Chapitre 6 M - Z (Judaïsme - Kabbale) |
6 M
MAÏMONIDE - LE SECOND MOÏSE |
Yves
DJIAN |
Edition
GRANCHER |
1997 |
||
6/
L’errance initiatique - El Mansour le maître de la médecine
- L’alchimie, doctrine secrète - 7/
De l’Europe vers l’Afrique - Deuxième étape de l’exil
- Adieu l’Espagne, bonjour l’Afrique - La leçon du désert - 8/
Fès, l’affirmation
- Fès la cité judéo-arabe - Le toubib, Ali Ben Hadge
- Médecine et religion : les deux piliers de la sagesse
- rite alchimique, la récolte de la rosée - Désintégrer la
matière - Le traité de l’asthme et la science des poisons - 9/
Horreur et intégrisme - Le remariage de Rabbi Maïmon
- le prince ces Almohades - La mort d’Ibn
Soussan - 10/
L’exode, toujours l’exode - La traversée en mer - L’escale
en Sicile - La rencontre avec Richard cœur de lion -
L’arrivée en Terre sainte - Le pèlerinage à Jérusalem
- L’installation à Alexandrie - 11/
Médecin et religion
- Le décès de Myriam et la naissance de Rebecca - L’épitre
au Yémen - Les Caraïtes - Un juif médecin d’un roi
arabe - Moïse Maïmonide incorpore Moïse le prophète -
A la cour de Nuredine - 12/
Fostat, réussite et bonheur - Le départ d’Alexandrie pour
Fostat - L’arrivé de Kader - Le message de l’au-delà
d’Abbas - Maïmonide épouse Rachel - Le retour de
David - Le décès de Rabbi Maïmon - 13/
Célébrités et jalousie - Saladin défenseur de la foi et de
Maïmonide - Les arcanes de l’ésotérisme - cabale
- Saladin roi d’Egypte et de Syrie - La mort de
Nuredine - 14/
La consécration
- Le test du poison - Aristote - Djihad, la
porte du paradis - La Michna Tora, l’œuvre majeure du
judaïsme - L’an prochain à Jérusalem - 15/
Entrer en immortalité - Croisade religieuse à la musulmane
- Le guide des égarés - Le prophète Moïse visite Moïse
Maïmonide - La maladie de Saladin - Mort de
Saladin - Al Kamil - Le décès de Moïse
Maïmonide - |
MḖDECINE ET BIBLE – PORTRAITS INḖDITS
DE PERSONNAGES BIBLIQUES |
Ariel Toledano |
Edition IN PRESS |
2017 |
La
Bible, texte fondateur de l'humanité serait-elle aussi un traité médical ? De
la prévention des maladies aux vertus des plantes décrites dans le jardin du
Cantique des Cantiques, des remèdes bibliques aux régimes alimentaires, on y
trouve un grand nombre de connaissances médicales qui étonnent par leur
modernité. Comment prévenir les maladies ? Comment mieux vivre et augmenter
sa longévité ? Quels sont les remèdes décrits dans la Bible ? A partir de sa
pratique de médecin et de sa connaissance des écrits de la tradition juive,
Ariel Toledano répond à ces questions et nous entraîne dans un véritable
voyage au sein du texte biblique. Il nous invite aussi, à travers les
portraits inédits de personnages bibliques, à révéler leur rapport à la
maladie et à la santé : la naissance d'Eve, la grossesse de Sarah, la
génétique selon Jacob, David le roi guérisseur… Revenir aux textes de la
Bible, à ce qui fonde notre civilisation, c'est aussi aller à la découverte
du sens de l'humain et de la vie. Un livre passionnant, une formidable
aventure médicale, intellectuelle et humaine. De façon tout aussi surprenante, on trouve
dans les « livres de Moïse » les principales notions, toujours actuelles, de
contagion et d'asepsie. C’est vrai notamment pour ce qui concerne l’hygiène
fécale ou le lavage des mains après le contact avec un mort. Pourtant, elles
n'effleuraient pas encore les médecins d'Europe il y a un peu plus de 100
ans. Bien des pays souffrent aujourd’hui de nombreuses maladies infectieuses
(amibiase, typhoïde, bilharziose, hépatite A.) qui pourraient être facilement
évitées en respectant les règles d’hygiène préconisées dans la Bible. La
Bible interdisait la consommation d’animaux réputés « impurs ». On peut
repérer aujourd’hui plusieurs raisons principales à ces interdits : les mœurs
répugnantes de certaines de ces bêtes, leur rôle dans certains cycles
parasitaires (tænia) ou encore l’idolâtrie dont quelques-unes faisaient
l’objet. Par ailleurs, on sait aujourd’hui que
certaines viandes déclarées impures dans la Bible sont riches en acides gras
saturés favorisant les hypercholestérolémies (par exemple le porc). D’autres,
comme certains animaux aquatiques impurs peuvent être à l'origine de
nombreuses maladies, surtout dans les pays tropicaux (par exemple : la
gnathostomiase, maladie mortelle due à des anguilles du Japon et de
Thaïlande). Il en est de même de mollusques, coquillages et crustacés
interdits dans l’alimentation d’Israël à l’époque : ils sont à l'origine de
syndromes allergiques, toxiques et infectieux (par exemple l'angiostrongylose
: syndrome neurologique d'évolution bénigne, souvent dû aux crabes et aux
crevettes).La consommation des graisses animales était également limitée dans
la Bible. On sait aujourd’hui leur rôle dans les maladies cardiovasculaires
et dans certains cancers. Plus généralement, la Bible nous met en garde
contre tous les excès, notamment ceux du manger et du boire. Nous pourrions
ici parler du diabète, de l'obésité et des tonnes de dents cariées arrachées
chaque jour à cause de la surconsommation de denrées alimentaires et de sucre
! Notons également que le Dieu de la Bible
dénonce tous les esclavages car il veut des hommes libres. Si la Bible relate
des cas d’abus d’alcool, c’est pour mieux les dénoncer. La Bible invite les
croyants à vivre leur sexualité dans le cadre du mariage. Bien que ce ne soit
pas à la mode de parler ainsi, il est évident que la fidélité dans le couple
pourrait prévenir bien des maladies actuelles (MST, SIDA...). Une vie
sexuelle épanouie à l’intérieur d’un couple stable permet d’éviter également
bien des douleurs morales. De façon plus anecdotique, on peut relever que les
rapports sexuels étaient prohibés pendant la période des règles de la femme.
Or on sait aujourd’hui que si les rapports sont fréquents pendant les règles,
il peut y avoir une augmentation des anticorps antispermatozoïdes spécifiques
contre le conjoint. L'homme pourrait avoir des enfants avec une autre femme,
de même la femme avec un autre homme, mais le couple en tant que tel est
stérile. La loi sur la circoncision, donnée il y a
4000 ans a retrouvé également toute son actualité avec les récentes
découvertes sur le cancer du col de l'utérus et celui de la verge chez
l'homme : il n'y a pas de cancer là où est pratiquée la circoncision. Il
n’est pas certain qu’on ne puisse jamais trouver toutes les raisons,
scientifiques ou non, des règles présentes dans la Bible. Cela n’est sans
doute pas le plus important même si on ne peut que s’émerveiller de la
pertinence de beaucoup d’entre elles. Il est très important par contre de
comprendre que toutes ces règles révèlent à leur manière que Dieu veut notre
bien. C’est ce même désir qui a conduit Jésus à guérir et soulager tous ceux
qui venaient à lui en situation de besoin. Dieu continue encore aujourd’hui à
chercher notre bien. Celui-ci passe par notre obéissance à ce qu’il nous
demande car il connaît mieux que nous nos vrais besoins et nos limites. C’est
aussi à notre foi que Dieu fait appel pour que nous recevions de lui ce que
nous ne pouvons pas faire par nous-mêmes. Encore aujourd’hui, Dieu guérit et
restaure par Jésus-Christ ceux qui s’attendent à lui et veulent vivre dans sa
lumière. Le lui avez-vous demandé ? |
MISSION DES JUIFS |
St-
Yves d’Alveydre |
Edition
Dorbon-Ainé |
1884 |
2
Tomes en 1 Volume; Un livre de
référence qui s’adresse aux talmudistes, aux Kabbalistes et aux Esséniens.
L’auteur donne des conseils, en partant de la tradition des Juifs et en
parlant de synarchie, c’est-à-dire rétablissement d’un ordre. Un gros livre
ésotérique qui est intéressant par son côté historique très fouillé. Extrait : Dans la
Mission actuelle des Souverains, j'ai voulu démontrer que l'État
Social-chrétien tend vers une Constitution unitaire, ayant trois Pouvoirs
Arbitraux comme organisme typique, et j'ai donné à cet organisme le nom de
Synarchie qui signifie : avec principes. Son
éloignement des fonctions publiques, aussi bien que son œuvre, prouve son
absence de toute ambition personnelle ; et l'avenir a irréfutablement
démontré qu'il avait fait un grand honneur aux rois et non à lui-même. Dans
la Mission actuelle des Ouvriers, j'ai appliqué la même méthode à la
réorganisation possible de ma patrie, en prenant son Droit public, là où il
est, dans la Volonté nationale, armée du Suffrage universel. Je me suis
adressé à mes concitoyens en compatriote, non pour leur demander leur vote,
ni une fonction publique quelconque, mais, ce qui est bien différent, pour
leur enseigner des choses utiles et urgentes. Dans ce guide intellectuel des
électeurs, je crois avoir logiquement démontré comment, pourquoi, aucun parti
politique ne pouvait, sans adopter cette réforme, les sortir d'embarras. J'ai
indiqué aussi, le plus clairement possible, pourquoi, comment, seule, la
Synarchie nationale, la réforme sociale, accomplie sous l'égide du
gouvernement existant et par le Suffrage universel, pouvait remettre la France
au premier rang dans l'Assemblée des Puissances européennes, et lui faire
prendre la tête de la nouvelle Europe, celle de la Synarchie Arbitrale. Dans
la Mission actuelle des Juifs, bien que n'ayant pas de sang juif dans les
veines, je prends rang parmi les Juifs, je m'adresse à leurs savants
talmudistes, à leur kabbalistes, à ce qui reste des Esséniens, aux nasis, aux
princes des kahals. C'est
ainsi que je veux prouver aux plus informés parmi les Juifs, au nom de leur
propre Tradition que, dans chacune de leurs patries d'adoption, dans la
Chrétienté et dans l'Islam, aux Indes, en Chine, enfin sur toute l’étendue du
Globe, ils ont tout intérêt religieux et social, collectif et individuel, au
triomphe de la Synarchie. |
MOI, ABRAHAM |
ÉRIC
NATAF |
ÉDITION
ODILE JACOB |
2010 |
Qui est Abraham ? Un inconnu. Un personnage central de
la Bible, géant de la mythologie, héros de l’histoire, il est à la fois
immense et lointain. Le
voici proche de nous : du fond des âges, il s’adresse à son innombrable
progéniture, dans un langage foisonnant et intemporel. Le
temps, l’espace, les générations s’entremêlent. Il nous parle de cet Orient
« qui n’avait rien de moyen » et dominait le monde civilisé,
compris entre l’Euphrate et le Tigre. « J’ai grandi, nous apprend t-il,
dans cet entre-deux, je suis parti de là, de Babylone » Replacé ainsi
aux confins de ces empires dont l’effervescence n’a pas fini d’agiter le
monde, Abraham raconte sa jeunesse et prend, sous la plume alerte et
facétieuse d’Eric Nataf, une dimension nouvelle. Père
de peuple frères qui s’entre-déchirent, il est, plus que jamais, un
patriarche vivant et attentif. Il est une part de nous-mêmes. |
moïse l’hÉbreu |
A.D. grad |
Edition
du Rocher |
1984 |
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Les
dualités de l’histoire juive et égyptienne - Aaron au secours de
Moïse - Moïse assassiné et ressuscité - Hymne au
soleil - la méprise Melkitsédeq - la bénédiction
rabbinique du soleil - la méprise du monothéisme chrétien
- monothéisme et polythéisme égyptien - la coutume
égyptienne de la circoncision - Abraham, Ismaël et les
autres - Deuxième partie : Le code et la Loi - D’où vient l’hébreu - La langue de l’araméen nomade - Hiéroglyphe du soleil et écriture carré - Soleil, pluie et paix - La différence entre Adam et Eve - Différence entre David et Goliath - Un langage pour Rimbaud - Le Nom c’est le Nombre - Le signe du Dieu très haut - Donner, c’est recevoir - Dans la main de l’Eternel - La preuve sabbatique par 7 - Fils de Moise pour une lettre suspendue - Plénitude et défective - Pourquoi Israël - La vision juste - Moïse et l’être immuable - Science et religion - Daath et Dath - Le troisième principe de la thermodynamique - Ordre ou désordre - Le mythe de la matière - Le malentendu originel - Le temps prend feu - La cosmologie tronquée d’Héraclite - L’Alliance du feu - L’âme de feu - L’homme n’est pas un accident de la création - Pyramidion - D’un mont à l’autre - |
mon testament – le feu
de l’alliance |
André chouraqui |
Edition
BAYARD |
2001 |
Homme
de trois cultures, André Chouraqui a un parcours humain, littéraire et
spirituel exceptionnel. Né en Algérie, il fait ses études en France pour
s’installer à Jérusalem en 1958 où il devient le conseiller personnel de Ben
Gourion et assume les fonctions de maire-adjoint de Jérusalem. Son œuvre
littéraire, immense, est dominée par la traduction et les commentaires de la
Bible hébraïque, du Nouveau Testament et du Coran. C’est la première fois
qu’une même personne ramène en leur source les livres fondateurs des trois
monothéismes. Son œuvre multiforme abolit d’antiques frontières, elle est un
chant d’amour, une célébration de paix au seuil du millénaire qui vient. Dans
cet ouvrage, il nous livre la synthèse d’une vie d’étude, de méditation et de
réflexion. Extrait
du livre :
Ces trois religions, qui ont le même Dieu, les mêmes prophètes, les mêmes
finalités, sont sommées, au nom de l'Alliance, d'en finir là de leurs vaines
querelles. Au sein de chacune d'elles, les hommes de bonne volonté doivent
surgir et entraîner à la synergie de leur réconciliation. Mieux encore : une
fois la paix acquise, ici pourra se réaliser l'alliance des religions
abrahamiques aux religions asiatiques, ou africaines. Enfin, nous
retournerons à nos racines car le dieu de la Bible est un dieu qui vient d'Asie
et non du mont Palatin ou du Parthénon.
|
mystÈres de la kabbale |
Marc-Alain
OUAKNIN |
Edition
Assouline |
2000 |
L’auteur
essaie d’expliquer simplement la Kabbale, à quoi elle répond, qu’est-ce qu’on
peut y trouver. On
y trouve des discours métaphysiques d’une puissance extraordinaire et des
méthodes spécifiques pour dépasser notre état d’esprit quotidien et
découvrir, au plus profond de nous-même, une autre lumière, d’autres forces
qui nous conduisent bien au-delà des lieux communs de notre vie quotidienne. La
kabbale est une véritable révolution, elle n’est pas seulement une
philosophie « amour de la sagesse », mais elle ouvre la voie à ce
qu’on appelle « La sagesse de l’amour ». C’est un chemin qui peut
permettre un complément à notre tradition chrétienne. Au sommaire de ce livre excellent : Kabbale et kabbaliste : Petite histoire de la kabbale -
les clefs de la kabbale - Qu’est-ce qu’un kabbaliste ?
- Une révolution dans notre manière de percevoir le monde -
La voie de l’initiation - Voyage au Paradis - Comment
transmettre le secret ? - Le schéma fondamental de la Kabbale - Une
dialectique de la lumière - Offrir et accueillir
- La kabbale et l’amour - Pour une kabbale
existentielle : le hassidisme - Le colloque des anges - Les quatre mondes
- Les 5 modalités de l’âme - Les dix Sephiroth - Voyage d’une étincelle
- Harmonie et équilibre du monde - La décade des éléments
fondamentaux - L’art d’être présent à soi - Savoir
s’étonner et s’émerveiller - Sagesse, intelligence et
savoir - La dialectique de l’ouverture et de la clôture
- maîtrise et beauté, politique et esthétique - Fondement
et royauté : Recevoir, transmettre et donner - l’arbre dans
la kabbale - Les chevaux de feu - Les lettres de la
création - Abracadabra : la puissance des mots -
Au commencement était le point - Chevaliers et kabbalistes
- Description des 22 lettres de l’alphabet -
L’archéographie - La combinaison des lettres -
Kabbale et thérapie - Comment fait-on naître le sens
- Astrologie et kabbale - La Guématria - Les chiffres et les lettres -
Les différentes modes de guématria - Le secret des nombres
parfaits et des nombres amicaux - Dieu et le nombre Ԉ Les noms de Dieu - Dieu et le texte -
Les secrets du Tétragramme dans une approche géométrique, mathématique,
dynamique et éthique - En conclusion : Si tu
veux, tu le pourras - |
mystÈre des chiffres |
Marc-Alain
ouaknin |
Edition Assouline |
2003 |
Quand
et où sont nés les chiffres ? Qui a inventé le zéro ? Qui était
Pythagore ? Pourquoi dit-on que le 6 est un nombre parfait ? Est-ce
vrai que les nombres ont un pouvoir magique ? De
l’Inde à Bagdad, Tolède et Reims, ce livre nous fait découvrir la formidable
histoire des chiffres depuis le Ve siècle jusqu’à l’invention de l’imprimerie
au XVe siècle. Alliant l’érudition au jeu, cet ouvrage aborde
l’histoire, la symbolique et la philosophie des chiffres et des nombres de
manière simple et pédagogique, le lecteur partira ainsi à la recherche des
fondements de notre intelligence, mais aussi des plaisirs de l’esprit et va
apprendre et comprendre les divers mécanismes des chiffres et des nombres. Au sommaire de cet important ouvrage : Premier livre : Chiffres –Naissance et évolution des
chiffres modernes :
Une naissance indienne -300 ans avant J.C -Echecs et maths
- Les mathématiques indiennes - Les noms et les 5 étapes de
l’évolution des chiffres indiens - Le zéro - Les
chiffres indo-arabes (du 9e siècle à nos jours) - En
route pour Bagdad - Al jabr et algèbre - Chiffres
indiens en pays arabes - Comment les chiffres indo-arabes
arrivèrent en occident chrétien ? - Gerbert d’Aurillac, le
pape des chiffres - L’importance des croisades -
Fibonacci et le liber Abaci - Les chiffres et l’imprimerie
- Deuxième livre : Les nombres et la grande famille : Fous de
nombres et nombres fous - Pythagore et l’harmonie des
nombres - Le zéro et l’infini - La paire et
l’infini - Les nombres premiers - Les nombres
parfaits - Les mystères du 6 et du 28 - Les nombres
amicaux - Nombres triangulaires - Les triangles de
Pythagore, d’Isis - Fermat et Wiles - Pascal
- Le nombre d’or - Troisième livre : Les carres magiques et autres talismans : Une
origine chinoise - Comment construire un carré magique
- Faut, Goethe et les carrés magiques - Mélancolia
- Quelques carrés magiques remarquables - Alchimie et
talismans - La Bible - le monde ennéadique
- Guérison et relaxation - Quatrième livre : Hébreux, Grecs et arabes : les chiffres et les
lettres - La guématria, les lettres et leurs valeurs
numériques - De la géométrie à la « logimétrie »
- Dynamisme de la guématria - L’isopséphie - La
guématria et le zéro - Le Dieu hébraïque est-il une hypothèse
mathématique ? - Les valeurs numériques du nom divin
- La transcendance de Pie - Fermat et la kabbale
- La Bible, un document chiffré ? - Cinquième livre : Des idées et des hommes : Glossaire des
noms communs et des noms propres - Bibliographie importante
- Très nombreuses photos - |
6N
NOTES
SUR QOHELET (L’ECCLÉSIASTE) |
ANDRE
NEHER |
EDITION
DE MINUIT |
2006 |
||
Comme
beaucoup de textes de cette époque, il comporte des contradictions, des mises
en application impossible, des cotés obscurs, des endroits touffus et
désordonnés et sans trop de logique d’un sujet à l’autre, mais dans
l’ensemble la vision de l’homme qui s’en dégage, la quête de vérité qui
parcourt le texte, la dimension poétique qui le traverse, tout cela est très
attachant. Qohélet ou l’Ecclésiaste est un texte qui a nourri une grande
partie de la littérature – René de Chateaubriand, Montaigne avec ses essais,
Pascal et ses Pensées - également la peinture avec Poussin, Ernest
Renan et bien d’autres. Il
faut comprendre aussi que ce livre de scepticisme et de lassitude, cette
médiation morale sur le temps qui passe et sur la fin des choses, s’achève
tout de même par un espoir de justice : « craint Dieu et
observe ses commandements car c’est tout sur l’homme ». Si
le texte est de Salomon, on peut imaginer que ce grand roi mit son temps à
profit pour faire retour sur lui-même, pour entrer dans son intériorité et
réfléchir sur ce questionnement nécessaire à tout cheminement philosophique
et spirituel. Qu’est-ce que l’homme, cet être
infime, faible et mortel, devant l’immensité de l’univers et face à l’éternité ? C’est
ce questionnement que propose l’ecclésiaste, c’est ce travail que chacun doit
mener pour lui-même, sur lui-même, quelle que soit sa situation dans la vie,
afin de pouvoir mettre le réel en perspective, il faut ce « dialogue de
l’âme avec elle-même » duquel jaillit soudain avec une évidence palpable
et presque douloureuse le fait que tout n’est, en effet, que vanité,
c'est-à-dire non pas vain, mais insignifiant au regard des deux infinis. La grandeur de l’homme réside précisément dans le pouvoir
de penser son impuissance devant la mort, la vieillesse, le destin, le
déchainement des éléments, la fugacité du temps et d’être ce roseau pensant
qui peut dire et représenter sa propre finitude. Hébraïste,
exégète et philosophe, André Neher demeure l’un des principaux
penseurs juifs de l’après-guerre. Son commentaire savant de Qohélét (L’Ecclésiaste)
propose une lecture nouvelle et saisissante d’un livre trop souvent réduit à
son célèbre « Vanité des vanités, tout
n’est que vanité » Il met au
contraire en lumière sa tragique ambigüité, où la plus scrupuleuse sagesse
s’allie à l’aventure la plus folle. La
révélation biblique, aussi riche et complexe que la vie qu’elle inspire,
adresse à l’homme des messages divers. Tantôt, c’est la voix impérative et
constructive de la loi, de la thora ; tantôt, l’explosif et bouleversant
appel des prophètes. Tantôt
la sagesse parle, sertie dans des leçons et des proverbes nets et
clairs ; tantôt, la méditation transcende les catégories rationnelles et
dévoile le mystère de la souffrance du monde. Il serait facile de nommer les
livres bibliques voués à la transmission de l’un seulement ou de l’autre de
ces messages ; mais il y a des textes aussi, accueillant à la fois
plusieurs de ces voix, capables parfois de les unir harmonieusement, obligés
souvent aussi de laisser à chacune son accent propre et unique. Qohélét est de ces derniers
livres. La multiplicité des voix y grandit jusqu’à la discordance. Deux
thèmes, au moins, y paraissent irréconciliables, quoiqu’étroitement
entrelacés, et, d’un bout à l’autre, traversent en commun le texte. C’est la
première impression que le lecteur cueille dans Qohélét, et c’est elle
qui agit d’abord. Deux éthiques contradictoires s’affrontent dans Qohélét. L’une, de sagesse raisonnable ; confortablement installée dans la voie moyenne ;
l’autre, d’irraison perplexe, rôdant
aux extrêmes et provoquant soit
l’interrogation inquiète, soit l’ironie cynique, soit le pessimisme
désabusé. La prudence et l’aventure
ont conclu un pacte dans Qohélét et ensemble marchent de pair. |
QÔHELET - L’ECCLḖSIASTE
- LA SAGESSE DE LA LUCIDITḖ |
Jean - Yves Leloup |
Ed. Presses du Châtelet |
2016 |
Peut-on
être lucide sans être désespéré ? La Sagesse, c’est l’expérience de “laisser
Dieu être Dieu”. Ne pas lui créer d’obstacle et s’abandonner au mouvement de
la Vie qui se donne. Première étape sur le chemin de la sagesse et de l’amour
proposé par les livres bibliques attribués à Salomon (l’archétype du Sage),
L’Ecclésiaste est le plus décapant : la lucidité est essentielle car, sans
elle, contemplation et amour ne sont que vanité. Mais, si « tout est
évanescence et poursuite du vent », ne nous reste-t-il pas encore le miracle
et la joie de l’instant ? Telles sont les questions que le Qohélet nous pose.
Dans cette nouvelle traduction, enrichie d’une interprétation originale,
Jean-Yves Leloup montre l’actualité de ce « grand grognard » dont les
paradoxes sont aussi ceux de notre temps. Le sens de Qohéleth serait
la prédication personnifiée. Mais qui est ce prédicateur ? Le
titre semble dire que c'est Salomon, ce que paraissent au premier coup d'oeil
confirmer la parole 1.1 : « Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi à Jérusalem, »
et la description de la magnificence, des jouissances de toute sorte, de la
vie luxueuse que s'est accordées l'auteur (chapitres 1 et 2), aussi bien que
de la sagesse qu'il a cultivée avec tant de soin (1.16-17). Mais l'expression
même : « J'ai été roi, » ne permet guère de penser à Salomon lui-même ;
car Salomon ayant été roi jusqu'à sa mort, il ne pouvait lui-même parler de
son règne comme d'une chose passée. L'auteur dit encore, 2.9 : « Je devins
grand, toujours plus grand, plus que tous ceux qui ont été avant moi à
Jérusalem. » Or, Salomon n'avait eu qu'un prédécesseur à Jérusalem, David.
Cet unique exemple ne pourrait justifier l'expression « tous ceux. » De plus,
l'état de désordre social dont ce livre offre le tableau ne peut s'appliquer
aux quarante années du règne de Salomon, qui ont été une époque d'ordre et de
prospérité sans pareille. La situation supposée dans tout le livre est bien
plutôt le triste état du peuple sous la domination persane, tel qu'il ressort
des livres d'Esdras et de Néhémie. Enfin, le livre abonde en termes
qui n'appartiennent qu'à une époque bien postérieure au temps de Salomon et
dont on ne retrouve des analogues que dans les tout derniers écrits de
l'Ancien Testament, ceux qui sont postérieurs à l'exil, comme Esdras, Néhémie
et en particulier le prophète Malachie. A tous égards, pour le fond comme
pour la langue, l'Ecclésiaste n'a son pareil que dans l'écrit de Malachie :
culte cérémonial fidèlement pratiqué extérieurement, mais sans piété
intérieure ni vraie crainte de Dieu ; argumentation par voie
d'interrogations humiliantes et poignantes. « De tous les livres de la Bible,
dit le savant Ewald, c'est celui de Malachie qui ressemble le plus à
l'Ecclésiaste. » Il n'y a pas jusqu'au terme d'ange de l'Eternel, pour désigner
le souverain sacrificateur, qui ne soit commun à ces deux écrits, et à eux
seuls (Ecclésiaste 5.6 et Malachie 2.7). Ces indices sont suffisants pour
prouver que ce ne peut être le roi Salomon qui a écrit cet ouvrage. D'où
vient donc qu'il lui soit attribué dans le livre ? Salomon, tenu pour
l'auteur des Proverbes, était envisagé comme le représentant de la Sagesse,
dont il avait tracé l'admirable tableau (Proverbes chapitre 8). Les sages qui
écrivaient après lui n'étaient que les continuateurs de son oeuvre. L'un
d'eux, l'auteur anonyme de l'Ecclésiaste, voulant faire ressortir avec force
la vanité des biens de la terre, met ses méditations dans la bouche de
l'homme qui, ayant possédé ces biens au plus haut degré, avait pu faire,
comme aucun autre, l'expérience de leur insuffisance pour procurer le
bonheur, d'autant qu'à la jouissance de tous les plaisirs et de tous les
divertissements, de la richesse et de la gloire, il avait joint la possession
d'une science, d'une sagesse et d'un génie incomparables. Mais, tout en
mettant dans sa bouche ce qu'il veut dire au monde qui l'entoure, le
prédicateur a soin de faire entendre, par les paroles que nous avons citées,
que ce n'est là qu'une forme littéraire et qu'il n'a nullement voulu se faire
passer pour le vrai Salomon. Cette
manière de voir, qui est maintenant généralement admise, n'a point été, nous
le reconnaissons sans peine, celle de l'antiquité juive. Alors, sans doute,
on était loin de s'entendre sur la valeur spirituelle et morale de
l'Ecclésiaste. Bien des docteurs, l'école de Schammaï en particulier, se
demandaient si ce livre, qui, à ce que l'on pensait, avait été reçu au nombre
des écrits canoniques par les mêmes gens d'Ezéchias qui s'étaient occupés de
compléter le livre des Proverbes (Proverbes 25.1), méritait bien cet honneur,
et s'il ne convenait pas de le reléguer parmi les Apocryphes. On lui
reprochait de renfermer des contradictions, d'exprimer des sentiments
dangereux, propres à scandaliser les faibles et à miner les croyances en l'immortalité
de l'âme et en la vie à venir. Ce ne fut que grâce à sa conclusion, où est
fermement proclamée, en fin de compte, la nécessité absolue de la crainte de
Dieu, que les soixante et douze rabbins qui composaient le synode de Jabné,
l'an 90 de notre ère, le déclarèrent solennellement digne de figurer parmi
les écrits sacrés. Mais
personne, dans ces temps-là, ni l'école de Schammaï, ni celle de Hillel, ne
doutait aucunement qu'il eût Salomon pour auteur. Le Cantique des cantiques
passait sans contestation pour être un fruit de la jeunesse, les Proverbes de
l'âge mûr, l'Ecclésiaste de la vieillesse de Salomon. On s'était laissé
prendre par la fiction, assez transparente cependant, que nous avons
signalée, et d'ailleurs on n'avait, à cette époque, absolument aucun sens
pour l'étude comparée des monuments littéraires qu'un peuple a pu élever dans
les diverses périodes de son histoire. Il faut descendre jusqu'à Luther pour
trouver un pressentiment de la vérité. Dans ses « Propos de table, » il
déclare que l'Ecclésiaste est l'un des plus jeunes livres de l'Ancien
Testament et qu'il est peut-être de Jésus, fils de Sirach, l'auteur de la
Sapience. |
6 O
origine et formation de l’alphabet
hÉbraïque |
Urbain
MAGNIER |
Editions
Traditionnelles |
2002 |
La
recherche concernant l’origine de l’écriture, du signe et de la lettre, passe
désormais par la lecture de cet ouvrage de base qui expose avec clarté et
rigueur les racines et fondements symboliques de l’alphabet paléo-hébraïque. Les
graphismes des 22 lettres archétypales de la création sont ainsi restitués
dans leur matrice géométrique d’origine. Celle-ci n’est autre que la
« Roue de la Loi », encore dite « Roue du Verbe ». Au
fil des commentaires, rôle et principes associés à ces 22 archétypes sont
redéfinis, étudiées et analysés à la lumière d’une science des lettres et des
nombres dont le mariage permet à l’évidence de rétablir certaines vérités. Si
les liens qui unissent les différentes traditions entre elles sont
constamment abordés, on notera le rôle fondamental attribué à la syllabe
« Aum » dont l’omniprésence est un des signes majeurs. Enfin
on saura gré à l’auteur de renouer avec cette autorité naturelle que procure
l’expérience intérieure, celui-ci s’appuie sur un des représentant les plus
éminents de la Tradition en la personne de René Guénon, dont l’œuvre
constitue l’un des soubassements essentiels de cette étude. Au
sommaire de cet ouvrage l’auteur nous explique : La roue de la loi ou
matrice - Le Tétragramme hébraïque
- Les 22 lettres hébraïques - La syllabe
« AUM » - |
6 P
patriarches & prophÈtes |
E.G.
white |
Edition
SIGNE DU TEMPS |
1948 |
||
Toutefois, il faudrait plutôt
parler d’écoles ou de courants prophétiques car, à part quelques passages,
ces livres ont été rédigés sur de longs siècles par plusieurs disciples. Le
prophétisme a disparu peu à peu d’Israël autour du IIIe siècle
avant Jésus-Christ, remplacé d’une certaine manière par les livres de
sagesse. D’après le livre des Maccabées, l’esprit ne souffle plus chez les
prophètes (9, 27). Le prophétisme constitue une
caractéristique essentielle d’Israël, mais d’autres peuples de l’Orient
ancien en ont connu. En Mésopotamie, on parle du Baruc (voyant, devin), mais
aussi du muhu (extasié). Sur la forme, rien ne les distingue : les tablettes
d’oracles découvertes à Mari (1800 av. J.-C.) traitent des mêmes sujets, avec
les mêmes formules adressées au roi. En revanche, le rapport au pouvoir et au
culte est bien différent des prophètes bibliques : dans les textes de Mari, à
aucun moment on ne trouve de critique de l’institution monarchique en tant
que telle. Bien plus, le culte est toujours le moyen
primordial pour entrer en relation avec la divinité, alors que les prophètes
de la Bible, comme le souligne l’exégète Jésus Asurmendi, privilégient la
justice, l’attention au frère comme moyen premier de rétablir la relation
avec Dieu. Ils n’hésitent pas à dénoncer avec le ton virulent qui leur est
propre « holocaustes et sacrifices ». Ils sont très différents les uns
des autres : Isaïe est un haut fonctionnaire du roi, Jérémie et Ézéchiel des
prêtres, Amos un agriculteur, Michée probablement un notable de province… Ils
sont très impliqués dans les affaires politiques et religieuses : Jérémie
accompagne le peuple vers la déportation à Babylone, puis, quand l’étendue de
la tragédie leur apparaît, il combat leur désespoir et les exhorte à
l’espérance en Dieu. Après l’exil, Aggée et Zacharie accompagnent les
premiers efforts de reconstruction du temple. La Bible n’établit pas vraiment
de critère pour distinguer le vrai du faux prophète. Le Deutéronome avance
l’idée que le prophète est celui dont la parole se vérifie dans le temps.
Cela ne fonctionne pas toujours, relève P. Jésus Asurmendi. Ainsi Ézéchiel,
qui avait annoncé la destruction non advenue de Tyr, doit-il faire un nouvel
oracle (26, 29)…Contrairement aux prophètes de cour, qui cherchaient à
flatter le pouvoir, ceux qui ont été reconnus par la communauté croyante
d’Israël sont toujours à contre-courant. D’où leur critique de l’injustice,
de l’oppression, de l’idolâtrie. Cette dernière « ne se réduit pas, loin de
là, aux statues, rites et” autres dieux”. Tout leur travail a comme objectif
la désacralisation du pouvoir, de l’argent et du culte », analyse Jésus
Asurmendi. Contrairement à ce qu’on
imaginerait, leur rôle premier n’est pas tant d’annoncer l’avenir que d’être
« la conscience critique d’Israël en action ». En grec, proférai veut dire «
parler pour ». Dans la Bible, le prophète parle au nom de Dieu, d’où les
expressions qui ouvrent ses interventions : « Paroles du Seigneur, oracle de
Yahvé. » Il cherche à comprendre la volonté de Dieu, le sens de son action,
quand le malheur s’abat sur le peuple, et c’est aussi lui qui demande des
comptes à Dieu : « Je tiendrai bon à mon poste de garde, je resterai debout
sur les retranchements, je guetterai pour voir ce qu’il a à me dire et ce
qu’il répondra à mes questions. » (Habaquq 2,1.) Inséré dans l’actualité politique
de son époque, le prophète est, selon la métaphore d’Ézéchiel, un guetteur
(33,7). Face à l’envahisseur d’Israël, mais aussi au sein du peuple, face aux
dysfonctionnements et aux injustices, il « ne se contente pas de critiquer le
présent, il ouvre des perspectives, un horizon. Les prophètes ont forgé la
trame essentielle de l’espérance du peuple d’Israël vis-à-vis du messie »,
explique Jésus Asurmendi. D’où la vision d’Ézéchiel (chapitre 37) : ces
ossements desséchés qui se raniment et se rassemblent, annonçant le
relèvement du peuple exilé. Les prophètes se sont battus aussi contre deux
idées dont était pétri le peuple juif avant l’exil, ajoute le bibliste Guy Desmichels
: la « croyance naïve » en son invincibilité face aux autres nations ; et en
même temps l’idée d’un « châtiment, ou du moins d’un abandon de la part de
Dieu si on ne respectait pas ses commandements ». « Ce n’est pas Dieu qui
abandonne l’homme mais l’inverse, poursuit-il. Il est toujours un Dieu de
pardon, c’est pourquoi les diatribes s’achèvent le plus souvent sur la
réconciliation. » Si le Pentateuque (les cinq
premiers livres de la Bible) présente un message religieux à travers
l’histoire d’un peuple qui cherche son Dieu, rien ne laisse toutefois deviner
la venue d’un sauveur. « L’annonce de l’incarnation, de la résurrection, de
la divinisation ne se trouve que chez les prophètes, tout comme celle de
nouvelle Création et d’alliance éternelle, c’est-à-dire tout ce qui annonce
le Christ, affirme Guy Desmichelle. Ils ont défendu le pauvre, mais ils ont
annoncé aussi le messie venu apporter la lumière aux hommes, endosser le mal
en se faisant Serviteur, et à travers un amour inouï sceller la nouvelle
Alliance qui permet aux pécheurs de participer pleinement à la vie de Dieu. »
Ce qui fera dire à Philippe rencontrant Nathanaël dans l’Évangile de Jean : «
Nous avons rencontré celui dont Moïse a parlé et que les prophètes ont
annoncé. » (1, 45.) S’ils sont souvent cantonnés à
leur rôle d’annonciateurs du messie, les prophètes ont pour autant un message
actuel. La fréquentation de ces livres forme à reconnaître, aujourd’hui, les
accents prophétiques donnés pour notre époque. Pas toujours évident,
toutefois… « L’Ancien Testament ne permet pas directement de savoir ce qu’un
prophète va dire, mais on est sûr de ce qu’il ne dira pas, relève Jésus
Asurmendi. Si quelqu’un, qui se présente comme un prophète aujourd’hui,
manifeste un appétit certain pour le pouvoir ou pour l’argent, vous pouvez
être sûr que c’est un imposteur. » À l’inverse, le pape François, prônant une
Église pauvre et humble, et lui-même vivant ce qu’il annonce, incarne à sa
manière la dimension prophétique de l’Église. « Sa vocation a émergé dans un
contexte particulier, dans le conflit long avec le pouvoir argentin, remarque
Jésus Asurmendi. L’ancien président Kirchner n’allait même plus à la Fête
nationale car il savait qu’il serait tancé vertement par Jorge Bergoglio, non
pas en raison d’un manque de piété, mais en raison de son attitude à l’égard
du peuple… » L’histoire
grandiose de ces Patriarches et prophètes qui ont façonné l’histoire biblique
et l’histoire du monde. |
PETITS ET GRANDS MYSTÈRES DANS LA KABBALE – L’ŒUVRE DU COMMENCEMENT – L’ŒUVRE DU CHAR |
André Benzimra |
Edition de la Hutte |
2013 |
La
Kabbale comporte deux études :
Le Maaseh Bereshit porte sur la cosmologie ; le Maaseh Merkavah sur la théologie, mais on aurait tort de ne voir dans ces deux parties que des études théoriques. L’idée d’œuvre désigne d’ailleurs une entreprise pratique. C’est que ces deux études comportent les secrets d’une certaine sagesse que le disciple doit s’efforcer d’acquérir. De quoi s’agit-il ? Le Maaseh Bereshit correspond à ce que les Grecs appelaient les petits mystères : ceux-ci visent à rétablir l’Homme dans l’état primordial, celui que les Hébreux nomment l’Adam paradisiaque, l’homme qui était un avec le monde, (de là vient que les traditions assignent à l’Adam du Paradis terrestre la taille du monde. « Il l’a créé remplissant le monde tout entier – Midrach Rabba VIII,1) », en sorte que tous les corps étaient comme autant de ses organes et que l’âme de chaque chose était une partie de son âme. Le Maaseh Merkavah correspond quant à lui aux grands Mystères de la Tradition grecque, lesquels visaient premièrement à identifier l’homme avec l’Univers tout entier (de là vient que l’iconographie traditionnelle fait coïncider l’Adam Kadmon, l’Adam du Paradis céleste, avec l’ensemble de tous les mondes), c'est-à-dire avec l’ensemble des mondes, et secondement à rétablir l’union de l’homme avec la divinité. Au sommaire de cet ouvrage l’auteur nous parle de : L’œuvre du commencement - La Genèse I et II - L’œuvre du Char - Ezéchiel - Voie initiatique et voie religieuse - l’alphabet hébraïque - la science des lettres - la hiérarchie des principes - les Sephiroth - la Thora - le Nom divin Hou, Lui - les quatre mondes - le Nom divin Maqom, le Lieu - la science des nombres - la centralité de l’homme - le Nom divin YHVH - le yin et le yang - Schaddaï ou El Schaddaï - les sept mondes déjà créés - Nomadisme et sédentarité - le Golem - les quatre qui entrèrent au Pardès - les éléments - le genou - |
PHILON D’ALEXANDRIE DE LA GRAMMAIRE A LA MYSTIQUE |
Jacques Cazeaux |
Edition
Du CERF |
1983 |
||
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prophÈtes et prophÈties |
André neher |
Edition
PAYOT |
2004 |
La
prophétie est une composante essentielle de l’univers de la Bible, mais elle
déborde largement ce cadre. Dans
ce livre publié à l’origine sous le titre L’Essence du prophétisme et devenu
une référence incontournable, André Neher étudie les traditions
anciennes, de l’Égypte à la Grèce, et analyse longuement le prophétisme
biblique. Il cerne trois aspects : le dialogue dans le temps, quand
l’Alliance transforme l’existence des Hébreux en histoire ; et le dialogue
dans la société, qui renvoie à la notion de loi. Montrant
ce qu’a été la prophétie vécue, détaillant la parole des grands prophètes, il
revient également sur les principaux thèmes de la culture juive : la place de
Dieu dans la Cité, ses rapports avec les hommes, le rôle de la parole,
l’importance de la mystique… l’esprit, la parole, la création, le déluge, la Tour de Babel,
la Tora, la sainteté, la justice, l’Amour, le lévitisme, Moïse, Abraham,
Déborah, Gédéon, Jephté, Amos, Osée, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Noé, la
prophétie, la royauté, le sacerdoce, la sagesse, la servitude, la pesanteur,
la vision, la lumière etc. |
« protocoles »
des sages de sion |
Un
groupe russe |
Edition
GRASSET |
1921 |
L’affaire
commence en 1905 par la publication, en annexe à un ouvrage de l’auteur
mystique orthodoxe russe Serge Nilus, d’un compte rendu d’une conférence
internationale, au cours de laquelle les Juifs du monde entier auraient mis
au point un plan diabolique pour devenir les maîtres du monde. Sur
le moment, cette prétendue révélation n’eut aucun écho, et c’est l’avènement
de la révolution soviétique de 1917 qui alimenta une réaction dont
l’antisémitisme devait se nourrir.
En
1921, le Times lui aussi, après avoir lancé la balle, revint sur le sujet
sous la plume de son correspondant Philip Graves, pour signaler des
ressemblances entre le texte des Protocoles et un pamphlet dirigé contre …
Napoléon III !
|
6 Q
qabale
& franc-maçonnerie – tradition sinaïtique
& tradition maçonnique |
P.M.
savaignac |
Edition
TREDANIEL |
1999 |
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Au sommaire de cet ouvrage : Chapitre1 : Deux aperçus spécifiques sur la kabbale : L’Arbre
séphirotique dans les mondes de la kabbale, le monde de l’émanation, le monde
de la création, le monde de la formation et le monde de l’action
- Correspondances entre l’arbre séphirotique et l’Adam Kadmon
- La guématrie sinaïque - Dante et le Yod - Chapitre 2 : Caïn et Abel : Le caractère
universel des quatre premiers mythes bibliques - La première
famille humaine - Les antinomies entre Caïn et Abel - Chapitre 3 : Grand Patriarche noachite, chevalier
Prussien, 21e degré du REAA : Le Noachisme
et son récit biblique - Chapitre 4 : Le 25e degré du REAA
« Chevalier d’airain » : Les sources
bibliques - le serpent - Chapitre 5 : Chevalier de Royal Arche, Grand Elu de la
Voûte sacrée. Chapitre 6 : Le thème du feu dans la kabbale et ses
rapports avec le 18 degré du REAA : Bible et kabbale -
L’arbre des Sephiroth et le feu - La nature ignée de l’être
humain - Chapitre 7 : Une tentative d’explication des âges
maçonniques :
Les âges en loge symbolique et dans les divers degrés des hauts grades
- Chapitre 8 : La structure des REAA - Chapitre 9 : Nécessité de l’angélologie : La notion
d’entité angélique et panorama de l’angélologie dans le judaïsme
- Paradoxe du monothéisme - Spécificité de
l’angélologie - Angélologie et initiation - Chapitre 10 : Une vision magique de l’Univers :
Définition de la magie - La lumière astrale - La
mort - Le double dynamisme du corps astral - Les
entités de la lumière astrale - Les techniques magiques
- La magie mimétique, talismanique, incantatoire -
Spécificité du magicien - Les 7 principes de la magie
- Les lacs d’amour - Guématrie et plénitudes - |
|||||
|
6 R
rabbi simÉon bar yochaÏ & la
kabbale |
Guy casaril |
MAÎTRES
SPIRITUELS |
1961 |
Une
approche de la Kabbale à travers un des fondateurs de la Kabbale juive. Selon
la légende, celui que l’on appelait « la Lampe Sainte »,
juste avant de mourir révéla à ses élèves les secrets de la cabale,
pour ne pas les garder dans son cœur, puis demanda à voir la lumière et
mourut. On transporta son lit mortuaire à l’extérieur et alors le lit s’éleva
dans les airs précédait par une colonne de feu, on entendait également une voix
qui disait : Entrez et assistez aux noces de R. Siméon. Ainsi
commença la légende « Zohar III) de ce saint et érudit homme qui est une
des pierres angulaires de la tradition juive. Il
est né en Galilée vers la fin du 1e siècle, les romains avaient mis
à sac Jérusalem et tout était à reconstruire, tant au point de vue matériel
que spirituel et religieux. Bar
Kochba prend la tête de la révolte militaire qui sera écrasé vers 135. Les
religieux quittent Jérusalem pour Jaffa et là ils vont remettre en forme les
textes sacrés et les valeurs spirituelles du judaïsme. Siméon Bar Hochaï,
sera un de ces piliers qui alliera l’intransigeance, l’orgueil et la fierté
avec l’érudition. Il
mettra en première ligne : le pouvoir réalisateur de la prière
désintéressée et la supériorité de l’étude sur toutes les autres valeurs
terrestres. Ces deux thèmes recèlent le plus pur de la mystique juive car
l’étude prépare la prière et la prière s’achève dans le geste de l’Amour de
Dieu, la rencontre suprême du désert. |
6 T
TSIMTSOUM - INTRODUCTION A LA MḖDITATION
HÉBRAÏQUE |
Marc
Alain OUAKNIN |
Edition
Albin Michel |
1992 |
||
Première partie : Voyage d’une étincelle - Le
hassidisme aujourd’hui et ses origines - naissance d’une
mystique - Le palais des « vases brisés » -
les thèmes fondamentaux de la nouvelle cabale - le Tsimsoum ou le
retrait de Dieu - La Chevira ou la brisure - Le
Tiqoun ou la réparation - Le voyage des étincelles -
L’exil et l’élévation des étincelles individuelles - La création
et le rôle du Messie - Les dérives du messianisme -
Shabataï Tsevi et Jacob Frank - les succès du faux messie
- la shabataïsme et le marranisme - le destin du
shabataïsme - Le Baal Chem Yov : fondateur du
hassidisme - opposition au hassidisme - Deuxième partie : La sagesse dansante du hassidisme - Les voyelles
du désir, une éthique de l’action et de la parole - Pour une
parole existentielle - Le Tsimsoum de l’esprit, la manifeste
de Rabbi Nahman de Braslav - la lecture, un acte de
libération - Un combat contre l’idolâtrie - L’art et
le langage - La Mahloquet - L’énergie du
questionnement - Troisième partie : Corps et graphie, petit traité de méditation hébraïque - Méditation, plaisir et santé - la dialectique du « je » et du « rien » - Energie : ombre et maladie - la guérison : dénouer les nœuds - Le langage des oiseaux et l’enseignement du Baal Chem Tov - Une mystique des lettres en mouvement - La guématria - géométrie et énergie sémantique - Le Tétragramme, approche géométrique - La caverne de Makhpela et sa mémoire ancestrale - L’énergie sémantique des variations du Tétragramme - Chem av, Chem sag, Chem ma, Chem ben - Le voyage des noms - Le Tsérouf et l’art de la combinaison - Méditation et musique - Les cinq modalités de l’être : Néfèch, Rouah, Nechama, Haya, Yehida - Corps et graphie - Les points en vibration - les voyelles - La pratique de la méditation - la respiration - les vibrations - visualisation et écriture - Description des 22 lettres hébraïques - |
6 V
voie des lettres, voie de la sagesse.
les lettres ont leurs mots à dire |
Roland
bermann |
Edition derVy |
2002 |
Les plus anciens textes de la Kabbale
l’affirment avec vigueur : « Le monde fut créé par les
22 lettres ». Au cours des siècles, les penseurs juifs à Safed, comme en
France et en Espagne, les kabbalistes chrétiens de la Renaissance se sont
tous penchés sur leur signification profonde. Tous, par des voies différentes, on considère
qu’elles étaient la source inépuisable d’un savoir et d’une connaissance
traditionnelle. Tous ont été convaincus que l’homme, cheminant du Aleph au
Tav avant de remonter du Tav au Aleph, se voyait offert par elles une voie
sensible pour se connaitre lui-même, et pour tenter de s’approcher du Sacré. L’auteur a voulu fournir dans ces pages, une
possibilité d’appréhender cette richesse. Pour cela, il a appuyé son travail
sur les écrits traditionnels, sur les œuvres des kabbalistes médiévaux et sur
les études des penseurs modernes et contemporains. Le lecteur, au fur et à
mesure de son cheminement de lettre en lettre, s’ouvrira à une autre façon de
penser et de se penser, certains passages de l’Ecriture qui lui paraissaient
jusqu’alors obscurs lui deviendront accessibles. Au sommaire de cet ouvrage sur
les 22 lettres hébraïques : Aleph ou le principe de
toutes choses - Beith
ou la dualité - Guimel
ou le début du chemin - Daleth
la porte ou le point de passage - Hé ou le souffle de l’esprit
- Vav ou la continuité et la transformation
- Zain ou l’esprit et la pénétration
- Heith ou la barrière
du 8e jour - Teth
ou le niveau du presque et du choix - Iod ou
le point dont tout est issu - Kaph ou la réceptivité
transformante - Lamed
ou l’enseignement et la voie du cœur - Mem ou
le révélé et le caché -
Noun ou le germe de la naissance - Samek
ou le soutien et le secret - Ayin ou l’œil et la source -
Phé ou la parole et l’ouverture - Tsadé ou la voie du juste
- Qoph ou la voie de la
sainteté - Resh
ou le Principe - Shin
ou le vrai et le faux - Tav
ou la vérité, la vie et la mort - En fin du livre est donné divers tableaux des
Sephiroth et de l’alphabet hébraïque. |
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