelis pendant plus de 1500 ans, ces ouvrages
constituaient la bibliothèque ésotérique d’une secte gnostique des débuts du
christianisme : les Séthiens En plus de jeter un éclairage nouveau sur
les origines de la religion chrétienne, les textes gnostiques de Shenesêt ont
une interprétation complexe et profonde de l’enseignement du Christ,
différente sur bien des points de l’interprétation donnée par l’Eglise
romaine, qui fut aux premiers siècle la grande rivale des gnostiques. Les
quatre textes regroupés ici, présentés et annotés par André Wautier, docteur
en droit, spécialiste de la gnose et de la Kabbale, ont en commun de dévoiler
les enseignements secrets que Jésus aurait donnés à ses disciples après sa
résurrection. La
fascination que les doctrines gnostiques exercent sur les esprits
d’aujourd’hui, indique une affinité d’attitude devant la vie et devant le
monde entre cette lointaine époque et la nôtre. Les questions que posent ces
antiques manuscrits et les réponses originales qu’ils apportent sur des
problèmes sociaux, religieux et métaphysiques très actuels –tel que la place
des femmes dans la société et dans l’Eglise, la nécessité d’un clergé, la
signification de la souffrance, et le rôle de la sexualité, la nature des
rapports entre Dieu, l’homme et l’Univers, la connaissance de soi et la quête
spirituelle – nous invitent à réévaluer les bases de notre existence
individuelle et collective. Au sommaire de ce 1e Tome sur la Gnose : La Sophia de Jésus, le Christ - L’épitre
secrète de Jacques - L’Evangile selon Thomas - Le
livre de Thomas le champion - Trois sectes gnostiques
juives christianisées : L’essénisme, les thérapeutes,
les débuts du Cabbalisme, les ophites, les caïnites, les
séthiens. |
GNOSE PRIMITIVE - textes fondamentaux du sÉthianisme christianisÉ communautaire - TOME 2 |
André
wautier |
Edition GANESHA |
1989 |
||
Au sommaire: La lettre d’Eugnoste - La
Paraphrase de Shem - Le deuxième traité du grand
Seth - L’Evangile selon
Philippe - Le témoignage de la
Vérité -
|
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GNOSE Primitive
- LE mazdÉisme & sethianisme -
TOME 3 |
André
WAUTIER |
Edition Ganesha |
1989 |
Lorsque
des manuscrits furent découverts en 1945 à Nag Hammadi on constata que
presque tous étaient des textes gnostiques. Parmi eux étaient des textes
Zoroastrien, qui se rattachaient au Mazdéisme. Le plus long de tous ces
textes Zostrien, n’a rien de spécifiquement hébraïque ni même chrétien, mais
il se rattache au mazdéisme. Le
personnage principal de cet écrit, Zostrien, se présente comme un
adepte de Zoroastre – ou Zarathoustra – le plus grand des prophètes de la
religion mazdéenne, qui était monothéiste, sa Divinité Suprême, Aour Mazda,
« la Lumière Vivante »,
étant pour lui unique. Ce n’est qu’après Zoroastre que le mazdéisme évoluera
pour devenir le di-théisme bien connu : Ormuzd-Ahriman. Plus
surprenant encore : en le lisant, on découvre que c’est de ce traité
zoroastrien que proviennent plusieurs des noms mystérieux, tel : Barbelô-la-Mère céleste, ou Sethéus, qui apparaissent dans d’autres textes
sacrés de Shenesêt, d’inspiration judéo-chrétienne, ainsi que dans le fameux
codex de Bruce, qui doit son nom à celui du voyageur écossais qui le
découvrit en Egypte en 1769. En
quoi consistait donc la doctrine du mazdéisme ? Quels en sont les
principes essentiels. Par quels intermédiaires les traditions mazdéennes, qui
se sont enrichies de contact avec l’Hindouisme, le Celtisme, l’Hermétisme, le
culte ésotérique d’Osiris, ainsi qu’avec les Esséniens, se sont ils
transmises et ont-elles pénétré dans la gnose ? C’est
à ces questions que s’attarde André Wautier dans sa copieuse introduction de
ce 3e tome, de même que dans sa présentation des quatre textes qui
la suivent, y apportant des réponses qui bouleverseront nombre de nos idées
reçues sur les origines du Gnosticisme, trop longtemps considéré comme une
simple hérésie chrétienne. Au sommaire de ce troisième tome : Zostrien - La Prôtennoïa
trimorphe - Les révélations d’Adam - Le
codex de Bruce - la topographie céleste -
|
GNOSE PRIMITIVE - le mythe de barbelô, mÈre cÉleste - TOME 4 |
André wautier
|
Edition Ganesha |
1990 |
C’est
du diacre Nicolas, nous rappelle André Wautier dans son introduction, que les
Séthiens auraient repris, au début du Christianisme, la figure de Barbelô,
laquelle personnifie, pour plusieurs sectes gnostiques, la Mère céleste,
c'est-à-dire l’aspect féminin de la féminité. Ce
personnage divin, que l’on retrouve dans bon nombre des écrits de Shénésêt,
joue un rôle central dans la théologie et la cosmogonie des Séthiens ;
car c’est une autre légèreté de cette Barbelô, qui serait, pour eux, à
l’origine de ce monde mauvais et du mal dont il est le siège. Par
son union avec l’Esprit, Barbelô aurait d’abord engendré Christ, puis des
anges de lumière. Mais, trop confiante en ses propres pouvoirs, elle aurait
ensuite enfanté seule le grand archonte Ialdabaôth, lequel créa l’univers
matériel, ainsi qu’une foule d’autres archontes pour le servir. Ivre
de sa puissance et se croyant le seul Dieu, Ialdabaôth devint orgueilleux et
jaloux, défendant à tous, hommes et archontes, d’honorer un autre Dieu que
lui. C’est pour sauver l’humanité de la servitude que fait peser sur elle le
Démiurge, que le Père Suprême, après le repentir de Barbelô, envoie sur Terre
Christ, leur fils qui s’y incarne sous le nom de Seth d’abord, puis de
Derdikéa, Melkitsédeq en enfin Jésus. Dans
ce Tome 4, André Wautier a
réuni la plupart des écrits où il est question de Barbelô, ou Barbîlô. Ce
groupement de textes s’impose en outre par le fait qu’avec ceux qui ont été
publiés dans le tome 2, ces écrits comptent parmi les plus importants du
séthianisme. En
appendice figurent en outre de larges extraits de la Pistis Sophia
valentinienne, où Barbelô apparait également, ainsi que du 2e
livre de Iéou, qui a avec tous ces textes des rapports évidents, ce qui
permet de mieux comprendre les uns et les autres. On y trouve au sommaire: l’archonte Ialdabaoth, le Christ, Melchisédech, le livre
secret de Jean, l’Évangile égyptien des extraits de la Pistis Sophia, du
prophète Marsane, L’évangile égyptien, l’Allogène, Hypsiphrone, |
GNOSE PRIMITIVE TOME 5-6
- thoth – hermÈs et les sÉthiens - |
Commentaires
d’André wautier |
Edition GANESHA |
1995 |
||
|
GNOSE PRIMITIVE - simon le mage et le sÉthianisme - TOME 7 |
Commentaires
d’André wautier |
Edition GANESHA |
1997 |
Dans
son introduction, l’auteur, retrace l’histoire étonnante, jamais écrite, de
l’évolution du pré christianisme à la christianisation des Séthiens, cas
Caïnites et des Ophites, en passant par le simonisme, au sujet duquel il
n’existe, à ce jour, aucune autre étude aussi fouillée. Nous
y découvrons notamment que Jean le Baptiste a joué dans la naissance du
Christianisme un rôle beaucoup plus important que ne le laissent supposer les
évangiles canoniques. Ainsi, c’est Jean qui serait à la base du simonisme,
cette Gnose qui surgit en Samarie, peu après la mort de Jésus et qui
constitue une des clefs du problème de la transformation de la doctrine de
celui-ci en ce qui allait devenir le Christianisme. Car,
derrière la figure de Simon le Mage se profile sans aucun doute celle de Jean
le Baptiseur, et, d’autre part, le Jésus mis en scène dans le IVe Evangile
canonique – L’Evangile de Jean – semble en réalité un composé de plusieurs
personnages, dont le baptiseur… Parmi
les nombreux écrits de Nag Hammadi qui portent visiblement des influences du
Simonisme, l’auteur en a retenu 3 d’inspiration plus nettement simonienne,
qu’il a regroupé dans cet ouvrage. Au sommaire de cet ouvrage on y trouve donc les
trois écrits simonien : La Révélation de Dosithée et les trois stèles de Seth La pensée de la Grande Puissance L’Exégète de l’Âme . On
y retrouve également : Jean
Le Baptiste, le Christ, Simon le mage, les Mandéens, Paul, Luc et Jean
l’évangéliste, la gnose à Alexandrie, les Samaritains et les premiers
chrétiens, Les diacres, la communauté préchrétienne de Jérusalem, les deux
Philippes et le Simonisme, Nicolas et le nicolaïsme, Ménandre de
Samarie, Barthelemy, Thaddée, Thomas, Les Johannites
d’Ephèse, Apollôs, l’apôtre Paul sous Néron à Rome, Syméon,
Luc l’évangéliste et Jean le théologien, convergences et
divergences, le gnosticisme chrétien à Alexandrie, la
contre-gnose, la christianisation des ophites et des séthiens. |
GNOSE PRIMITIVE - valentin et les sÉthiens - TOME 8 - |
Commentaires
d’André wautier |
Edition GANESHA |
2000 |
Ce tome 8 de la Gnose, est consacré à l’une des plus éminentes
figures du Gnosticisme chrétien : Valentin,
à qui l’on attribue parfois le célèbre traité gnostique Pistis Sophia. Quand
les séthiens se christianiseront, ce sera, nous l’avons vu dans les ouvrages
précédents, sous l’influence d’abord de Basilide ; mais ils subiront
ensuite l’influence d’Héracléon, un disciple important de Valentin, et celle
de Valentin lui-même. Il
n’est donc pas étonnant, conclut André Wautier, que parmi les textes
découverts à Nag Hammadi, figurent plusieurs œuvres empreintes de
valentinisme. Parmi tous ces écrits, notre auteur en a retenu 7 plus
nettement valentiniens. Dans
son introduction et ses présentations de textes, l’auteur rappelle
sommairement qui était Valentin et précise les grandes lignes de son
enseignement. Nous découvrons donc, notamment, la notion des trente éons
constituant le « Plérôme » et le mythe de la « chambre
nuptiale », ainsi que la conception valentinienne de la Sophia, ce
personnage céleste féminin qui, par sa faute ou son imprudence, aurait
engendré le mauvais Démiurge –le créateur de l’Univers et de l’homme
matériel, pâle reflet de l’homme de Lumière, le 7e Éon - On y trouve également : La
prière de l’apôtre Paul, une explication de la gnose, l’Évangile de vérité, un
commentaire sur la résurrection et sur le logos. –Exposé du Valentinisme –
L’eucharistie - La doctrine péremptoire (Authentikos Logos) |
GNOSE PRIMITIVE - PIERRE ET LA GNOSE, APOCALYPSES DE JACQUES ET TEXTES DIVERS - TOME 9 et 10 |
André
WAUTIER |
EDITION
GANESHA |
2008 |
Tome
9 et 10
de cette collection consacrée à cette bibliothèque gnostique découverte
en 1945 à Shenesêt, près de Nag-Hammadi, elle rassemble tous
les écrits n’ayant pas encore été publiés dans cette collection. Ce tome 9 et 10, termine ce cycle gnostique et sera le
dernier livre de cette collection. Le
numéro 9,
centré sur la figure de Simon Pierre, est précédé d’une substantielle introduction,
complémentaire de celle du numéro 7 (Simon le mage et le Séthianisme).
Il y est discuté notamment du problème de l’identité de ce Pierre et
de ses relations conflictuelles avec Paul, ainsi que de son coté
ambigu dans les textes gnostiques où il a parfois un discours docétiste et où
il apparaît comme un adversaire de Marie Madeleine. Le
numéro 10,
regroupe, pour sa part, les textes qui, pour des raisons diverses, n’ont pu
trouver place dans les livraisons précédentes, tel ce « dialogue du Sauveur » où il est affirmé
que le salut consiste avant tout à « se bien connaître soi-même »,
ce qui est un des principes essentiel de la doctrine séthienne. Suit
un double index détaillé des
notions et noms rencontrés dans les dix numéros de cette collection des
« textes gnostiques de Shenesêt ».
Chercheurs, cherchants et simples lecteurs en apprécieront la pertinence et
l’utilité. Sujets traités dans ce dernier ouvrage qui clos la série : Pierre et la Gnose, apocalypses de Pierre, la lettre de Pierre
à Philippe, actes de Pierre et des douze apôtres, appendices, l’évangile
selon Marie, un acte de Pierre , le dialogue du Sauveur, Apocalypses de
Jacques,les révélations à Jacques, l’Apocalypse de Jacques, sentences de
Sextus, divers fragments. |
13 I
introduction à la littÉrature
gnostique |
M.
tardieu |
Edition du Cerf |
1986 |
||
Les diverses collections retrouvées avant 1945
- provenance et lieu de conservation des manuscrit
- datation paléographique -
colophon - planches photographiques
- reproduction manuscrites et
imprimés - traduction et commentaire du
contenu - source, date de composition et
attribution - La Bible - Odes à Salomon -
magie et Egypte - écrits gnostiques
- Oxford - codicologie et langues
- les divers manuscrits détenus à Oxford
- la livre du grand traité initiatique
- La topographie céleste avec ses sources, ses traductions et ses
commentaires - Berlin : Lieu de conservation des manuscrits de
Berlin - datation et colophon
- listes et fiches signalétiques des textes
- L’évangile selon Marie - le livre des secrets
de Jean - la Sagesse de
Jésus - l’acte de Pierre - Bilans et
perspectives des textes répertoriées dans cet ouvrage
- |
13 J
JÉSUS ET LA GNOSE |
Emile
GILLABERT |
Edition
DERVY |
1981 |
Choisir
et lire un livre qui ne soit pas un amas de matériaux en vrac, un étalage
d’érudition et de compilation dans le domaine lui-même très touffu, très
complexe qu’est la gnose, mais donner dès le départ le fil conducteur,
montrer d’om l’on part, par où l’on passe et où l’on va, tel est le souci qui
a guidé l’auteur au cours de l’écriture de cet ouvrage. Cependant,
ce qu’il est peut être plus important de noter, c’est que l’auteur ne s’est
pas contenter d’étudier la gnose comme on étudie l’histoire : il
s’intéresse naturellement à ce qui a été caché « aux sages et aux
savants », et pour lui, l’exploration du monde gnostique est en même
temps l’exploration du monde de dedans. Double
démarche où il apparait que Jésus vient nous rendre les clefs de la gnose
pour nous faire prendre conscience, dans un présent libérateur, que le
Royaume est à la fois dedans et le dehors de nous. Lors de la découverte des
manuscrits de Nag Hammadi, les pièces exhumés apportent sur la gnose une
documentation très riche, que nous ne connaissions avant que par d’autres
écrits qui en mentionnés les titres. Aujourd’hui tout a changé et on ne se
perd plus en conjectures sur les origines de ce vaste mouvement. Pour
qui s’intéressent aux gnostiques et veut bien abandonner les vieux schémas
périmés, il semble désormais évident que l’Evangile de Thomas est à l’origine
de la gnose. L’étude de ce texte unique nous apporte les clefs de ce qui
jusqu’à aujourd’hui posait aux historiens et aux exégètes d’insolubles
problèmes. Certains logia, écartés des évangiles canoniques, permettent
d’éclairer des notions aussi fondamentales que la nature du Royaume, la
recherche intérieure, la connaissance, l’éveil, le caractère illusoire du
salut dans le devenir, l’au-delà du temps et de l’espace… On
ne s’étonnera donc pas de voir les logia de Jésus constituer une part
importante des citations que contient cet ouvrage. Certaines, essentielles,
reviennent même plusieurs fois. Le lecteur averti y verra un souci
d’approfondissement, et c’est avec joie qu’années après années ces
concordances s’expriment spontanément quelles que soit les circonstances. Au sommaire de ce livre gnostique : Origines de la Gnose : Jésus et Simon le Mage – Un éclairage
nouveau – Un préjugé classique – Les a priori des historiens – la Mère divine
– le démiurge – le Christ paulinien – Jésus le Vivant – Le mythe gnostique : Récits gnostiques de la création –
L’Apocryphon de Jean – les foisonnements du mythe – les trois ordres – Le
corps, l’âme et l’esprit – L’apport du mythe – Être connu : La connaissance dans l’évangile selon Thomas –
dans l’évangile de Vérité et dans d’autres traités gnostiques – le chant de
la Perte – les écrits hermétiques – Eveil ou Résurrection : Jésus l’éveillé ou le ressuscité –
Réhabilitation de Judas – Hic et Nunc – Le mythe chrétien de l’histoire –
L’histoire assure le relais du mythe – La Gnose, l’espace et le temps : Être au monde, sans être du
monde – Une théologie de l’histoire – Conception grecque du temps et de
l’espace – Conception gnostique du temps et de l’espace - |
jÉsus parlait aramÉen |
Éric
edelmann |
Edition du Relié |
2000 |
||
L’hébreu était surtout parlé en Judée.
En Galilée, certains le parlaient, bien sûr, mais c’était surtout la langue
sacrée, celle des rituels funéraires, celle des prières qu’on apprenait
par cœur puisqu’à cette époque les traditions étaient plutôt orales (très peu
de gens savaient lire et écrire). L’hébreu ne devint une langue très
répandue, en Galilée, qu’au IIIe et IVe siècles. Cette expansion commença au
IIe siècle, lorsque les rabbins s’enfuirent de Jérusalem en Galilée après la
seconde révolte juive : la révolte de Bar Kokhba (132-135). Ils
s’établirent à Beth Shearim d’abord, puis à Sepphoris et à Tibériade. Ils
ouvrirent là des écoles rabbiniques. Juda le Prince (début du IIIe siècle)
y écrivit la Mishnah et eut sur la région (et dans la diaspora) une
influence considérable. Quelle langue Jésus parlait-il? Dans les
Évangiles, il utilise des expressions araméennes : « Talita
qoum » (Mc 5,41), « Ephphata » (Mc 7,33). Marie de
Magdala s’adresse à lui en lui disant « Rabbouni » (Jn
20,16). Jésus parlait l’araméen. Parlait-il hébreu? Les paroles qu’on lui
rapporte au moment de sa mort (et qui constituent pourtant les paroles du Ps
22) : « Eloï, Eloï lama sabaqthani » (Mc 15,34) sont
également en araméen, et non en hébreu. Jésus parlait-il grec? Le grec était la langue
de l’administration et de l’élite. Or, les paroles de Jésus contre
« ceux qui vivent dans les palais des rois » ne nous laissent pas
supposer qu’il les fréquentait ou qu’il en partageait la langue. Jamais on ne
mentionne, dans les Évangiles, son passage dans la ville de Séphoris, ville
hellénisée, pourtant proche de Nazareth. Par contre, certains de ses
disciples, comme Philippe et André (qui avaient des noms grecs) devaient le
parler puisqu’ils servaient d’intermédiaires entre « les Grecs » et
Jésus Si Jésus parlait araméen, pourquoi les
Évangiles ont-ils été écrit en grec? Parce que, premièrement, ils n’ont pas
été écrits en Palestine : l’Évangile de Matthieu aurait été écrit à
Antioche de Syrie; la couche finale de l’Évangile de Marc, à Rome; l’Évangile
de Luc à Achaïe en Grèce; la couche finale de l’Évangile de Jean à Éphèse.
Mais les évangélistes ont utilisé, par contre pour les écrire, des
collections de Paroles de Jésus qui provenaient de Galilée ainsi que des
traditions particulières (traditions orales) qu’ils ont agencé différemment
dans chaque Évangile selon leurs perspectives théologiques et le vécu de
leurs communautés. Certains Évangiles ont même des sources qui leurs sont
propres. Deuxièmement ces récits s’adressaient à des gens de langue grecque.
S’ils avaient écrit les Évangiles en araméen, les gens n’auraient rien
compris et il leur aurait peut-être fallu imiter Esdras, à une autre époque,
qui fut obligé de « faire comprendre » aux gens auxquels il s’adressait
« ce qui était lu » De plus, l’écriture de ces Évangiles en
grec représente également l’ouverture de la révélation à toutes les
nations : aux Juifs comme aux païens. Dans le contexte linguistique de
l’époque cela signifie que la Nouvelle Alliance devenait accessible à tous
les hommes de l’univers où tous, « circoncis » comme «
non-circoncis », sont réunis dans le Christ Au sommaire de cet ouvrage : Retrouver l’enseignement originel
- le matin vient et s’empare
- s’engager sur la voie
- considérer l’intérêt de
l’autre - se qualifier en
tant que disciple - le Maître est là et
il t’appelle - venez et
voyez - la Vérité vous
libérera - Ecoutez et
comprenez - mais l’heure vient, et c’est
maintenant
- |
JUDAS TRAÎTRE OU INITIÉ ? |
Emile
GILLABERT |
Edition
DERVY |
1989 |
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Une relecture des textes par delà l’imbroglio La vrai Cène, de la gnose au mythe Les trois classes d’êtres Deux états de conscience et deux types de discours Les prémices du discours chrétien avec l’ivraie et le bon
grain Controverse sur la Résurrection Incarnation et Théophanie Thomas en Inde Judas et le messianisme avec deux destins et une même
coalition
Emile Gillabert est l’auteur de plusieurs ouvrages centrés sur
l’Evangile de Thomas et la pensée Orientale. Son œuvre nous permet une
nouvelle lecture des Evangiles et avec beaucoup de cohésion, il nous révèle
les clefs de la Gnose restituée par Jésus en vue de nous permettre d’accéder
non pas à des lendemains meilleurs mais à un présent libérateur. Il est le fondateur des rencontres gnostiques de Marssane |
JUNG ET LA GNOSE |
Françoise Bonardel |
Edition Pierre- Guillaume . de
Roux |
2017 |
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Ainsi est-ce une
« gnose » (connaissance) qui vient remplacer la foi généralement
associée à une appartenance confessionnelle. Si l’expérience se substitue
ainsi à la croyance, les contenus archétypiques qu’elle permet de découvrir
restituent toutefois aux images et récits traditionnels le sens symbolique
que les rituels religieux avaient contribué à évacuer. Loin donc d’être une
illusion confortée par des comportements obsessionnels, cette religiosité
faite d’attention respectueuse à ce qui advient dans l’âme humaine se révèle
partie prenante du processus d’individuation. Je cite Jung : « De 1918 à 1926, je me suis sérieusement plongé
dans l'étude des gnostiques. je
me suis intéressé à eux, car les gnostiques, eux aussi, avaient rencontré, à
leur façon, le monde originel de l'inconscient. Ils s'étaient confrontés avec
ses images et ses contenus qui, manifestement, étaient contaminés par le
monde des instincts. De quelle façon comprenaient-ils ces images ? Cela est
difficile à dire en raison de l'indigence des informations qui nous sont
parvenues à ce propos, d'autant plus que ce qui nous en a été transmis
provient le plus souvent de leurs adversaires, les Pères de l'Eglise. Que les
gnostiques en aient eu une conception psychologique n'est, en aucun cas
probable. De plus, ils étaient trop éloignés dans le temps pour pouvoir
servir de point de départ à ma façon d'envisager les choses. la tradition
entre la gnose et le présent me semblait rompue et, pendant longtemps il ne
me fut pas possible de trouver le pont entre la gnose -ou le
néoplatonisme- et le présent. Ce n'est que lorsque je commençai à comprendre
l'alchimie qu'il m'apparut
qu'elle constitue un lien historique avec la gnose, et qu'ainsi, à travers
l'alchimie, se trouve rétablie la continuité entre le passé et le présent. L'alchimie, comme philosophie de la nature
en honneur au Moyen Age, jette un pont aussi bien vers le passé, la gnose,
que vers l'avenir, la psychologie moderne de l'inconscient." La Gnose
est une mystique qui renvoie à une Connaissance, transcendante et
universelle. A l’instar de l’injonction, devenue célèbre, du temple d’Apollon
(Delphes, VIème siècle av. J.-C.), « Homme, connais-toi toi-même et tu
découvriras l’univers et les Dieux », la Gnose nous invite à plonger au
plus profond de nous, amorcer un dialogue intérieur avec le tréfonds de notre
âme, et par ce processus de descente, entr'apercevoir une étincelle de Dieu.
Etincelle préfigurant l’embrasement d’un feu intérieur, ardent et durable,
nourri par cette Connaissance. Cette Gnose, dont la proximité avec les cultes à mystères
antiques (Eleusis, Mithra…) sont évidents tant sur un plan idéologique
qu'historique, fut par la suite souvent déconsidérée par le christianisme,
voire même, parfois, persécutée. En effet, si cette voie de salut individuel
qui privilégie « la connaissance à
la foi », « le savoir
plutôt que le croire » étanche une soif de liberté, cette liberté
prend les traits d’une menace pour tout clergé autoritaire. « Les gnostiques étaient les premiers
psychologues deux mille ans avant que cette science ne voit le jour ».Carl
Gustav Jung (1875-1961) était
un médecin de l’âme. Il voua sa vie entière à identifier, soigner, les tourments
psychotiques de ses patients. Pourquoi Jung s’est-il donc tant intéressé à la Gnose ? En quoi les mythes et symboles de cette sagesse
pouvaient-ils représenter un quelconque intérêt thérapeutique pour ses patients ?
Ces images, que le temps n’altère pas, portaient
encore, selon Jung, concrètement, le pouvoir de soigner l’homme du XXème
siècle…Françoise Bonardel, dans son
dernier ouvrage « Jung et la Gnose » (revient
sur la complicité amoureuse que Jung entretint avec la Gnose. Comment, grâce
à cette Connaissance éternelle, et par la fulgurance de son intuition
(précisons que Jung écrivit ses textes trente années avant les découvertes de
Qumrân et de Nag Hammadi), il comprit que ces grandes images archétypiques,
véhiculées depuis l'aube des temps par les gnostiques, permettaient à l’homme
de recouvrer du Sens dans ce monde désorienté… |
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